Thierry Martin
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Thierry Martin
Alors que la guerre civile bat son plein, Thierry Martin quitte le Liban en 1975.
Arrivé en France, il découvre Franquin, les Comics, Will Eisner, Moebius, Alfred Hitchcock, Terry Gilliam et Hayao Miyazaki. Diplômé d'Art Graphique aux Beaux Arts de Perpignan puis en 1991 à l'école Nationale des Beaux-Arts de Nancy, il développe son goût pour la mise en scène et le dessin en suivant un stage de story board dans l'animation à l'école des Gobelins à Paris. Il en réalise ainsi pour l'animation T.V. et le cinéma d'animation. Il publie sous le pseudonyme de "Matrix'"une série intitulée "Le Pil" avant de collaborer avec Jean-Marc Mathis en 2005 pour "Vincent, mon frère mort vivant" chez Soleil.
Source : Delcourt
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Thierry Martin
d’après la nouvelle de Jack London
Nam-bok
Je ne suis pas une grande lectrice de son œuvre, mais j’avais envie de découvrir cet album, du coup, j’ai d’abord lu la nouvelle… et puisque j’ai bien aimé, j’ai franchi le pas pour découvrir la version en image.
Thierry Martin se tient tout près du texte et transforme cette histoire dans de très belles images.
Très bonne lecture…
Nam-bok
Ce n’est vraiment pas une nouveauté quand je vous dis que j’aime les adaptations littéraires en BD. Le moment que j’ai vu le nom de Jack London, je voulais voir de plus près.Présentation de l’éditeur
Nam-bok vit dans le Grand Nord. Sa tribu est totalement isolée. Un jour, parti à la chasse au phoque, il se perd dans l’immensité de l’océan. Longtemps plus tard, il réapparaît, alors que tout le monde le croyait mort. Il raconte alors comment, emporté par une lame jusqu’à un rivage, il fut recueilli par une famille qui le nourrit et lui donna ce qu’on appelle de l’argent. Il raconte encore comment il a été conduit, à travers de grands espaces, par un monstre de fer, nourri avec des pierres et de l’eau et crachant du feu. Il raconte enfin comment il est arrivé à un village, « le plus grand de tous », où « les toits des maisons montaient jusqu’aux étoiles ».
Ce sont le paquebot, le train et la ville moderne qu’il a découvert. L’Amérique ! Son retour annonce celui du progrès technique. De l’autre côté de la mer, la vie est toute autre.
Mais, Nam-bok n’aura pas l’écoute des siens. On le dira hâbleur, ne voulant pas accorder crédit à un monde soumis aux machines. Comment dire d’ailleurs les mots de la modernité ? Nam-bok fait peur car il est revenu différent. Il sera exclu par sa communauté.
Une fable intemporelle de Jack London, brillamment réinterprétée par le talent rare de Thierry Martin.
Je ne suis pas une grande lectrice de son œuvre, mais j’avais envie de découvrir cet album, du coup, j’ai d’abord lu la nouvelle… et puisque j’ai bien aimé, j’ai franchi le pas pour découvrir la version en image.
Thierry Martin se tient tout près du texte et transforme cette histoire dans de très belles images.
Très bonne lecture…
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