Margaux Othats
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Margaux Othats
©Barbara Fecchio
Margaux Othats est née en 1989 dans la région de l'Arriège,
Elle est diplômée des arts décoratifs de Strasbourg depuis 2013.
Source : Ricochet-Jeunes
son site
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Re: Margaux Othats
Avant de parler des livres de Margaux Othats, je voudrais bien glisser quelques mots de la maison d’édition sur ce fil.
Consacrées au livre illustré, les éditions Magnani attendent d’un auteur qu’il soit moderne, que son œuvre permette de prendre conscience d’une autre possibilité du réel, une possibilité nouvelle de voir, de penser, de se construire et d’exister. L’objet livre incarne tout le savoir-faire de la maison mais aussi toute sa conviction sur le métier d’éditeur. L’éditeur n’est pas seulement un pourvoyeur d’auteurs, un révélateur ou une sage-femme, mais un constructeur de livres et un metteur en pages. À l’heure de la dématérialisation des contenus, la croyance de la maison est que l’enfant, pour son développement, a besoin d’œuvres conçues sous forme de véritables livres, de leurs images immobiles, de leur silence, de leur unité, nécessaires pour enrichir son imagination, sa faculté à donner vie aux images, à les interpréter. Il ne doit pas y avoir un monopole de la culture par l’écran, le son et le mouvement. Les éditions Magnani considèrent le livre comme l’essence même du travail de l’éditeur, par la pérennité qu’il offre à l’œuvre de ses auteurs et sa potentielle éternité pour le lecteur. Objet qui se partage et se transmet entre les générations. Les éditions Magnani veulent offrir aux lecteurs une enfance qui n’est pas prête de s’effacer.
leur site
On quitte le rayon exclusivement jeunesse. C’est beaucoup plus ambitieux et je pense que le jeune publique devrait être accompagné lors de sa lecture.
Mais cette maison d’édition crée de belles livres qui montrent bien que le rayon ‘jeunesse’ n’a pas de limites et que tout lecteur peut s’y aventurier…
entretien avec Margaux Othats
Consacrées au livre illustré, les éditions Magnani attendent d’un auteur qu’il soit moderne, que son œuvre permette de prendre conscience d’une autre possibilité du réel, une possibilité nouvelle de voir, de penser, de se construire et d’exister. L’objet livre incarne tout le savoir-faire de la maison mais aussi toute sa conviction sur le métier d’éditeur. L’éditeur n’est pas seulement un pourvoyeur d’auteurs, un révélateur ou une sage-femme, mais un constructeur de livres et un metteur en pages. À l’heure de la dématérialisation des contenus, la croyance de la maison est que l’enfant, pour son développement, a besoin d’œuvres conçues sous forme de véritables livres, de leurs images immobiles, de leur silence, de leur unité, nécessaires pour enrichir son imagination, sa faculté à donner vie aux images, à les interpréter. Il ne doit pas y avoir un monopole de la culture par l’écran, le son et le mouvement. Les éditions Magnani considèrent le livre comme l’essence même du travail de l’éditeur, par la pérennité qu’il offre à l’œuvre de ses auteurs et sa potentielle éternité pour le lecteur. Objet qui se partage et se transmet entre les générations. Les éditions Magnani veulent offrir aux lecteurs une enfance qui n’est pas prête de s’effacer.
leur site
On quitte le rayon exclusivement jeunesse. C’est beaucoup plus ambitieux et je pense que le jeune publique devrait être accompagné lors de sa lecture.
Mais cette maison d’édition crée de belles livres qui montrent bien que le rayon ‘jeunesse’ n’a pas de limites et que tout lecteur peut s’y aventurier…
entretien avec Margaux Othats
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Re: Margaux Othats
la chasse
Comme je l’ai déjà dit, on n’est plus tout à fait dans le rayon jeunesse avec Margaux Othats.Présentation de l’éditeur
Une enfant s’amuse à construire un animal avec des pierres qu’elle ramasse autour d’elle dans la nature ; deux chasseurs font irruption et explosent sa sculpture avec leurs fusils. Persévérante, la petite reconstruit un autre animal à partir des débris qu’elle récupère. Mais les chasseurs reviennent inlassablement détruire son ouvrage. L’enfant ne perd pas courage et recommence toujours. Les débris s’accumulent et ses sculptures deviennent chaque fois plus imposantes face aux brutes qui la persécutent...
Ce livre est un sans mots et raconte une histoire avec des images très expressives.
Le message est plutôt traditionnel : c’est la victoire du petit contre le grand, le faible contre le fort… mais la façon dont elle le fait est extraordinaire et Margaux Othats montre ainsi qu’on peut toujours trouver d’autres angles pour raconter une même histoire…
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Re: Margaux Othats
un jour dehors
Une fois de plus, un livre très fort.Présentation de l’éditeur
Deux garçons construisent des cabanes dans la forêt. Pendant leurs jeux quotidiens ils doivent respecter une règle simple: ne jamais sortir des bois où ils jouent. Un jour, l’un des deux amis franchit la lisière de la forêt et disparaît dans les airs, emporté par un brusque coup de vent. Son camarade part alors à sa recherche et transgresse à son tour l’interdit en s’aventurant hors de la forêt. Un premier jour en-dehors des bois qu’il a toujours arpenté et qui démarre pour lui un véritable voyage initiatique.
Cette fois-ci, les images sont accompagnées par des mots.
Mais l’interprétation reste toujours celle du lecteur. Margaux Othats ne donne que la piste, on peut y voir plus d’une façon ce jour dehors.
Belle rencontre avec cette artiste.
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Re: Margaux Othats
blanc
Je ne sais pas ce que je pourrais ajouter à cette belle présentation de l’éditeur.Présentation de l‘éditeur
Une petite fille dessine bien au chaud, chez elle. En regardant par la fenêtre elle s'aperçoit qu'il neige dehors. La petite dessinatrice cesse son activité et sort pour jouer dans le blanc du paysage (qui est aussi celui du livre). Elle fait alors évoluer une simple boule qu'elle roule de pages en pages en une immense boule de neige, laquelle révèle sur son passage tout ce qui se cache sous le sol enneigé... Avec ce livre muet entièrement réalisé au crayon (de papier et de couleurs), Margaux Othats joue cette fois avec l'espace naturellement blanc des pages du livre pour dérouler un récit poétique et léger sur le sortir de soi, sur le dégel aussi bien extérieur qu'intérieur. Le livre joue également avec des dessins en noir et blanc qui passent progressivement en couleurs en fonction des actions de son personnage. Cette manière d'associer la mise en pages et le dessin comme acteurs en eux-mêmes du récit inscrivent Margaux Othats avec son livre Blanc dans la lignée artistique et spirituelle d'auteurs tels que Remi Charlip ou Bruno Munari. Blanc, troisième livre de Margaux Othats, est l'invitation parfaite pour faire connaissance avec l'univers mystérieux, sobre et raffiné de l'auteur de Un Jour Dehors et de La Chasse.
Dès ma première rencontre avec cette Margaux Othats, je suis sous le charme et une fois de plus elle m’a conquise.
Même mention que pour ses autres albums – d’apparence pour les jeunes, il faudrait accompagner les lecteurs dans cette aventure.
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Re: Margaux Othats
Texte : Stéphanie Demasse-Pottier
C’est sûrement le bonheur
Stéphanie Demasse-Pottier a trouvé ces petits moments si ondins mais qui donnent quand même le grand sourire.
Et Margaux Othats a puisé dans sa palette pour accompagner les mots avec des belles images.
Un album à lire et relire… surtout quand on a besoin d’un petit bout de bonheur.
C’est sûrement le bonheur
Le mot magique se trouve dans le titre et c’est en effet ce qui se fait avec l’album : le bonheur y est entre ces pages et il se dégage quand on le lit !Présentation de l’éditeur
Qu’est-ce que le bonheur ? Voilà une question qui peut produire plusieurs milliards de réponses. Pourtant, il y a les choses simples, universelles, dans lesquelles on se réfugie en cas de chagrin et que l’on peut savourer au quotidien. La petite fille qui est le personnage principal de ce tendre album en connaît un rayon : boire un chocolat chaud quand dehors il fait froid, inventer des machines infernales avec une guirlande et un tricycle, se laisser caresser par le soleil, ...
Stéphanie Demasse-Pottier a trouvé ces petits moments si ondins mais qui donnent quand même le grand sourire.
Et Margaux Othats a puisé dans sa palette pour accompagner les mots avec des belles images.
Un album à lire et relire… surtout quand on a besoin d’un petit bout de bonheur.
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Re: Margaux Othats
une nuit d’été
Présentation de l’éditeur
À la fin d’un été, un groupe d’adolescents sillonnent à vélo la campagne. Les jeunes amis se dirigent vers leur repaire du crépuscule, cachés au fond de la forêt. Alors qu’ils s’apprêtent à écluser quelques bouteilles et à fumer les clopes qu’ils ont pu rassembler, ils s’aperçoivent soudain qu’un des leurs n’est plus là.
En pleine nuit cette fois, à la lumière des lampes-torches, tous appellent le disparu, le recherchent. En vain, il ne réapparaît pas. Le lendemain de cette dernière nuit d’un été, les gendarmes de la région organisent une battue avec tous les volontaires réunis. En vain, il ne réapparaît pas. Une enquête commence alors…
Une Nuit d’été met en pages un récit dessiné entièrement muet qui se déroule dans un pays familier, beau, étrange et pénétrant, en zone rurale.
La disparition d’un ami et d’un jeune nous précipite hors de l’adolescence et de son insouciance, nous bouleverse et rappelle tous ces souvenirs perdus, comme lui.
Cette-fois ci, rien à voir avec le « cozy » du petit bonheur… en voilà un album qui remue, qui fait peur, qui donne des frissons.
La disparition d’un jeune fait toujours peur mais il s’agit de plus que de suivre cette enquête et sentir le suspens.
Margaux Othats est tout près de ses jeunes et on va suivre leur façon de vivre avec cette disparition.
J’aime bien le graphisme de cette artiste et en voici un album (sans mots) qu’on n’a pas terminé d’explorer après une première lecture.
Bien qu’elle se trouve dans un univers onirique pour cette histoire, j’ai aimé ma nuit d’été à ses côtés.
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Re: Margaux Othats
Histoire : Garance Meillon
Je suis bleu
Un bel ajout pour la collection Le grand bain.
Changer de couleur… quelle idée !
Mais Garance Meillon sait bien raconter son histoire et ainsi le changement de couleur de Léo a tout son sens.
On le devine en lisant l’histoire et cela fait beaucoup de plaisir.
Un livre fort, il correspond bien à cette collection qui contient tant de pépites.
Première rencontre avec l’auteur, je vais voir s’il va y avoir d’autres tentations de lecture. Pour l’instant je mets mon avis de lecture sur le fil de l’illustratrice.
Mention pour Margaux Othats : donner vie à ces différents avancements de la couleur lui a réussi très bien.
Je suis bleu
Présentation de l’éditeur
Léo a 9 ans, sa sœur Clémentine 5 ans. Elle vient de recevoir une boîte de pastels. Ensemble, ils jouent et élaborent des stratagèmes pour ne pas entendre les disputes de leurs parents, là dans la pièce d’à côté. Ils rient. Avec le pastel bleu, le « bleu cobalt », Clémentine couvre Léo de traits, des pieds à la tête. Une peau couleur de l’océan. Leurs parents les surprennent. Il se fâchent, puis s'attendrissent. Heureusement, le pastel s'en va facilement dans l'eau du bain. Sauf que le lendemain, au moment de mettre ses chaussettes, Léo constate une chose étrange : son gros orteil gauche est… bleu, comme le pastel numéro 32.
Un bel ajout pour la collection Le grand bain.
Changer de couleur… quelle idée !
Mais Garance Meillon sait bien raconter son histoire et ainsi le changement de couleur de Léo a tout son sens.
On le devine en lisant l’histoire et cela fait beaucoup de plaisir.
Un livre fort, il correspond bien à cette collection qui contient tant de pépites.
Première rencontre avec l’auteur, je vais voir s’il va y avoir d’autres tentations de lecture. Pour l’instant je mets mon avis de lecture sur le fil de l’illustratrice.
Mention pour Margaux Othats : donner vie à ces différents avancements de la couleur lui a réussi très bien.
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