Elena Ferrante
+5
Queenie
silou
Liseron
Merlette
kenavo
9 participants
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature italienne, grecque, turque
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Elena Ferrante
L'enfant perdue
Dernier volet du cycle L'Amie prodigieuse, c'est le plus long, et il est composé en réalité de deux parties Maturité – L'enfant perdue puis Vieillesse – Mauvais sang, avant de se terminer sur un Epilogue – Restitution.
Dans la partie Maturité nous suivons Elena à Naples, où elle s'installe pour suivre Nino son amour de toujours, pour qui elle a quitté son mari. Elle tente tant bien que mal d'élever ses filles, essaie de continuer à écrire. Elle découvre petit à petit l'infidélité et les mensonges de Nino, son peu de consistance mais n'arrive pas à se détacher de lui, une fille naît de leur liaison En parallèle, Lila a fondé avec Enzo leur propre entreprise d'informatique qui marche très bien et qui permet aux gens du quartier à avoir d'autres perspectives que de se mettre au service des Solara, dont les activités maffieuses s'étendent de plus en plus. Lila aussi est enceinte, en même temps qu'Elena, et elles semblent n'avoir jamais été aussi proches qu'après la rupture d'Elena avec Nino. Obligée par les événements de gagner sa vie, sa carrière littéraire se développe d'une manière importante. Mais une tragédie inattendue clôt cette période positive.
Dans la partie Vieillesse, Elena quitte définitivement Naples pour Milan, où ses activités professionnelles connaissent une période faste, avant de s'étioler, jusqu'à ce qu'un nouveau livre leur permette de rebondir, mais provoque une totale coupure avec Lila. Cette partie du roman est avant tout consacrée à une sorte de bilan que fait Elena, de sa vie et de sa relation avec Lila, jusqu'à ce qu'une sorte d'ultime rebondissement close le cycle dans l'Epilogue.
Ce dernier roman de la série a provoqué chez moi des réactions contradictoires. J'ai failli décrocher dans la première partie, Maturité, je m'y ennuyais, j'avais à la fois la sensation de répétitions (par exemple le nombre de fois où Elena apprend un nouveau mensonge ou tromperie de Nino, et après de nouvelles crises de nerfs et annonce de rupture revient vers lui) et d'une sorte de description stéréotypée de la vie napolitaine et italienne, tous les passages obligés des méfaits de la Camorra, de la corruption de la classe politique etc sont là, comme s'il fallait qu'il n'en manque pas un seul. Sans que l'auteure n'approfondisse rien, il s'agit juste de pimenter son livre de quelques passages spectaculaires, qui vont capter l'attention du lecteur. Mais j'ai trouvé que cela devenait mécanique et prévisible (le meurtre des frères Solara par exemple je l'attendais depuis un moment).
Mais la fin du livre est à mon sens plus intéressante et touchante. Enfin Elena semble commencer à analyser un peu les choses, mettre des mots sur sa relation avec Lila par exemple. Elle paraît moins se laisser emporter par ses sentiments, et il y a une sorte de mélancolie, d'atmosphère, l'écriture devient un peu plus soignée. Cela m'a permis de refermer le livre avec une sensation plus positive.
C'est une série romanesque composée avec efficacité et une maîtrise de codes narratives, que l'on retrouve par exemple dans les séries TV, qui remplit son rôle d'une lecture distraction plutôt de bonne facture. le succès qu'elle a rencontrée me semble tout à fait logique. Même si ce n'est pas forcément le type de livres qui m'intéressent le plus, je reconnais qu'elle m'a fait passé quelques moments agréables.
Dernier volet du cycle L'Amie prodigieuse, c'est le plus long, et il est composé en réalité de deux parties Maturité – L'enfant perdue puis Vieillesse – Mauvais sang, avant de se terminer sur un Epilogue – Restitution.
Dans la partie Maturité nous suivons Elena à Naples, où elle s'installe pour suivre Nino son amour de toujours, pour qui elle a quitté son mari. Elle tente tant bien que mal d'élever ses filles, essaie de continuer à écrire. Elle découvre petit à petit l'infidélité et les mensonges de Nino, son peu de consistance mais n'arrive pas à se détacher de lui, une fille naît de leur liaison En parallèle, Lila a fondé avec Enzo leur propre entreprise d'informatique qui marche très bien et qui permet aux gens du quartier à avoir d'autres perspectives que de se mettre au service des Solara, dont les activités maffieuses s'étendent de plus en plus. Lila aussi est enceinte, en même temps qu'Elena, et elles semblent n'avoir jamais été aussi proches qu'après la rupture d'Elena avec Nino. Obligée par les événements de gagner sa vie, sa carrière littéraire se développe d'une manière importante. Mais une tragédie inattendue clôt cette période positive.
Dans la partie Vieillesse, Elena quitte définitivement Naples pour Milan, où ses activités professionnelles connaissent une période faste, avant de s'étioler, jusqu'à ce qu'un nouveau livre leur permette de rebondir, mais provoque une totale coupure avec Lila. Cette partie du roman est avant tout consacrée à une sorte de bilan que fait Elena, de sa vie et de sa relation avec Lila, jusqu'à ce qu'une sorte d'ultime rebondissement close le cycle dans l'Epilogue.
Ce dernier roman de la série a provoqué chez moi des réactions contradictoires. J'ai failli décrocher dans la première partie, Maturité, je m'y ennuyais, j'avais à la fois la sensation de répétitions (par exemple le nombre de fois où Elena apprend un nouveau mensonge ou tromperie de Nino, et après de nouvelles crises de nerfs et annonce de rupture revient vers lui) et d'une sorte de description stéréotypée de la vie napolitaine et italienne, tous les passages obligés des méfaits de la Camorra, de la corruption de la classe politique etc sont là, comme s'il fallait qu'il n'en manque pas un seul. Sans que l'auteure n'approfondisse rien, il s'agit juste de pimenter son livre de quelques passages spectaculaires, qui vont capter l'attention du lecteur. Mais j'ai trouvé que cela devenait mécanique et prévisible (le meurtre des frères Solara par exemple je l'attendais depuis un moment).
Mais la fin du livre est à mon sens plus intéressante et touchante. Enfin Elena semble commencer à analyser un peu les choses, mettre des mots sur sa relation avec Lila par exemple. Elle paraît moins se laisser emporter par ses sentiments, et il y a une sorte de mélancolie, d'atmosphère, l'écriture devient un peu plus soignée. Cela m'a permis de refermer le livre avec une sensation plus positive.
C'est une série romanesque composée avec efficacité et une maîtrise de codes narratives, que l'on retrouve par exemple dans les séries TV, qui remplit son rôle d'une lecture distraction plutôt de bonne facture. le succès qu'elle a rencontrée me semble tout à fait logique. Même si ce n'est pas forcément le type de livres qui m'intéressent le plus, je reconnais qu'elle m'a fait passé quelques moments agréables.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4646
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Elena Ferrante
Voilà, j’imagine que l’auteure ( ou les auteurs puisqu’on parle de roman à quatre mains) sait mener son récit et a une bonne maîtrise narrative. En tout cas efficace vu le succès rencontré!
Mais j’ai encore tellement à découvrir avant! Merci pour tes impressions @Arabella.
Mais j’ai encore tellement à découvrir avant! Merci pour tes impressions @Arabella.
Dernière édition par Aeriale le Ven 31 Juil - 10:14, édité 1 fois
Aeriale- Messages : 10433
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Elena Ferrante
Ce n'est pas vraiment indispensable comme lecture à vrai dire. Pas désagréable, mais terriblement fabriqué et calibré pour le succès, et un peu long, dans les parties intermédiaires on fait clairement durer les choses pour avoir plus de pages.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4646
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Elena Ferrante
Tu confirmes ce que je pressentais @Arabella, l'amie Prodigieuse n'allongera pas ma PAL dans l'immédiat.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3092
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Elena Ferrante
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Elena Ferrante
Ce film fait partie de mes repérages sur les sorties Netflix. En plus, avec Olivia Colman et Ed Harris...
Je ne savais pas que c'était tiré d'un roman, de Ferrante.
En parlant d'adaptation TV, j'ai adoré les trois premières saisons de l'Amie prodigieuse. Pas lu les livres, mais j'ai trouvé dans la série un vrai parti pris esthétique (particulièrement dans les décors et les lumières, quelque chose qui se rapproche presque du théâtre), une vraie ambiance, avec des bons comédiens. Belle réussite pour moi.

Je ne savais pas que c'était tiré d'un roman, de Ferrante.
En parlant d'adaptation TV, j'ai adoré les trois premières saisons de l'Amie prodigieuse. Pas lu les livres, mais j'ai trouvé dans la série un vrai parti pris esthétique (particulièrement dans les décors et les lumières, quelque chose qui se rapproche presque du théâtre), une vraie ambiance, avec des bons comédiens. Belle réussite pour moi.
_________________
Lire nuit gravement à la bêtise !

Nightingale- Messages : 2349
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature italienne, grecque, turque
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|