Vicki Baum
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Vicki Baum
Vicki Baum, née Hedwig Baum le 24 janvier 1888 à Vienne et morte le 29 août 1960 à Hollywood, est une romancière américano-autrichienne.
Biographie
Ses parents la destinent à la musique. Dès l'âge de cinq ans, elle participe à des concerts. Elle triomphe en tant que harpiste au Conservatoire de Vienne. Elle quitte l'Autriche en 1912 pour se rendre en Allemagne, à Darmstadt, où elle enseigne la musique à l'École supérieure. En 1915, elle épouse le chef d'orchestre Richard Lert.
Elle écrit son premier essai à quatorze ans.
Elle vit jusqu'en 1931 à Berlin. C'est à cette époque qu'elle écrit : Futures Vedettes, Arrêt de mort, Hélène Wilfur, Lac aux dames, Lowinckel en folie, Grand Hotel.
Le 28 janvier 1938, elle est naturalisée américaine et s'établit à Los Angeles, à proximité d'Hollywood, où elle travaille fréquemment, soit lorsque certains de ses romans sont portés à l'écran, soit pour satisfaire à des commandes et adapter des œuvres d'autrui.
Ses voyages fréquents sont de grandes sources d'inspiration : La Nuit cramoisie et Bombes sur Shanghaï sont conçus lors d'un voyage en Chine, Sang et volupté à Bali au cours d'un séjour dans cette île, L'Ange sans tête est imaginé au Mexique, Le Vol du destin durant un voyage en avion à travers l'Amérique du Sud. Elle est l'auteur de Bataille de femmes paru en 1956.
Bibliogrpahie
1923 La Vie sans mystère,
1924 Ulle,
1927 Lac-Aux-Dames,
1929 Grand Hôtel,
1935 Sait-on jamais ?,
1937 Sang et volupté à Bali,
1937 Shanghai Hôtel,
1943 Le Bois qui pleure,
1951 Prenez garde aux biches
Source : Wikipédia
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Re: Vicki Baum
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Menschen im Hotel / Grand Hôtel
On suit pendant quelques jours des personnes dont on aurait pu soupçonner que rien ne les liait… mais leurs chemins vont se croiser dans cet hôtel et leur vie va changer à cause de ces rencontres.
Pour la plupart du livre on se retrouve dans l’hôtel, mais on arrive aussi à avoir un bon regard sur Berlin des années 20.
L’écriture est fluide, parfois elle est un peu trop bavarde, mais cela reste de la bonne littérature grand public dont Vicki Baum était la plus fameuse représentante de ces années.
Même si l’histoire date d’il y a presque 100 ans, cela n’a pas pris de la poussière et reste toujours moderne.
En tout cas on peut y trouver plein de plaisir lors de ce séjour au Grand Hôtel.
On présume que l’Hôtel Excelsior a été le modèle pour le Grand Hôtel
Menschen im Hotel / Grand Hôtel
Tout comme Vicki Baum le dit presqu’à la fin de ce roman, ce qui ce passe dans l’hôtel, ce ne sont pas des destins clos, il s'agit que des fragments dont le lecteur devient témoin.Présentation de l’éditeur
Berlin, fin des années 20. Quelques personnages se croisent dans le hall – et les chambres – d’un palace, où chacun croit avoir trouvé le lieu de son destin.
La gloire éteinte d’une chanteuse sur le déclin, les illusions d’un baron cambrioleur perdu par les femmes, l’outrecuidance d’un industriel affolé par l’odeur de l’argent, la tristesse d’un commis anxieux de claquer ses pauvres deniers avant la lente agonie annoncée par les médecins, les émois d’une jeune fille blonde qui pose nue pour les peintres à la mode – le tout sous l’œil unique, impitoyable, d’un dandy blessé de guerre, morphinomane extralucide. Il ne voit en tout cela qu’une danse macabre, qu’une sarabande vouée au néant.
L’hôtel semble être le lieu où se sont donné rendez-vous tous les mauvais rêves d’une Europe déjà promise au pire.
La grande Vicki Baum ose tout. Elle sait combiner comme nul autre l’art du roman à l’américaine et une noirceur, une lucidité tout autrichiennes. Le résultat : un récit à l’écriture subtile qui emporte, et dont l’adaptation au cinéma en 1932 avec Greta Garbo et Joan Crawford connut un succès prodigieux.
On suit pendant quelques jours des personnes dont on aurait pu soupçonner que rien ne les liait… mais leurs chemins vont se croiser dans cet hôtel et leur vie va changer à cause de ces rencontres.
Pour la plupart du livre on se retrouve dans l’hôtel, mais on arrive aussi à avoir un bon regard sur Berlin des années 20.
L’écriture est fluide, parfois elle est un peu trop bavarde, mais cela reste de la bonne littérature grand public dont Vicki Baum était la plus fameuse représentante de ces années.
Même si l’histoire date d’il y a presque 100 ans, cela n’a pas pris de la poussière et reste toujours moderne.
En tout cas on peut y trouver plein de plaisir lors de ce séjour au Grand Hôtel.
On présume que l’Hôtel Excelsior a été le modèle pour le Grand Hôtel
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Re: Vicki Baum
Ce grand hôtel, je me suis promis de le lire. Merci de ton commentaire, @Kenavo.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4812
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
Il me semble bien l'avoir lu, après Le Lac aux dames que j'avais beaucoup aimé.
Mais c'est si vieux! Je devais avoir 15 ans...
Tu me redonnes l'envie, @Kenavo, merci
Mais c'est si vieux! Je devais avoir 15 ans...
Tu me redonnes l'envie, @Kenavo, merci
Aeriale- Messages : 11900
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Vicki Baum
Aeriale a écrit:Il me semble bien l'avoir lu, après Le Lac aux dames que j'avais beaucoup aimé.
Oh, tu as lu Lac-aux-dames? Tu es la première personne que je rencontre (à part celle qui me l'a fait découvrir) qui le connaisse.
J'adore ce livre, je l'ai lu la première fois vers 15 ans aussi et l'ai relu des tas de fois avec le même plaisir, il fait un peu penser à Colette. C'est léger, spirituel, sensuel. Je l'ai même mis dans mon top 100 de livres préférés.
J'ai récemment vu l'adaptation en film (écrite par Colette justement), qui est sympathique.
Merci pour ce fil @Kenavo, j'ai Grand Hôtel et Shangai Hotel (un énorme pavé!) dans ma PAL, et compte bien les lire prochainement.
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
tout comme pour Tucholsky... une lecture qui s'associe bien avec la saison estivale à venirArabella a écrit:Ce grand hôtel, je me suis promis de le lire.
je l'ai commencé...Aeriale a écrit:Il me semble bien l'avoir lu, après Le Lac aux dames que j'avais beaucoup aimé.
... après en avoir parlé dans d'autres lieux de ce livre...Merlette a écrit:J'adore ce livre, je l'ai lu la première fois vers 15 ans aussi et l'ai relu des tas de fois avec le même plaisir, il fait un peu penser à Colette. C'est léger, spirituel, sensuel. Je l'ai même mis dans mon top 100 de livres préférés.
j'ai même renoncé de le lire en version allemande... d'un côté pas disponible pour l'instant... et une couverture de la version française qui me plait trop
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George Gershwin
Re: Vicki Baum
kenavo a écrit:... après en avoir parlé dans d'autres lieux de ce livre...
j'ai même renoncé de le lire en version allemande... d'un côté pas disponible pour l'instant... et une couverture de la version française qui me plait trop
C'est vrai qu'elle est chouette. Quand le livre a été réédité il y a une dizaine d'années je me suis empressée de l'acheter pour l'offrir autour de moi. Mais j'ai gardé mon vieil exemplaire fétiche.
Bonne lecture!
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
Lac aux Dames
Quand l’idée de la liste top 100 a vu le jour sur FB, j’avais vu dans la liste de @Merlette ce livre.Présentation de l’éditeur
Lorsqu'il descend du train, Urbain Hell, jeune ingénieur sans le sou, vient de consacrer ses derniers deniers à l'achat d'une paire de chaussures neuves. Nous sommes en 1930, et sur les rives de ce lac tyrolien se dressent le grand hôtel Petermann et l'établissement de bains où Urbain vient de se faire embaucher comme maître-nageur. Se débattant comme un beau diable entre les tiraillements de la faim et ceux de la passion naissante, le jeune Hell va connaître au cours de cet été tous les rites de passage à l'âge adulte... Sous-titré Un roman gai d'amour et de disette, cette peinture fraîche et ironique des relations entre hommes et femmes à une époque disparue, qui fut l'un des plus grands succès de la romancière allemande, ne pouvait que plaire à Colette, qui en signa en 1934 l'adaptation pour le film du même nom de Marc Allégret, avec Jean-Pierre Aumont.
On en avait parlé et l’envie de découvrir m’a pris.
Ohlala… comme j’ai peiné pendant les premières vingt pages. Je ne sais pas si ce n’était tout simplement pas le bon moment… ou si le début n’est pas réussi, n’importe, j’ai mis le livre de côté.
Mais voilà qu’on en a reparlé ces derniers jours et je voulais faire un deuxième essai. Et je n’en ai fait qu’une bouchée !
Je comprends mieux la fascination dont Merlette a parlé. C’est en effet un charme exquis qui se dégage de ce récit d’un été (peut-être la saison était plus propice pour apprécier la lecture).
Le lecteur va suivre le jeune héros lors de ces jours auprès du lac où il devient le rêve de toutes les femmes. Une situation avec laquelle il est un peu débordé. Mais heureusement il y a aussi le grand amour dans le lot… et d’autres gens qui lui veulent du bien.
Une lecture idéale pour ces jours-ci, même si vers la fin du livre il pleut souvent, c’est quand même un roman idéal pour la saison estivale.
Concernant le film, j’étais toute contente de voir qu’il est disponible en ligne… et après ma lecture je l’ai commencé… et je suis arrivée jusqu’à la dixième minute… impossible pour moi de continuer. J’aime mieux garder mes images en tête, le film a pris trop de poussière
Jean Pagès pour Vogue
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Re: Vicki Baum
Merci pour ton com', contente qu'il t'ait plu! Il y a dedans un humour que j'espère retrouver dans Grand Hôtel.
J'aime bien notamment ces passages où il pleut, ça donne une ambiance de station balnéaire hors-saison pleine de charme. Et les journées de pluie et de désoeuvrement font souvent partie des vacances au bord de l'eau, même dans le sud.
Oui, le film date, et le son notamment n'est pas très bon, mais l'interprétation est sympa je trouve.
J'aime bien notamment ces passages où il pleut, ça donne une ambiance de station balnéaire hors-saison pleine de charme. Et les journées de pluie et de désoeuvrement font souvent partie des vacances au bord de l'eau, même dans le sud.
Oui, le film date, et le son notamment n'est pas très bon, mais l'interprétation est sympa je trouve.
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
tout à fait...Merlette a écrit:J'aime bien notamment ces passages où il pleut, ça donne une ambiance de station balnéaire hors-saison pleine de charme. Et les journées de pluie et de désoeuvrement font souvent partie des vacances au bord de l'eau, même dans le sud.
je vais tenter une deuxième fois dans quelques semaines quand mes propres images font être moins présentes...Merlette a écrit:Oui, le film date, et le son notamment n'est pas très bon, mais l'interprétation est sympa je trouve.
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Re: Vicki Baum
Je viens de réaliser que ton avatar est une illustration parfaite de ce roman!
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
mais oui... je n'avais pas fait attentionMerlette a écrit:Je viens de réaliser que ton avatar est une illustration parfaite de ce roman!
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Re: Vicki Baum
Oui, c'est la même époque, les mêmes costumes de bain, et le même beau couple de personnages aux physiques de mannequins. C'est marrant!
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Merlette- Messages : 2334
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
Grand Hôtel
Nous sommes à Berlin, à la fin des années 20, dans le meilleur hôtel de la ville. Nous partageons quelques jours avec des membres du personnel, et surtout avec quelques clients. Lieu de passage, de transition, où les gens en dehors de leurs routines quotidiennes ne sont plus tout à fait eux-mêmes, où tout semble possible, le meilleur comme le pire. Des rencontres des histoires d’amour, mais aussi les suicides, les vols ou les meurtres. Un tourbillon, un peu comme le symbole de la vie qui défile, mais qui risque derrière une apparence attrayante de finir dans le vide, dans le néant.
Une danseuse vieillissante qui accepte mal de ne plus être la plus célèbre et la plus belle, qui ne sait rien faire d’autre que danser, alors que son art et son public l’abandonnent progressivement. Un jeune homme de noble famille, blasé de tout après les horreurs de la guerre, et prêt à user de ses charmes pour s’assurer une vie à la hauteur de ses envies de plaisir, un vieil comptable venu passer les quelques dernières semaines de vie qui lui restent sans économiser sur tout comme il l’a fait toute sa vie….le tout sous le regard d’un médecin solitaire, défiguré à la guerre, et qui observe et dissèque tout ce petit monde en réfléchissant au meilleur moment de tirer sa révérence.
Le livre est très prenant, sans que le style soit de la plus grande littérature, c’est très efficace. Les intrigues qui s’imbriquent sont très bien construites, même s’il y a des éléments conventionnels dans les personnages, le fait de passer de l’un à l’autre au bon moment, fait que l’on en est pas gêné. La façon dont une société à bout de souffle se précipite vers l’abîme est bien rendue, et prémonitoire. Vraiment une bonne lecture, un livre qui donne envie de tourner les pages, qui fait un peu réfléchir, et qui touche par moments. De la bonne besogne.
J’ai envie maintenant de revoir le film, dont il ne me reste qu’un vague souvenir (vu dans l’enfance), mais dont il me semble qu’il était pas mal différent dans les intrigues.
Nous sommes à Berlin, à la fin des années 20, dans le meilleur hôtel de la ville. Nous partageons quelques jours avec des membres du personnel, et surtout avec quelques clients. Lieu de passage, de transition, où les gens en dehors de leurs routines quotidiennes ne sont plus tout à fait eux-mêmes, où tout semble possible, le meilleur comme le pire. Des rencontres des histoires d’amour, mais aussi les suicides, les vols ou les meurtres. Un tourbillon, un peu comme le symbole de la vie qui défile, mais qui risque derrière une apparence attrayante de finir dans le vide, dans le néant.
Une danseuse vieillissante qui accepte mal de ne plus être la plus célèbre et la plus belle, qui ne sait rien faire d’autre que danser, alors que son art et son public l’abandonnent progressivement. Un jeune homme de noble famille, blasé de tout après les horreurs de la guerre, et prêt à user de ses charmes pour s’assurer une vie à la hauteur de ses envies de plaisir, un vieil comptable venu passer les quelques dernières semaines de vie qui lui restent sans économiser sur tout comme il l’a fait toute sa vie….le tout sous le regard d’un médecin solitaire, défiguré à la guerre, et qui observe et dissèque tout ce petit monde en réfléchissant au meilleur moment de tirer sa révérence.
Le livre est très prenant, sans que le style soit de la plus grande littérature, c’est très efficace. Les intrigues qui s’imbriquent sont très bien construites, même s’il y a des éléments conventionnels dans les personnages, le fait de passer de l’un à l’autre au bon moment, fait que l’on en est pas gêné. La façon dont une société à bout de souffle se précipite vers l’abîme est bien rendue, et prémonitoire. Vraiment une bonne lecture, un livre qui donne envie de tourner les pages, qui fait un peu réfléchir, et qui touche par moments. De la bonne besogne.
J’ai envie maintenant de revoir le film, dont il ne me reste qu’un vague souvenir (vu dans l’enfance), mais dont il me semble qu’il était pas mal différent dans les intrigues.
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Arabella- Messages : 4812
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Vicki Baum
contente de lire ton commentaire...
on passe de bons moments avec ses livres, bonnes lectures d'été
on passe de bons moments avec ses livres, bonnes lectures d'été
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