Igort (Igor Tuveri)
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Igort (Igor Tuveri)
Igor Tuveri, qui publie ses œuvres sous le nom d'Igort, est né à Cagliari en 1958.
À vingt ans, il s'installe à Bologne où il débute sa carrière d'auteur de BD.
Dans les années 80, il collabore à de nombreuses revues internationales, comme Métal Hurlant ou Vanity.
Ses albums sont traduits en 7 langues et publiés en France par divers éditeurs : Les Humanoïdes Associés, Cornélius et Casterman.
Source : Editeur
son site
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George Gershwin
Re: Igort (Igor Tuveri)
Les cahiers japonais
Pour ceux qui s’intéressent pour le Japon, je pense que ce livre est pour vous.Présentation de l’éditeur
En se replongeant dans ses cahiers intimes, notes, croquis, photos prises au Japon lors de ses nombreux voyages, l'idée est venue à Igort de faire un livre sur la culture japonaise. Il faut dire que c'est un domaine qu'il connaît bien. Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais, et cela durant onze années. Après avoir fait un tour d'horizon de l'édition manga au Japon vue de l'intérieur, les méthode de travail, les relations avec les éditeurs de Kodansha publishing, il nous entraine tout naturellement dans son sillage à la rencontre d'artistes qu'il a eu la chance de côtoyer comme Jiro Taniguchi, Katsuhiro Otomo… En sa compagnie et celle d'Hayao Miyazaki, nous visitons les studios Ghibli. Remontant le temps, Igort nous plonge également dans la beauté des oeuvres d'Hokusai et Hiroshige. Le cinéma non plus n'est pas oublié, avec un chapitre consacré à L'empire des sens et une rencontre avec Takeshi Tikano.
Igort connait le Japon très bien, il y a vécu depuis 1991 presque chaque année pendant des semaines, parfois des mois. Voyager en compagnie d'un si fin connaisseur fait plaisir.
On apprend plein de chose, en plus que son travail est vraiment extra.
Je ne connaissais pas cet artiste avant cet album et je dois dire que je suis conquise par ses planches.
La fascination d’Igort pour ce pays se transmet sur chaque page et même de loin on peut immerger dans le monde nippon… passionnant!
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George Gershwin
Re: Igort (Igor Tuveri)
Scénario: Carlos Sampayo
Fats Waller
À la fin du livre, Carlos Sampayo dit qu’il s’est inspiré de sa visite de l’expo Le siècle du jazz pour écrire ce scénario.
Je n'avais pas d'idée sur la vie de Thomas Wright Waller, bien que je connaissais son nom - quelqu’un qui a signé pas moins de 450 compositions ne passe pas inaperçu pour quelqu’un qui aime le jazz.
Le scénario de Carlos Sampayo, dont je connais bien le travail d’autres albums, est assez étonnant. Il m’a fallu un peu de temps pour entrer dans cette histoire puisqu’il intercale plusieurs autres destins avec celui de Fats Waller.
Mais les images d’Igort m’ont subjuguée… j’adore son travail et ce périple aux côtés du jazzman était un vrai délice.
Après ma lecture, j’ai revu le catalogue de l’expo… quels beaux souvenirs
Fats Waller
Présentation de l’éditeur
Dans les années les plus sombres du XXe siècle, un seul homme va en aider des milliers d'autres à surmonter leurs difficultés quotidiennes.
Pianiste génial et compositeur à succès, ses chansons - toujours empreintes d'humour et d'optimisme - sont devenues des standards du jazz.
Il s'appelait Thomas Fats Waller.
À la fin du livre, Carlos Sampayo dit qu’il s’est inspiré de sa visite de l’expo Le siècle du jazz pour écrire ce scénario.
Je n'avais pas d'idée sur la vie de Thomas Wright Waller, bien que je connaissais son nom - quelqu’un qui a signé pas moins de 450 compositions ne passe pas inaperçu pour quelqu’un qui aime le jazz.
Le scénario de Carlos Sampayo, dont je connais bien le travail d’autres albums, est assez étonnant. Il m’a fallu un peu de temps pour entrer dans cette histoire puisqu’il intercale plusieurs autres destins avec celui de Fats Waller.
Mais les images d’Igort m’ont subjuguée… j’adore son travail et ce périple aux côtés du jazzman était un vrai délice.
Après ma lecture, j’ai revu le catalogue de l’expo… quels beaux souvenirs
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George Gershwin
Re: Igort (Igor Tuveri)
Ah oui, j'ai parcouru ses cahiers japonais, très bien faits. Mais je n'ai jamais trouvé le temps de m'y atteler consciencieusement : c'est assez gros, et il faut du vrai calme je trouve.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7132
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Igort (Igor Tuveri)
Quel talent, j'adore!
Le graphisme de Fats Walker est terrible, mais l'album sur le japon me tente beaucoup. Je le note pour un cadeau :-)
Le graphisme de Fats Walker est terrible, mais l'album sur le japon me tente beaucoup. Je le note pour un cadeau :-)
Aeriale- Messages : 11885
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Igort (Igor Tuveri)
je te souhaite de trouver du calme pour lui consacrer un peu de temps... c'est vraiment un joli albumQueenie a écrit:Ah oui, j'ai parcouru ses cahiers japonais, très bien faits. Mais je n'ai jamais trouvé le temps de m'y atteler consciencieusement : c'est assez gros, et il faut du vrai calme je trouve.
tu vas en faire un heureuxAeriale a écrit:l'album sur le japon me tente beaucoup. Je le note pour un cadeau :-)
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George Gershwin
Re: Igort (Igor Tuveri)
Les Cahiers Japonais Tome 2
Grand coup de cœur pour ce deuxième tome.Présentation de l’éditeur
Igort est l’un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais. Avec ce second ouvrage, il revient sur son amour pour la culture de ce pays, amenant le lecteur à découvrir des pans peu connus du Japon.
Tout avait commencé avec la lecture des carnets de voyage du poète Matsuo Basho–, l’inventeur du haïku. Voyager, pour lui, c’était un état intérieur, un vagabondage sans but précis, le cœur prêt à cueillir la moindre étincelle de vie. Voilà, ce fut cette idée, je crois, qui me fascina et me mit sur la voie, encore une fois. En marche, sans but déterminé, allais-je rencontrer quelque chose qui enrichirait ma petite existence ?
Reprenant son bâton de pèlerin, Igort nous convie à un voyage très intime au Japon sur les traces de son ami Jirô Taniguchi, mais également, celles de Miyamoto Musashi, figure emblématique du pays, maître bushi et célèbre escrimeur ou de Yasunuri Kabawata, prix Nobel de littérature.
Igort voyage sur les traces du passé, à Hiroshima notamment, visite un fabricant de papier traditionnel, qui aime à dire : «Boue, bois papier, voilà l’essence du Japon.»
L’auteur ne néglige pas pour autant la société contemporaine japonaise et s’interroge sur la pression au travail, les Hikikomori, ces adolescents qui refusent de sortir de chez eux, ou Love plus, une application vidéo qui permet une relation virtuelle avec une fille de rêve.
Beaucoup plus personnel que le premier livre, Igort va à l’encontre de plus d’un aspect des us et coutumes de la vie japonaise.
On partage ce voyage à 100%. Des images et réflexions de toute beauté.
Voilà un album que je vais certainement lire plus d’une fois.
Un joyau !
Il a dédicacé ce livre à son ami Jirō Taniguchi
ce qu'il en dit lui-même:
«Pendant des années j'étais retourné au Japon, un lieu qui désormais me semblait être comme un chez moi. Et pourtant cette fois-là fut la première où je m'abandonnai à un voyage sans but. Aucun rendez-vous ni rencontre, je voyageais pour le simple goût de me perdre. Et sans doute, commençai-je à comprendre, que se perdre dans des lieux inconnus permettait de pénétrer dans les pièces secrètes d'un soi plus profond. Je me préparai à accueillir ce que le voyage allait m'apporter, comme Miyamoto Musashi, le plus grand rônin de tous les temps préparait ses duels. Avec la précision qui laisse la porte ouverte au hasard, pour souhaiter la bienvenue à l'inimaginable. Le Livre des cinq anneaux m'accompagnerait.»
"Le Japon était devenu pour moi l'écrin des désirs et surtout le paradis des dessinateurs.
Enivré par les anciennes estampes japonaises, je m'étais avancé dans ce monde de signes, simples en apparence, qui dissimulaient un savoir mystérieux. Je m'étais convaincu et j'avais convaincu mes éditeurs nippons que dans ma vie antérieure j'avais été japonais. Eux, cérémonieux, m'avaient accueilli par une révérence : "Nous, Japonais, sommes heureux de travailler avec vous, qui également, dans une vie précédente, avez été japonais." J'adorais ces gens ironiques et légers, mais dévoués à leur travail avec une rigueur sous les traits d'une douce mélancolie.
La beauté antique de telle ou telle maison en bois et en papier de riz que j'apercevais de temps en temps dans mon quartier, m'attristait.
Elle évoquait une période révolue."
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George Gershwin
Re: Igort (Igor Tuveri)
Illustrations: Andrea Serio
Gauloises
Trop contente de voir du nouveau de lui.
Igort a écrit un scénario parfait qui colle si bien avec le monde pictural de Serio.
Je ne suis pas trop partante pour ce genre du noir, mais ici, tout colle. C’est un sans faute.
J’en ressors avec des frissons… mais tellement contente
Gauloises
Un album de la part de Andrea Serio est toujours un événement.Présentation de l’éditeur
Un tueur à gages napolitain, résidant à Milan, fait son boulot (et parfois même des heures supplémentaires) sans aucun état d'âme. Impitoyable. Enveloppé dans la fumée d'une gauloise, il finira par rencontrer l'autre.
L'autre est un boxeur raté, né en Sardaigne, d'origine milanaise. Coureur de jupons, visage abîmé et la gâchette facile, toujours au service du mal.Quelqu'un a tué Pupa le ventriloque, le protégé du parrain local. Ce quelqu'un doit payer. On raconte que c'est le tueur aux gauloises…
Igort revient à ses amours pour le noir dans la lignée de 5 est le numéro parfait ou Sinatra : une plume acérée, concise, taiseuse, qui installe immédiatement l'atmosphère des meilleurs polars. Andrea Serio y ajoute l'élégance et la chaleur du dessin aux pastels : après Rhapsodie en bleu, preuve est faite qu'il faudra compter sur cet auteur dans les années à venir.
Trop contente de voir du nouveau de lui.
Igort a écrit un scénario parfait qui colle si bien avec le monde pictural de Serio.
Je ne suis pas trop partante pour ce genre du noir, mais ici, tout colle. C’est un sans faute.
J’en ressors avec des frissons… mais tellement contente
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