Muriel Spark
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Arabella
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Muriel Spark
Muriel Spark (1918 - 2006)
Née à Edimbourg, elle à moitié juive par son père, et élevée dans un environnement calviniste strict. Elle se marie à 19 ans en Rhodésie, a un fils, puis divorce. Elle est de retour à Londres en 1944, travaille pour les services secrets, puis dans le journalisme. Elle écrit des biographie, et aussi de la poésie. Sa conversion au catholicisme la mène à la fiction. Devenue célèbres et retirée, elle enchaîne romans, mais aussi pièces de théâtre, pièces radiophoniques...A partir de 1966 elle s’installe en Italie jusqu’à sa mort.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4810
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
Demoiselles aux moyens modestes
Fondé à une époque ancienne, le Club May de Teck se propose dans ses statuts :
Au lendemain de la guerre, où "tous les gens bien étaient pauvres", et le logement rare, ce Club est une véritable opportunité pour de nombreuses filles, qui n'auraient pas sans cela pu se loger dans la capitale. Les plus jeunes et les moins prestigieuses dorment dans des dortoirs, mais les plus âgées et brillantes ont droit à leur chambre. Et trois anciennes d'une cinquantaine d'année ont le privilège de rester au Club, bien qu'ayant dépassé l'âge légal.
Le Club est une sorte de famille, les filles papotent entre elles, se connaissent intimement, mangent ensemble, amènent des hommes dîner au Club, des hommes fascinés par ce rassemblement de jeunes femmes, certaines belles, d'autres avec des personnalités marquées. Toute une galerie de personnages. Et un moment clé dans le vie de ces jeunes femmes, entre l'adolescence et la vie adulte à proprement parlé, les choses se jouent, les personnalités s'affirment, les destins se tracent, l'air de rien, entre deux conversations et deux rencontres. Un moment de la vie où tout est encore possible, le futur n'est pas figé.
Un joli livre, entre l'entrain de la jeunesse et la nostalgie du temps qui passe, avec des aspects un peu plus cruels, surtout à la fin, tout ne se passe pas bien pour tout le monde en fin de compte. Dans le style de l'auteur, léger sans doute, mais qui arrive quand même à dire des choses plus graves et plus essentielles, sans en avoir l'air. Pour les amateurs de demi-teintes.
Fondé à une époque ancienne, le Club May de Teck se propose dans ses statuts :
"Le Club May de Teck a pour objet les Commodités Pécuniaires et la Protection Sociales de Dames aux Moyens Modestes, d'un âge inférieure à Trente Ans, obligées de résider en dehors de leurs Familles afin de tenir à Londres un Emploi."
Au lendemain de la guerre, où "tous les gens bien étaient pauvres", et le logement rare, ce Club est une véritable opportunité pour de nombreuses filles, qui n'auraient pas sans cela pu se loger dans la capitale. Les plus jeunes et les moins prestigieuses dorment dans des dortoirs, mais les plus âgées et brillantes ont droit à leur chambre. Et trois anciennes d'une cinquantaine d'année ont le privilège de rester au Club, bien qu'ayant dépassé l'âge légal.
Le Club est une sorte de famille, les filles papotent entre elles, se connaissent intimement, mangent ensemble, amènent des hommes dîner au Club, des hommes fascinés par ce rassemblement de jeunes femmes, certaines belles, d'autres avec des personnalités marquées. Toute une galerie de personnages. Et un moment clé dans le vie de ces jeunes femmes, entre l'adolescence et la vie adulte à proprement parlé, les choses se jouent, les personnalités s'affirment, les destins se tracent, l'air de rien, entre deux conversations et deux rencontres. Un moment de la vie où tout est encore possible, le futur n'est pas figé.
Un joli livre, entre l'entrain de la jeunesse et la nostalgie du temps qui passe, avec des aspects un peu plus cruels, surtout à la fin, tout ne se passe pas bien pour tout le monde en fin de compte. Dans le style de l'auteur, léger sans doute, mais qui arrive quand même à dire des choses plus graves et plus essentielles, sans en avoir l'air. Pour les amateurs de demi-teintes.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4810
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
Complices et comparses
Deux personnes prétendant être un assassin recherché viennent voir la même psychiatre, qui a elle aussi quelque chose à cacher. Un étrange jeux s'engage.
J'ai été déçue par ce roman, qui est très différent des deux autres que j'ai pu lire de Muriel Spark. Une histoire assez invraisemblable, censée être drôle. Mais j'avoue ne pas être trop sensible à ce genre d'humour. Et je trouve que le livre part trop dans différentes pistes sans aller au bout d'aucune. Je m'attendais à un jeux dans lequel la psychiatre allait essayer de démêler le vrai du faux, étudier les personnages pour savoir qui est le vrai assassin et comment ce sont passées les choses. Et bien non, le jeux prend fin de suite, elle se sauve.
Nous suivons ensuite les deux personnages, l'assassin et son double. Mais là aussi pas de véritable surprise. J'imagine que la drôlerie est supposée venir de ces passages invraisemblables, dans lesquels les personnages se croisent, mais je n'y suis pas rentrée. Muriel Spark a toujours cette finesse qui lui permet de caractériser en quelques phrases un personnage, accrocher sur un petit rien. Mais personnellement la voir passer comme ça d'une personne à l'autre, d'un bout d'intrigue à un autre sans rien approfondir, j'ai été plutôt frustrée à l'arrivée. Je la préfère nettement dans un autre registre.
Deux personnes prétendant être un assassin recherché viennent voir la même psychiatre, qui a elle aussi quelque chose à cacher. Un étrange jeux s'engage.
J'ai été déçue par ce roman, qui est très différent des deux autres que j'ai pu lire de Muriel Spark. Une histoire assez invraisemblable, censée être drôle. Mais j'avoue ne pas être trop sensible à ce genre d'humour. Et je trouve que le livre part trop dans différentes pistes sans aller au bout d'aucune. Je m'attendais à un jeux dans lequel la psychiatre allait essayer de démêler le vrai du faux, étudier les personnages pour savoir qui est le vrai assassin et comment ce sont passées les choses. Et bien non, le jeux prend fin de suite, elle se sauve.
Nous suivons ensuite les deux personnages, l'assassin et son double. Mais là aussi pas de véritable surprise. J'imagine que la drôlerie est supposée venir de ces passages invraisemblables, dans lesquels les personnages se croisent, mais je n'y suis pas rentrée. Muriel Spark a toujours cette finesse qui lui permet de caractériser en quelques phrases un personnage, accrocher sur un petit rien. Mais personnellement la voir passer comme ça d'une personne à l'autre, d'un bout d'intrigue à un autre sans rien approfondir, j'ai été plutôt frustrée à l'arrivée. Je la préfère nettement dans un autre registre.
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Arabella- Messages : 4810
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
Le bel âge de Miss Brodie
Nous sommes dans une école anglaise de filles dans les années 1930, chez les petites (10-12 ans), leur institutrice, miss Brodie est une femme à forte personnalité, et très charismatique. Elle se choisit un clan, un groupe de filles qui seront les préférées, les confidentes et qu'elle suit au-delà de leur présence dans sa classe. Sorties diverses (musées, spectacles...), invitations au thé à son domicile, autant de moments privilégiés. En classe, miss Brodie dédaigne les matières du programme, ses cours sont des causeries, le principal sujet étant elle-même, sa vie, ses voyages, ce qu'elle aime ou pas. Les filles élues sont fascinée, tout au moins jusqu'à un certain moment, et des liens forts se créent entre elles. D'autant plus que miss Brodie n'est guère appréciée du reste du personnel de l'établissement, en commençant par la direction, et en passant par presque toutes ses collègues. La seule exception étant les deux représentants masculin du corps enseignant qui sont pour leur part sous le charme de la dame en plein épanouissement.
On a certes déjà lu ce genre de choses ailleurs. le questionnement sur l'éducation, acquisition de connaissances et méthodes ou construction d'une personnalité; le groupe d'adolescentes en train de franchir le cap délicat, de se définir, de prendre forme. Et une personnalité excentrique comme catalyseur. Aussi la nostalgie du temps qui passe. Mais il émane un charme, fugace et fragile mais indéniable du livre. Une sensibilité, qui malgré un chemin qui paraît un peu tracé d'avance, a une originalité et une personnalité subtile. Tout le monde n'y sera pas sensible, la différence entre le banal et le fin, est parfois mince. Pour ma part, j'ai pris un grand plaisir à suivre ces filles, à les voir évoluer et s'affirmer, en même temps que vieillissait et se fanait leur mentor. Tout est dans les détails, les petites choses en apparence, y compris dans l'écriture. Une façon modeste de dire les choses, mais qui n'en est pas moins juste.
Nous sommes dans une école anglaise de filles dans les années 1930, chez les petites (10-12 ans), leur institutrice, miss Brodie est une femme à forte personnalité, et très charismatique. Elle se choisit un clan, un groupe de filles qui seront les préférées, les confidentes et qu'elle suit au-delà de leur présence dans sa classe. Sorties diverses (musées, spectacles...), invitations au thé à son domicile, autant de moments privilégiés. En classe, miss Brodie dédaigne les matières du programme, ses cours sont des causeries, le principal sujet étant elle-même, sa vie, ses voyages, ce qu'elle aime ou pas. Les filles élues sont fascinée, tout au moins jusqu'à un certain moment, et des liens forts se créent entre elles. D'autant plus que miss Brodie n'est guère appréciée du reste du personnel de l'établissement, en commençant par la direction, et en passant par presque toutes ses collègues. La seule exception étant les deux représentants masculin du corps enseignant qui sont pour leur part sous le charme de la dame en plein épanouissement.
On a certes déjà lu ce genre de choses ailleurs. le questionnement sur l'éducation, acquisition de connaissances et méthodes ou construction d'une personnalité; le groupe d'adolescentes en train de franchir le cap délicat, de se définir, de prendre forme. Et une personnalité excentrique comme catalyseur. Aussi la nostalgie du temps qui passe. Mais il émane un charme, fugace et fragile mais indéniable du livre. Une sensibilité, qui malgré un chemin qui paraît un peu tracé d'avance, a une originalité et une personnalité subtile. Tout le monde n'y sera pas sensible, la différence entre le banal et le fin, est parfois mince. Pour ma part, j'ai pris un grand plaisir à suivre ces filles, à les voir évoluer et s'affirmer, en même temps que vieillissait et se fanait leur mentor. Tout est dans les détails, les petites choses en apparence, y compris dans l'écriture. Une façon modeste de dire les choses, mais qui n'en est pas moins juste.
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Arabella- Messages : 4810
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
Merci pour ce fil, j'ai lu quelques-uns de ses romans, mais je suis surtout une adepte de ses nouvelles
je reprends régulièrement son recueil The Complete Short Stories, j'adore
je reprends régulièrement son recueil The Complete Short Stories, j'adore
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Muriel Spark
Il faudrait que j'essaie à l'occasion.
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Arabella- Messages : 4810
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
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The finishing school / À bonne école
Cela fait toujours plaisir de retrouver la plume de Muriel Spark.
En dessous d’un décor paisible elle arrive à créer une tension et on s’attend à tout moment qu’une catastrophe va se produire… si c’est le cas, faut lire vous-même ce petit bonbon
Je viens en tout cas de passer un très bon moment en sa compagnie.
The finishing school / À bonne école
Voilà une bonne piste de lecture qui m’a été suggérée par @Merlette.Présentation de l‘éditeur
L'action se déroule dans un collège très chic, en Suisse, près de Lausanne. Nés de parents fortunés, les élèves passent agréablement le temps en apprenant les arts de la mondanité et de l'écriture. Parmi eux, Chris, un rouquin de dix-sept ans, écrit un roman à l'inspiration libre sur le trio constitué par Mary, reine d'Ecosse, Darnley, son mari assassiné, et son secrétaire David Rizzio qui reçut cinquante-six coups de poignards. Son assurance et son brio rendent fou de jalousie Rowland Mahler, directeur de l'école, lui-même un romancier en herbe. Ce dernier pâlit, ne mange plus, sombre dans l'obsession et médite un meurtre : l'histoire passée de haine et de rivalité va-t-elle se répéter ? Et Chris va-t-il lui aussi finir trucidé ?
Muriel Spark enchaîne les morceaux de bravoure, manie la satire sans s'appesantir, touche aux sentiments les plus bas sans trop insister, bref s'amuse franchement des écrivains et de leur calvaire. Sous la surface brillante des choses (comme dans Les belles années de mademoiselle Brodie auquel ce roman fait penser), on devine des profondeurs plus sombres que le loch Ness. Finesse, humour, compassion : Muriel Spark est ici à son meilleur.
Cela fait toujours plaisir de retrouver la plume de Muriel Spark.
En dessous d’un décor paisible elle arrive à créer une tension et on s’attend à tout moment qu’une catastrophe va se produire… si c’est le cas, faut lire vous-même ce petit bonbon
Je viens en tout cas de passer un très bon moment en sa compagnie.
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Re: Muriel Spark
Pas encore lu celui-ci, peut-être une bonne piste pour renouer avec Muriel Spark.
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Arabella- Messages : 4810
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
Oui ! Muriel Spark ! Toujours beaucoup d'esprit et de bons sujets je trouve. Celui-là me tente bien aussi.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3604
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Muriel Spark
vous allez passer un très bon moment à Lausanne
Dernière édition par kenavo le Mar 2 Oct - 6:30, édité 1 fois
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Re: Muriel Spark
Je suis en train de la découvrir justement (A far cry from Kensington) et je crois que j'en lirais d'autres après, elle me plait assez.
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Muriel Spark
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Symposium / Le Banquet
J’adore ces romans dont on ne sait pas trop où l’auteur veut amener son lecteur… mais on ressent un frisson…
Tout au long de ce texte, il y a une tension et j’ai poursuivi avec l’idée qu’il allait se produire une grand « clash » qui n’a finalement pas eu lieu.
En tout cas pas de la façon dont je l’attendais. Mais l’histoire a quand même une chute étonnante et c'est jubilatoire !
Je pense que je ne connais très peu d’auteurs (et ils sont tous de nationalité anglaise) qui savent créer de telles atmosphères.
On y passe un si bon moment… dommage que je ne pense pas plus souvent à Muriel Spark.
Je vais la remettre tout en haut de ma liste d’auteurs à lire.
Un avis plus détaillé.
Symposium / Le Banquet
Voilà un bonbon acidulé, version anglaise. Avis aux amateurs.Présentation de l‘éditeur
Dix convives dans une élégante demeure londonienne savourent du faisan, alors que le maître d'hôtel sert discrètement du vin. La conversation roule sur un cambriolage, un mariage, une lune de miel. Le jeune époux de Margaret lui sourit avec admiration tandis que l'on s'inquiète du retard inexplicable d'Hilda Damien, l'invitée d'honneur de ce banquet.
Comme à son habitude, Muriel Spark, traite des thèmes universels de la condition humaine - le bien et le mal, l'honneur et la duplicité, le courage et la lâcheté - avec le style concis et impitoyable de l'auteur.
J’adore ces romans dont on ne sait pas trop où l’auteur veut amener son lecteur… mais on ressent un frisson…
Tout au long de ce texte, il y a une tension et j’ai poursuivi avec l’idée qu’il allait se produire une grand « clash » qui n’a finalement pas eu lieu.
En tout cas pas de la façon dont je l’attendais. Mais l’histoire a quand même une chute étonnante et c'est jubilatoire !
Je pense que je ne connais très peu d’auteurs (et ils sont tous de nationalité anglaise) qui savent créer de telles atmosphères.
On y passe un si bon moment… dommage que je ne pense pas plus souvent à Muriel Spark.
Je vais la remettre tout en haut de ma liste d’auteurs à lire.
Un avis plus détaillé.
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Muriel Spark
Un nom que j'ai déjà croisé, c'est bien de faire remonter le fil :-)
Aeriale- Messages : 11898
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Muriel Spark
A découvrir alors...pour moi aussi !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4293
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Muriel Spark
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Bang-bang You're Dead / Pan ! Pan ! tu es morte
« L'humour dévastateur » comme le dit la maison d’édition est en effet une bonne description. Muriel Spark a un humour bien à elle. Je ne pense pas avoir rencontré ce ton chez d’autres auteurs (par moment j’ai pensé à certains passages chez Patricia Highsmith).
Elle utilise une ironie très fine et lorsque ses personnages subissent un sort étrange, le lecteur se retrouve avec un sourire… peut-être un peu coupable, mais toujours avec beaucoup de plaisir.
J’adore les nouvelles de Muriel Spark (probablement plus que ses romans). On n’est jamais fixé quelle direction on va entamer, mais c’est sûr qu’il va y avoir une surprise… ou au moins un très bon moment de lecture !
Bang-bang You're Dead / Pan ! Pan ! tu es morte
Les nouvelles que je viens de lire de la part de Ian Rankin, se situent toutes à Édimbourg. Et dans l’une d’elle, il mentionne que Muriel Spark est née dans cette ville. Quoi de mieux que de continuer avec elle.Présentation de l'éditeur
L'humour dévastateur de Muriel Spark, l'observation aiguë du personnage et l'élégance du style sont tous en évidence dans cette collection d'histoires, dont certaines n'ont jamais paru auparavant sous forme de livre.
« L'humour dévastateur » comme le dit la maison d’édition est en effet une bonne description. Muriel Spark a un humour bien à elle. Je ne pense pas avoir rencontré ce ton chez d’autres auteurs (par moment j’ai pensé à certains passages chez Patricia Highsmith).
Elle utilise une ironie très fine et lorsque ses personnages subissent un sort étrange, le lecteur se retrouve avec un sourire… peut-être un peu coupable, mais toujours avec beaucoup de plaisir.
J’adore les nouvelles de Muriel Spark (probablement plus que ses romans). On n’est jamais fixé quelle direction on va entamer, mais c’est sûr qu’il va y avoir une surprise… ou au moins un très bon moment de lecture !
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