Jean-Baptiste Andrea

Jean-Baptiste Andrea, né le 4 avril 1971 à Saint-Germain-en-Laye, est un réalisateur, scénariste et écrivain français.


source et suite

Ma Reine

Présentation de l’éditeur
Vallée de l’Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l’école. Il est différent.

Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu’il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d’une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d’absolu.

Ma reine est une ode à la liberté, à l’imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.

Je voudrais vraiment prétendre que j’ai déniché ce livre autrement que par la mention d’un prix. Même si je l’avais aperçu lors de la parution, il ne m’avait pas fait plus d’effet que ça… ce n’est qu’en lisant qu’il avait remporté le Prix du premier roman je suis allée voir de plus près le résumé.


Quelle belle histoire, quel personnage principal, quels sentiments vécus lors de la lecture…

Je ressors avec plein d’enthousiasme pour ce « conte » qui m’a fait rire, pleurer et passer un extra bon moment !

Dans la présentation de l’éditeur je voudrais surtout retenir « tendre ». C’est tout à fait le mot pour l’attitude de l’auteur envers Shell, son jeune héros.

Il arrive à lui donner une voix si extraordinaire, après seulement quelques pages, j’avais envie de l’adopter

Voilà un début très prometteur… curieuse de la suite de cet auteur!

petit 'up' de ce fil - le poche vient de sortir

kenavo a écrit:petit 'up' de ce fil - le poche vient de sortir

Ah tiens, tu as bien fait! Ce fil m'est passée à côté et le thème me plait bien..

Je regarderai!

Des diables et des saints

Présentation de l’éditeur
Qui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste.
Il attend quelqu'un, qui descendra d'un train, un jour peut-être.
C'est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre.
On y croise des diables et des saints.
Et une rose.

J’avais tellement adoré son premier roman, Ma reine. D’après le résumé, le second, Cent millions d'années et un jour, ne me disait pas trop, ainsi je l’avais laissé de côté.

Depuis que Des diables et des saints est sortie je n’arrête pas d’apercevoir des louanges à droite et à gauche et je me suis dit que je devais tenter aussi… et c’est bien fait.

une fois encore, grand coup de cœur. Il me semble que Jean-Baptiste Andrea a la plume magique.

Les histoires qu’il invente sont extraordinaires, touchantes, donnent le grand sourire, beaucoup de larmes (pour moi en tout cas, les fins se font avec beaucoup de Kleenex)… mais que c’est beau !

Je dois avouer, une histoire d’orphelinat, au début je n’étais pas certaine d’y trouver mon compte. Mais après les premières pages j’aurais pu rester encore pour une centaine de pages en plus.

Merci d’en reparler, j’avais Ma reine sur ma Lal, c’est un auteur que je voulais lire depuis un moment....

je t'envie cette première lecture c'était un moment magique...

Des diables et des saints

Je ne sais trop expliquer pourquoi mais je suis restée en dehors de ce livre…Alors que beaucoup (pas seulement @kenavo !) s’accordent pour dire que c’est un chef-d’œuvre  
Pour ma part, je n’ai pas du tout été emportée par l’écriture de Jean-Baptiste Andrea et l’histoire m’a semblé prévisible et fabriquée. 
Je l’ai lu en spectatrice, sans être vraiment touchée. 
Je regrette que ma première rencontre avec cet auteur se soit passée ainsi, je tenterai peut-être une autre lecture, avec Ma reine.

c'est dommage, mais on le sait bien, on ne peut pas aimer tous les mêmes livres
si tu veux lui donner encore une chance, Ma reine vaut certainement la lecture...
mais sinon, il y a tant d'autres livres/auteurs à découvrir

Liseron a écrit:Des diables et des saints

Je ne sais trop expliquer pourquoi mais je suis restée en dehors de ce livre…Alors que beaucoup (pas seulement @kenavo !) s’accordent pour dire que c’est un chef-d’œuvre  
Pour ma part, je n’ai pas du tout été emportée par l’écriture de Jean-Baptiste Andrea et l’histoire m’a semblé prévisible et fabriquée. 
Je l’ai lu en spectatrice, sans être vraiment touchée. 

Ben voilà, c'est à peu près les mots que j'emploierais pour décrire son dernier roman.. Prévisible et fabriqué. Lu sans  émotion :-( 

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Le récit se déroule sur plusieurs décennies, dans l'Italie bousculée du 20eme siècle. Mimo, fils d'un tailleur de pierre atteint de nanisme, rencontre dans un cimetière Viola, enfant fantasque et rebelle. Mais tout les sépare et principalement leur milieu, elle étant la petite dernière d'une famille de nobles alors que celle de Mimo tire le diable par la queue. Ces deux là vont cependant passer leur vie à se chercher, se quitter, se retrouver, comme deux aimants incontrolables, sans jamais ou presque parvenir à se rejoindre. Il connaitra la gloire et la richesse grâce à ses dons de sculpteur et elle perdra ses rêves. Jusqu'à cette fin, qui j'avoue m'a laissée pantoise. 

Jean-Baptise Andrea a voulu imbriquer son histoire dans la grande Histoire. On traverse avec eux la période du fascisme, le chaos qui s'ensuivit, les opportunismes et les règlements de comptes inhérents. L'idée de départ est certainement bonne et tous les ingrédients sont là pour plaire au plus grand nombre. Un style fluide, des anecdotes, des rebondissements, une touche de symbolisme. Mais l'ensemble m'a paru placardé, comme si l'auteur voulait suivre un canevas et intégrer plusieurs éléments dans son intrigue tout en hésitant sur le choix. 

Conte, récit historique ou allégorie de l'Art? Trop de tout qui nuit à la crédibilité. A force de revirements, de chassés croisés que je n'ai pas toujours compris (Mimo qui joue le jeu des fascistes puis subitement refuse les honneurs. Viola l' idéaliste qui se case avec un sale type et renie ses idéaux) J'ai fini par me lasser sans pouvoir m'attacher à eux ni croire à leurs aspirations, leurs rêves de grandeur, encore moins à leur amour- amitié. Viola m'a plutôt exaspérée avec ses humeurs d'enfant gâtée, quant à Mimo, il  m'a semblé davantage intéressé par la reconnaissance que passionné par son art!   

C'est un livre qui séduit sans doute mais dans lequel tout est mesuré, construit, convenu. Il m'a manqué la fougue, un peu de chair, un début d'étincelle, quelque chose qui vienne directement du coeur et nous fasse vibrer un peu. J'ai fini ces 600 pages dans l'ennui total et ma méfiance face à tous ces Prix ne va pas s'arranger. Consensuel et bien ciblé en tout cas, mais pas pour moi.

le nombre de pages m'a retenu de tenter cette lecture... en plus je n'étais pas très partante pour découvrir
il y a des auteurs qu'on "perd" en cours de route, je ne pense pas que je vais retenter un autre livre de Jean-Baptiste Andrea

Tu confirmes effectivement la première impression que j’ai eue en lisant cet auteur…

kenavo a écrit:le nombre de pages m'a retenu de tenter cette lecture...

C’est un des points qui m’a dérangée. Trop de longueurs…Emporté par son sujet, il a voulu trop en mettre je trouve..

Liseron a écrit:Tu confirmes effectivement la première impression que j’ai eue en lisant cet auteur…

En tout cas, je ne pense pas le relire! Dommage, je l’ai écouté en interview, il est plutôt sympathique et son propos était bien vu. Mais ça n’a pas fonctionné chez moi..

Il doit d ailleurs venir au dîner annuel de ma librairie à Cagnes ( Elles ne savaient pas qu’il aurait le Goncourt quand elles l’ont invité! ) et je rate l’occasion puisqu’on sera absents ce week-end. (Mais je suis moins déçue du coup :p )