François Emmanuel
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François Emmanuel
François Emmanuel (nom de plume de François-Emmanuel Tirtiaux), né à Fleurus en Belgique le 3 septembre 1952, quatrième d’une famille de cinq enfants, est un écrivain belge, d'expression française.
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Re: François Emmanuel
Ana et les ombres
Je dirais que je suis une « inconditionnelle » de François Emmanuel. En tout cas il fait partie de quelques auteurs dont j’ai lu une grande partie de leurs œuvres. J’étais donc très contente de voir du nouveau de lui.Présentation de l’éditeur
Dans les Andes péruviennes, un accident interrompt le voyage d'Ana Satkine, jeune archéologue française qui vient de mettre au jour des sépultures de la civilisation chachapoyas. Sujette à d'importants vertiges, recueillie par des villageois, soignée par un guérisseur andin, elle demeure quelques semaines dans une zone létale, proche des limbes. Telle l'âme de ces princesses momifiées qu'elle accompagnait vers le musée de Lima, Ana flotte désormais entre les mondes.
De retour en France, quelques années plus tard, elle va tenter de conjurer les effets de cette dérive andine auprès d'un ami de son père. Dans la confidence son passé resurgit et avec lui l'ombre de ceux qu'elle a aimés et perdus.
Portrait sensible et hypnotique d'une femme à la grâce fragile, partition virtuose à double portée, Ana et les ombres inscrit son voyage aux marges du réel dans une culture séculaire qui a intégré au vivant "la douce charge des morts".
Ce voyage au Pérou ne m’a pas tout à fait réussi. Déjà que j’ai souvent du mal avec la littérature de l’Amérique latine, cela ne s’est pas amélioré avec une vue européenne.
Point de vue écriture, il n’y a rien à dire, j’adore toujours autant l’auteur pour sa plume extraordinaire. Mais ce parcours de l’héroïne m’est resté un peu trop étrange.
J’ai bien aimé la partie du retour, les moments qu’elle passe avec un ami de son père. Mais cela ne fait qu’un tiers du livre… trop peu pour m’enthousiasmer.
Voici un commentaire plus convaincant.
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Re: François Emmanuel
J'avais lu un de ses livres. Mais une lecture trop brève pour me convaincre. Il écrit souvent des romans courts, non?
Cheyenn
Le narrateur, réalisateur de documentaires, vient de terminer un film sur le monde des SDF, lorsqu' il apprend le meurtre de l'un d'eux dont le regard perçant l'avait troublé, un certain Cheyenn. Commence alors pour lui un travail de mémoire, une sorte d'enquête parallèle, non pour déterminer le nom du ou des coupables, mais dans le but de redonner sa dignité perdue à cet homme dont il ne sait rien.
J'ai lu ce court récit sans déplaisir car l'auteur aborde le thème de l'identité de ces êtres dénués de liens sociaux avec beaucoup de sensibilité et une pudeur qui forcent le respect. Aucun voyeurisme ni pathos dans ces quelques pages mais un respect de l' homme capté au milieu de la sauvagerie des grandes villes, une attention faite d'empathie et d'un certain remords envers celui qu'il n'a pas su 'voir' en temps voulu. Mais cent pages c'est bien court pour donner une dimension à un homme, il en reste surtout l'approche d'un cinéaste scrupuleux pour qui chaque être détient sa propre histoire. Jolie démarche, je retiens ce nom pour une lecture plus fournie..
Cheyenn
Le narrateur, réalisateur de documentaires, vient de terminer un film sur le monde des SDF, lorsqu' il apprend le meurtre de l'un d'eux dont le regard perçant l'avait troublé, un certain Cheyenn. Commence alors pour lui un travail de mémoire, une sorte d'enquête parallèle, non pour déterminer le nom du ou des coupables, mais dans le but de redonner sa dignité perdue à cet homme dont il ne sait rien.
J'ai lu ce court récit sans déplaisir car l'auteur aborde le thème de l'identité de ces êtres dénués de liens sociaux avec beaucoup de sensibilité et une pudeur qui forcent le respect. Aucun voyeurisme ni pathos dans ces quelques pages mais un respect de l' homme capté au milieu de la sauvagerie des grandes villes, une attention faite d'empathie et d'un certain remords envers celui qu'il n'a pas su 'voir' en temps voulu. Mais cent pages c'est bien court pour donner une dimension à un homme, il en reste surtout l'approche d'un cinéaste scrupuleux pour qui chaque être détient sa propre histoire. Jolie démarche, je retiens ce nom pour une lecture plus fournie..
Aeriale- Messages : 11827
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: François Emmanuel
oui, en effet, ses romans sont le plus souvent très courts...Aeriale a écrit:J'avais lu un de ses livres. Mais une lecture trop brève pour me convaincre. Il écrit souvent des romans courts, non?
La partie d'échecs indiens est une histoire qui se prend un peu plus de temps (267 pages), mais sinon, tous les autres se retrouvent dans les 130-150 pages
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