Maha Harada
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Maha Harada
Historienne de l’art, conservatrice et romancière, Harada Maha est née en 1962 à Tôkyô.
Son premier roman, Dans l’attente de bonnes nouvelles, s’est vu décerner le Japan Love Story Award, vendu à plus de 370 000 exemplaires, il est aussi adapté au cinéma.
Elle reçoit en 2012 et le 25e prix Yamamoto Shugorô pour La Toile du Paradis.
Source : Editeur
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George Gershwin
Re: Maha Harada
La toile du paradis
Lors de la parution j’ai vu passer cette couverture et je me suis dit – tiens, cela me rappelle quelque chose...Présentation de l’éditeur
Deux spécialistes du Douanier Rousseau sont conviés par un énigmatique collectionneur dans sa demeure de Bâle pour authentifier une œuvre du peintre.
Commence alors un véritable jeu de piste avec pour seul point de départ un récit anonyme en sept chapitres relatant les dernières années de la vie de l’artiste.
Coupés du monde et partageant leur amour pour la peinture, Orie, jeune historienne de l’art japonaise, et Tom, assistant-conservateur au MoMA de New York, découvrent le mystère stupéfiant de la genèse d’un tableau célèbre – et les perturbantes zones d’ombre du monde de l’art.
En connaisseuse passionnée de la peinture de Rousseau, l’auteur compose une enquête-puzzle autour de la figure émouvante d’un artiste totalement dévoué au rêve et à la vision qui l’habitent. Un roman qui ne s’adresse pas uniquement aux amateurs de peinture mais tout simplement aux amateurs de beauté, et de mystère.
Mais comment est-ce que je n’ai pas reconnu tout de suite qu’il s’agit d’un extrait d'un tableau de Henri Rousseau? Aïe....
Heureusement je suis tombée sur un commentaire où j’ai déniché le nom du peintre et il n’y avait plus moyen de me retenir pour lire ce roman.
La couverture a été choisie en effet pas fortuitement, Maha Harada parle de Rousseau, de sa dévotion pour sa peinture et naturellement de son dernier tableau Le Rêve.
Mais avant tout il y a ces deux passionnés pour Rousseau et leur chemin qui va les amener à Bâle. Leur séjour dans la ville et leurs visites dans la villa de cet énigmatique Beyler forment le centre de cette histoire, tissée autour de la peinture mais aussi d’un récit qui raconte les dernières années du peintre.
Un vrai jeu de piste qui m’a procuré un très bon moment et surtout j’ai envie de retrouver les images de Rousseau…
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George Gershwin
Re: Maha Harada
Encore un qui me plait bien..... Rousseau, Bâle, Beyeler ........
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Maha Harada
en fait, dans le roman le personnage du collectionneur se nomme Beyler... je ne saurais pas dire pourquoi l'auteur a choisi Bâle et un nom si similaire pour parler de ce collectionneur... au début j'ai aussi pensé qu'il s'agissait de Ernst Beyeler... mais non, ce Beyler est très peu sympathique, on ne mentionne nulle part le fondation... mais je n'ai trouvé dans aucun commentaire pourquoi elle a choisi ces similitudes?domreader a écrit:Beyeler ........
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George Gershwin
Re: Maha Harada
Ah le voilà ce roman qui t'a fait verserquelques larmes ! Il a l'air sympa.
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Maha Harada
ce ne sera pas mon livre de l'année... mais comme tu dis, sympa
en plus je suis toujours bon public quand cela parle d'art
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George Gershwin
Re: Maha Harada
Couverture : Henri Rousseau (1844-1910) : Le Rêve, 1910. The Museum of Moderne Art. A droite : édition japonaise.
- La Toile du Paradis (Rakuen no kanvasu (楽園のカンヴァス, 2014). Traduit du japonais par Claude Michel-Lesne en 2018. 316 pages. Editions Picquier.
1983. Deux experts (un homme et une femme, la parité est respectée) reconnus dans le monde de l'art sont invités par un mystérieux collectionneur Suisse, Konrad Beyler :
(page 51 ; dire que nul ne l'a jamais entrevu, c'est évidemment très excessif : il ne vit pas tout seul sur une île déserte depuis sa naissance... On comprend ce que l'auteur a voulu dire, on ne va pas trop chipoter)."Un légendaire collectionneur dont tout le monde connaît le nom, mais que nul n'a jamais entrevu. L'homme posséderait de nombreuses toiles impressionnistes et modernes, quoique personne ne sache précisément quels tableaux se cachent dans sa collection."
Certaines rumeurs évoquent des provenances douteuses pour certaines de ces oeuvres, acquises dans les turbulences de la Seconde Guerre Mondiale...
Tom Brown est le conservateur général de la section des peintures et sculptures du MoMA. Alors que c'est visiblement lui qui aurait dû recevoir l'invitation du collectionneur Suisse, probablement du fait d'une erreur typographique, c'est son sous-fifre (néanmoins très compétent - si le diplôme veut dire quelque chose, puisqu'il a un doctorat...), Tim Brown, assistant conservateur, qui reçoit l'invitation !
Tom étant parti en vacances, ni une ni deux, Tim va faire comme si c'était bien lui qui était invité et prendre l'avion pour la Suisse.
En effet, comme le MoMA prépare une rétrospective du Douanier Rousseau, Konrad Beyler propose d'y "présenter le chef-d'oeuvre le plus secret du peintre, dont M. Beyler jouit de la propriété." (page 52).
Quel est donc ce mystérieux tableau ?
L'autre personne invitée est Hayakawa Orie, une jeune (et forcément jolie) Japonaise spécialiste du Douanier.
Tous deux devront déterminer si la mystérieuse oeuvre que le non moins mystérieux collectionneur va leur montrer est authentique ou pas. Pour cela, nos deux héros devront lire sept chapitres, au rythme d'un par jour, d'un mystérieux livre...
Forcément, puisque cela n'est vraiment pas la meilleure façon de faire..."Trancher sans examiner le tableau en détail, mais au fil de la lecture d'un récit. La méthode d'expertise ne s'était encore jamais vue, ni pratiquée nulle part." (page 101).
À tous ces ingrédients romanesques, ajoutons Interpol, un avocat pas forcément très honnête, et puis d'autres acteurs plus ou moins cachés qui aimeraient mettre la main sur l'oeuvre pour des raisons diverses (que l'on découvrira), et exercent des pressions en coulisses...
Le roman va permettre au lecteur de mieux connaître certains épisodes de la vie du Douanier - enfin, en se demandant parfois quelle est la part du vrai et du faux, mais finalement qu'importe si cela incite le lecteur à s'intéresser à un peintre, sa vie, son oeuvre...
L'histoire est donc un peu tarabiscotée (mais après tout, cela fait une partie de son intérêt) ; côté style, c'est "fonctionnel" ; le livre se lit facilement, ce n'est pas désagréable du tout (pour rejoindre l'avis de Kenavo).
eXPie- Messages : 780
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Maha Harada
Ah oui, ça a l'air intéressant, je vais le noter dans un coin.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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