Paul Auster
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Re: Paul Auster
Ah non les filles, ça c'est facebook et on oublie tout!
Moi je veux des beaux résumés bien retranscrits comme celui-ci, et je me dis que j'ai peut-être loupé quelque chose. (Je l'avais lâchement abandonné)
Merci Epi, je n'ai peut être pas assez lu de bouquins de lui pour saisir tous les clins d' oeil!!
Moi je veux des beaux résumés bien retranscrits comme celui-ci, et je me dis que j'ai peut-être loupé quelque chose. (Je l'avais lâchement abandonné)
Merci Epi, je n'ai peut être pas assez lu de bouquins de lui pour saisir tous les clins d' oeil!!
Aeriale- Messages : 11757
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Paul Auster
Comme si tu n'écrivais pas des commentaires à rallonge sur Facebook !
Tu m'aurais dit Twitter, j'aurais compris !
T'es pas drôle !
ou...
T'as les foies !
Tu m'aurais dit Twitter, j'aurais compris !
T'es pas drôle !
ou...
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7099
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Paul Auster
Et toi t'as encore l'effet de la Caipirinha d'hier soir
Aeriale- Messages : 11757
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Paul Auster
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7099
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Paul Auster
Je te rassure, je n'en ai pas lu beaucoup non plus (5 je crois) et je ne connaissais pas tous les personnages, d'où la recherche. En tout cas, ça m'a donné drôlement envie de lire Le voyage d'Anna Blume.Aeriale a écrit:Merci Epi, je n'ai peut être pas assez lu de bouquins de lui pour saisir tous les clins d' oeil!!
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Paul Auster
- Dans le scriptorium -
Lu en janvier 2017
J'apprécie l'écriture de Paul Auster.
De l'intrigue de ce roman émane comme une sensation d'étrangeté mais aussi de situation paranormale un peu cauchemardesque.
La fin du roman nous éclaire sur le sort de Monsieur Blank... Je l'aime bien cette fin !
Un livre étonnant et intriguant !
Lu en janvier 2017
J'apprécie l'écriture de Paul Auster.
De l'intrigue de ce roman émane comme une sensation d'étrangeté mais aussi de situation paranormale un peu cauchemardesque.
La fin du roman nous éclaire sur le sort de Monsieur Blank... Je l'aime bien cette fin !
Un livre étonnant et intriguant !
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“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1046
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 48
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Paul Auster
Bon alors je ne suis pas la seule à l'avoir aimé ce livre, ça me rassure !
La fin est terrible !
La fin est terrible !
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Paul Auster
Oui... terrible...
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“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1046
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 48
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Paul Auster
-4321-
Comment décrire ce roman? Tout a déjà dû être dit sur son principe, sa démesure, son originalité et sa puissance. Voilà la fabuleuse épopée d'un jeune new yorkais né dans les années 50 (En 47 exactement, même origines juives et même tracé que l'auteur) Ferguson, déclinée en quatre versions différentes selon les aléas ou choix de vie, mais qui aurait préservé l'essentiel de sa personnalité et dont les principes de base, loyauté, rigueur morale, recherche de vérité, seraient elles restés identiques.
Tout commence par l'arrivée du grand père au début de siècle, émigré russe, débarqué à Ellis Island avec quelques roubles cachés dans la doublure de son manteau, dont le nom Reznikoff aux résonances trop slaves (passage désopilant) suggéré plus américain en Rockfeller par un compatriote, est transformé en Ferguson lorsqu'il est interrogé à l'immigration ( il ne s'en souvient plus, et l'officier traduit phonétiquement le "j'ai oublié" yiddish :- )
Une légende? Peut-être bien, mais elle donne le ton de ce livre impossible à résumer, où seules quelques constantes émergent et forment la trame centrale. Dans chaque récit, le père dirige un magasin d'électro-ménager, la mère Rose est photographe, les deux oncles magouillent sur le dos du commerce familial, et autour gravitent les aïeuls, tantes (Mildred principalement) et les cousins ou amis. Les trajectoires de chacun vont juste bifurquer selon la réussite ou non du père, de la mère, les remariages de sa soeur Mildred, ou le départ des oncles.
Que serait il advenu si...Incroyable enchevêtrement de circonstances, tours et détours de l'existence, hasards de la vie. Auster renoue ici avec ce thème qui lui est cher, s'interroge sur les destinées, et joue avec les circonstances tout en les resituant (et c'est ce qui est le plus fort) dans un contexte historique, celui de l'Amérique de sa jeunesse, fragilisée à l'après guerre, en quête d'absolu, où tout était à reconstruire et tout à inventer. Une Amérique violente et engagée, en pleine révolte, bousculée par ses émeutes raciales et identitaires, ouverte à tous les possibles.
J'ai adoré suivre (ou plutôt tenter de) ces quatre variations du héros, personnage à multiples facettes mais complémentaires, tantôt écrivain, journaliste ou poète, et toujours fou amoureux d'Amy, l' amante, son double ou sa soeur. On peut se perdre dans les dédales, trébucher sur un nom, se questionner. On peut aussi chercher à relier, vérifier un fait, approfondir un détail. Ce roman mastodonte ne laisse pas le lecteur passif, et tant mieux. Il faut faire fi des embuches et confiance à l'écrivain, se laisser guider par ce diable de Paul Auster, magicien orchestrant le tout avec une maîtrise époustouflante. Quel homme et quel auteur que je découvre à chaque fois un peu plus. Subjuguée, je suis! Ne le loupez pas surtout
Comment décrire ce roman? Tout a déjà dû être dit sur son principe, sa démesure, son originalité et sa puissance. Voilà la fabuleuse épopée d'un jeune new yorkais né dans les années 50 (En 47 exactement, même origines juives et même tracé que l'auteur) Ferguson, déclinée en quatre versions différentes selon les aléas ou choix de vie, mais qui aurait préservé l'essentiel de sa personnalité et dont les principes de base, loyauté, rigueur morale, recherche de vérité, seraient elles restés identiques.
Tout commence par l'arrivée du grand père au début de siècle, émigré russe, débarqué à Ellis Island avec quelques roubles cachés dans la doublure de son manteau, dont le nom Reznikoff aux résonances trop slaves (passage désopilant) suggéré plus américain en Rockfeller par un compatriote, est transformé en Ferguson lorsqu'il est interrogé à l'immigration ( il ne s'en souvient plus, et l'officier traduit phonétiquement le "j'ai oublié" yiddish :- )
Une légende? Peut-être bien, mais elle donne le ton de ce livre impossible à résumer, où seules quelques constantes émergent et forment la trame centrale. Dans chaque récit, le père dirige un magasin d'électro-ménager, la mère Rose est photographe, les deux oncles magouillent sur le dos du commerce familial, et autour gravitent les aïeuls, tantes (Mildred principalement) et les cousins ou amis. Les trajectoires de chacun vont juste bifurquer selon la réussite ou non du père, de la mère, les remariages de sa soeur Mildred, ou le départ des oncles.
Que serait il advenu si...Incroyable enchevêtrement de circonstances, tours et détours de l'existence, hasards de la vie. Auster renoue ici avec ce thème qui lui est cher, s'interroge sur les destinées, et joue avec les circonstances tout en les resituant (et c'est ce qui est le plus fort) dans un contexte historique, celui de l'Amérique de sa jeunesse, fragilisée à l'après guerre, en quête d'absolu, où tout était à reconstruire et tout à inventer. Une Amérique violente et engagée, en pleine révolte, bousculée par ses émeutes raciales et identitaires, ouverte à tous les possibles.
J'ai adoré suivre (ou plutôt tenter de) ces quatre variations du héros, personnage à multiples facettes mais complémentaires, tantôt écrivain, journaliste ou poète, et toujours fou amoureux d'Amy, l' amante, son double ou sa soeur. On peut se perdre dans les dédales, trébucher sur un nom, se questionner. On peut aussi chercher à relier, vérifier un fait, approfondir un détail. Ce roman mastodonte ne laisse pas le lecteur passif, et tant mieux. Il faut faire fi des embuches et confiance à l'écrivain, se laisser guider par ce diable de Paul Auster, magicien orchestrant le tout avec une maîtrise époustouflante. Quel homme et quel auteur que je découvre à chaque fois un peu plus. Subjuguée, je suis! Ne le loupez pas surtout
Aeriale- Messages : 11757
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Paul Auster
Cela donne très envie, malgré le nombre de pages.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Paul Auster
wow... quel commentaire... cela donne en effet très, très, très envie...
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Paul Auster
Arabella a écrit:Cela donne très envie, malgré le nombre de pages.
kenavo a écrit:wow... quel commentaire... cela donne en effet très, très, très envie...
Je suis vraiment contente si c'est le cas! Et dommage, je me rends compte que j'ai oublié pas mal de choses, notamment de parler des références aux auteurs qui ont forgé sa plume, qui l'ont inspiré, aux films qui l'ont marqué (beaucoup de cinéastes français, d'ailleurs) aux sportifs de sa génération ( en base ball et basket, en général, des passages où il s'étend un peu trop d'ailleurs, mais on peut survoler) des clins d'oeil à certains personnages ou lieux de ses précédents romans (Le Moon Palace et Marco Fogg, D Zimmer etc)
Bref, un bel hommage à tout un pan de l'histoire musicale, artistique et culturelle de notre passé commun et rien que pour cette balade, il vaut déjà lourd. Sans parler de celui fait à Paris (il aime la France, c'est clair) et surtout à sa chère ville de New York, ses cafés, ses théâtres, ses rues et la frénésie dévorante qui peut s'emparer d'un jeune étudiant lorsqu'il la découvre.
@Kenavo, tu vas adorer, c'est plus que certain. Malgré les 1000 pages!
Aeriale- Messages : 11757
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Paul Auster
surtout qu'en anglais je n'ai qu'à lire 880 pagesAeriale a écrit:@Kenavo, tu vas adorer, c'est plus que certain. Malgré les 1000 pages!
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Paul Auster
kenavo a écrit:surtout qu'en anglais je n'ai qu'à lire 880 pagesAeriale a écrit:@Kenavo, tu vas adorer, c'est plus que certain. Malgré les 1000 pages!
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Paul Auster
Ha ha, t'es une maligne, toi!
On peut toujours suivre chaque récit d'un coup, puis revenir au suivant (Ils sont parfaitement numérotés) ça devrait paraître moins lourd à aborder, mais ça enlèverait tout le charme, dommage!
Allez, je t'attends sur le fil
On peut toujours suivre chaque récit d'un coup, puis revenir au suivant (Ils sont parfaitement numérotés) ça devrait paraître moins lourd à aborder, mais ça enlèverait tout le charme, dommage!
Allez, je t'attends sur le fil
Aeriale- Messages : 11757
Date d'inscription : 30/11/2016
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