Paul Auster
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Re: Paul Auster
Moi aussi je serai ravie de retrouver Paul Auster...Je vais peut-être attendre la parution en poche, pour le coup ça va faire encore plus de pages
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
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Re: Paul Auster
ce n'est pas prévu pour aujourd'hui ou demain... trop d'autres tentations à l'instant... mais il se trouve déjà sur ma PAL où plutôt dans ma liseuseAeriale a écrit:Allez, je t'attends sur le fil
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George Gershwin
Re: Paul Auster
Oui c'est vraiment tentant après ce commentaire ! mais je vais le garder dans un coin de ma tête pour plus tard, sûrement bien plus tard. Il faudra attendre la retraite car ma pauvre tête ne sera pas en mesure de rester concentrée sur la longueur en suivant 4 récits .
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3624
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Re: Paul Auster
Illustrations : Isol (version anglaise) / Jean Claverie (version française)
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Auggie Wren’s Christmas Story / Le Noël d’Auggie Wren
Dès que j’ai eu fait connaissance avec Auggie Wren, il était un de mes personnages préférés des créations de Paul Auster. Fort probable à cause de Harvey Keitel qui l’a incorporé si sympathiquement dans les adaptations.
Mais en tout cas, cette histoire appartient à l’univers d’Auggie et même si elle ne prend que quelques pages, je me retrouvais tout de suite dans cette partie de Brooklyn, qu’on connaît si bien si on a lu quelques romans d’Auster.
On va partager un Noël à part à ces côtés et de mon côté, ce n’est pas la première fois et certainement pas la dernière fois que j’ai lu cette nouvelle
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Auggie Wren’s Christmas Story / Le Noël d’Auggie Wren
Présentation de l’éditeur
Je tiens ce récit d'Auggie Wren. Comme il n'y fait pas très bonne figure, en tout cas pas aussi bonne qu'il le souhaiterait, il m'a demandé de ne pas citer son vrai nom. A part cela, toute l'histoire du portefeuille perdu, de la vieille aveugle et du repas de Noël est décrite ici telle qu'il me l'a racontée. Il y a maintenant près de onze ans que nous nous connaissons, Auggie et moi. Il travaille derrière le comptoir d'un marchand de cigares dans Court Street, au coeur de Brooklyn, et comme cette boutique est la seule où l'on peut trouver les petits cigares hollandais que j'aime fumer, j'y vais assez souvent.
Dès que j’ai eu fait connaissance avec Auggie Wren, il était un de mes personnages préférés des créations de Paul Auster. Fort probable à cause de Harvey Keitel qui l’a incorporé si sympathiquement dans les adaptations.
Mais en tout cas, cette histoire appartient à l’univers d’Auggie et même si elle ne prend que quelques pages, je me retrouvais tout de suite dans cette partie de Brooklyn, qu’on connaît si bien si on a lu quelques romans d’Auster.
On va partager un Noël à part à ces côtés et de mon côté, ce n’est pas la première fois et certainement pas la dernière fois que j’ai lu cette nouvelle
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Re: Paul Auster
4 3 2 1
J'ai découvert Paul Auster il y a déjà un long moment, j'avais beaucoup apprécié certains de ses livres, et puis moins d'autres, plus récents, et je n'ai plus lus les tous derniers. 4321 a donc été l'occasion de me remettre dans l'univers de l'auteur new-yorkais, dans un livre impressionnant par la taille.
Malgré le nombre important de pages, le roman se lit rapidement, il est prenant, très efficace dans sa manière de construire les intrigues et leurs imbrications. Archibald Ferguson, personnage principal, de quatre récits de « vies parallèles », qui auraient pu être si certains petits événements, certaines petites décisions eussent été autres, résume sans doute la jeunesse de Paul Auster, l'univers dans lequel il a grandit, est devenu adulte. Au final, malgré le nombre de pages du livre, il est resté pour moi plus un concept qu'une vraie personne, du fait peut-être de toutes ces variations autour de son existence, de toutes les combinaisons des possibles : même la mort n'est finalement qu'un état passager, puisqu'on retrouve Archie en pleine forme dans le chapitre suivant, vivant une vie légèrement différente. L'intérêt du livre vient à mon sens plus du climat d'une époque, des événements. Paul Auster condense l'essentiel de la vie de son pays, et de la façon dont les gens de son âge ont pu les ressentir.
Sa vision n'a rien d'idyllique, c'est même plutôt noir, et sans grand espoir de changements, en particulier dans les mentalités. Par exemple, même si les Noirs peuvent exprimer leurs revendications, et obtenir quelques avancées dans les lois, la violence, policière ou celle des simples citoyens, est toujours aussi forte, et une montée de haine entre les deux communautés semble se poser comme indépassable. Les contestations qui ont ébranlé la société dans le troisième quart du XXe siècle, n'ont pas pu détrôner les pouvoirs en place, et au final ont plus abouti à des toilettages de surface qu'à un autre modèle de société. Archie, qui est plus un observateur qu'un acteur direct, se met toujours, d'une façon ou d'une autre, en retrait, essayant de trouver, tant bien que mal, une place acceptable pour lui-même, dans un univers violent et profondément inégalitaire.
C'est prenant et très bien fait, même si au final, le décor et les événements décrits par le livre sont relativement connus, par moments pas si loin du cliché (les parties à Paris et à Londres, par exemple), et que la construction d'ensemble est peut-être un peu artificielle, en particulier à la fin, lorsque son personnage explicite le principe qui a présidé à la conception du roman. Mais c'est globalement réussi, l'enchevêtrement des récits marche la plupart du temps très bien, au point où on ne sait plus quel numéro du personnage a fait ou vécu quelque chose, mais que c'est sans importance, parce que le tableau global est le plus essentiel, l'impression d'ensemble. En revanche, la fin des trois « avatars » est un peu trop mécanique à mon sens. Ce ne sera donc pas pour moi le grand roman américain-bilan de cette époque, mais un livre bien fait et agréable à lire, qui me donne envie de redonner sa chance à Paul Auster.
J'ai découvert Paul Auster il y a déjà un long moment, j'avais beaucoup apprécié certains de ses livres, et puis moins d'autres, plus récents, et je n'ai plus lus les tous derniers. 4321 a donc été l'occasion de me remettre dans l'univers de l'auteur new-yorkais, dans un livre impressionnant par la taille.
Malgré le nombre important de pages, le roman se lit rapidement, il est prenant, très efficace dans sa manière de construire les intrigues et leurs imbrications. Archibald Ferguson, personnage principal, de quatre récits de « vies parallèles », qui auraient pu être si certains petits événements, certaines petites décisions eussent été autres, résume sans doute la jeunesse de Paul Auster, l'univers dans lequel il a grandit, est devenu adulte. Au final, malgré le nombre de pages du livre, il est resté pour moi plus un concept qu'une vraie personne, du fait peut-être de toutes ces variations autour de son existence, de toutes les combinaisons des possibles : même la mort n'est finalement qu'un état passager, puisqu'on retrouve Archie en pleine forme dans le chapitre suivant, vivant une vie légèrement différente. L'intérêt du livre vient à mon sens plus du climat d'une époque, des événements. Paul Auster condense l'essentiel de la vie de son pays, et de la façon dont les gens de son âge ont pu les ressentir.
Sa vision n'a rien d'idyllique, c'est même plutôt noir, et sans grand espoir de changements, en particulier dans les mentalités. Par exemple, même si les Noirs peuvent exprimer leurs revendications, et obtenir quelques avancées dans les lois, la violence, policière ou celle des simples citoyens, est toujours aussi forte, et une montée de haine entre les deux communautés semble se poser comme indépassable. Les contestations qui ont ébranlé la société dans le troisième quart du XXe siècle, n'ont pas pu détrôner les pouvoirs en place, et au final ont plus abouti à des toilettages de surface qu'à un autre modèle de société. Archie, qui est plus un observateur qu'un acteur direct, se met toujours, d'une façon ou d'une autre, en retrait, essayant de trouver, tant bien que mal, une place acceptable pour lui-même, dans un univers violent et profondément inégalitaire.
C'est prenant et très bien fait, même si au final, le décor et les événements décrits par le livre sont relativement connus, par moments pas si loin du cliché (les parties à Paris et à Londres, par exemple), et que la construction d'ensemble est peut-être un peu artificielle, en particulier à la fin, lorsque son personnage explicite le principe qui a présidé à la conception du roman. Mais c'est globalement réussi, l'enchevêtrement des récits marche la plupart du temps très bien, au point où on ne sait plus quel numéro du personnage a fait ou vécu quelque chose, mais que c'est sans importance, parce que le tableau global est le plus essentiel, l'impression d'ensemble. En revanche, la fin des trois « avatars » est un peu trop mécanique à mon sens. Ce ne sera donc pas pour moi le grand roman américain-bilan de cette époque, mais un livre bien fait et agréable à lire, qui me donne envie de redonner sa chance à Paul Auster.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Paul Auster
Merci pour ton commentaire @arabella ! Comme toi, j'ai beaucoup lu Paul Auster autrefois et puis plus du tout...Je vais remettre ce titre en haut de ma LAL !
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Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Paul Auster
Oui, ce n'est évidemment pas Le grand roman américain bilan, mais il est très bien construit, et on suit avec plaisir ces 4 variations d'Archie.
Un très bon souvenir!
Un très bon souvenir!
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Paul Auster
Paul Auster - Le jeu du hasard
Paul Auster est une plume majeure de la littérature américaine. Ponctué d’interventions de son épouse Siri Hustvedt, sa principale critique depuis maintenant trente ans, de Wim Wenders ou de l’artiste Sam Messer, ce documentaire explore l’aspect politique de son oeuvre. "Que serait devenue notre existence si... ?" C'est la question que se pose l’écrivain américain Paul Auster dans sa dernière parution, 4 3 2 1. Au fil des pages de ce roman monumental, il raconte l’histoire d’Archibald Isaac Ferguson, jeune homme d’origine juive né en 1947, dont la famille vit dans le New Jersey. L’occasion pour l’écrivain d’inaugurer un dispositif narratif inédit en déclinant quatre scénarios possibles pour son personnage, dont la somme dessine un portrait d'une grande profondeur, avec l'histoire des États-Unis en toile de fond. Un héros, quatre trajectoires, une myriade de possibilités et de chemins à emprunter qui vont modeler son existence. Ponctué d’interventions de son épouse Siri Hustvedt, sa principale critique depuis maintenant trente ans, de Wim Wenders ou de l’artiste Sam Messer, ce documentaire explore l’aspect politique de l’œuvre de Paul Auster. Fervent opposant à Donald Trump, l’auteur se livre face à la caméra pour créer un dialogue passionnant entre sa propre existence et celle de son personnage, Archie.
Disponible jusqu’au 16/09/2022 : ici
Ce documentaire date de 2018… mais je ne connaissais.
Très intéressant… et je n’ai jamais vu Paul Auster si accessible… top.
Peintures : Sam Messer
/
The Story of My Typewriter / L'Histoire de ma machine à écrire
Dans ce documentaire j’ai pris connaissance de ce livre.Présentation de l’éditeur
Le peintre Sam Messer s’est intéressé de près à la machine à écrire de Paul Auster : il a fait des tableaux de l’objet et des portraits de son utilisateur en titre, puis a demandé à l’écrivain de composer un texte qui accompagnerait ses peintures.
Belle coïncidence, il n’existe non seulement en e-book (version allemande) mais aussi à un prix très abordable (5€), affaire à saisir !
Aussi bien Tom Hanks que Paul Auster adorent les machines à écrire.
Mais tandis que Tom Hanks les collectionne, le cœur de Paul Auster n’aime qu’une et une seule.
En voici un texte qui la met au centre… et Sam Messer en a peint plusieurs « portraits ».
Extra !
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George Gershwin
Re: Paul Auster
Il faudrait que je lise le livre avant mais c’est un gros pavé, je crois qu’ @Aeriale l’a lu…
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Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Paul Auster
Ah oui..Liseron a écrit:Il faudrait que je lise le livre avant mais c’est un gros pavé, je crois qu’ @Aeriale l’a lu…
S’il fait référence à 4321 je l’ai lu, et beaucoup aimé! Mais effectivement il est costaud
Ceci dit, moi qui me méfie des pavés, je l’ai lu d’une traite ou presque.
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Paul Auster
3 Février 1947 – 30 Avril 2024
oooh, mais c'est trop tôt...
oooh, mais c'est trop tôt...
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Re: Paul Auster
kenavo a écrit:3 Février 1947 – 30 Avril 2024
oooh, mais c'est trop tôt...
Oui... Je passais aussi pour le noter...
Trop triste nouvelle. Une perte immense
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
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