Fabrice Caro
5 participants
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Fabrice Caro
Je viens de tomber sur le sujet avec une petite recherche
merci pour ce fil @Aeriale
ça confirme l'impression que j'ai sur lui
en attendant je dois lire un peu

merci pour ce fil @Aeriale

en attendant je dois lire un peu

Melinaa'- Messages : 197
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Fabrice Caro
Oh mais oui @Melinaa' ...C’est chouette si tu fais remonter le fil et qu’on parle de lui!
Je pense que tu devrais aimer son humour un brin décalé. Je l’aime trop lui
Je pense que tu devrais aimer son humour un brin décalé. Je l’aime trop lui

Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Fabrice Caro
oui justement @Aeriale le fait qu'il soit un brin décalé le rend fort sympathique 

Melinaa'- Messages : 197
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Fabrice Caro
Le samouraï

Alan, le héros si proche de l'auteur, vient de se faire larguer par sa compagne pour un éminent prof de fac. Amer et perturbé par sa dernière incitation à écrire "un roman sérieux", il se met en tête de la surprendre et lui prouver qu'il en est capable. Lorsque ses voisins absents pour les vacances, lui proposent de se retirer au bord de leur piscine en échange de sa surveillance, il saute sur l'occasion dans l’espoir d’y trouver l’inspiration, se jurant une discipline de samouraï. Evidemment tout ne se passe pas comme prévu.
Encore cette fois, on retrouve les mêmes thèmes. Humour dérision et absurde se mêlent pour nous offrir des moments de franc rire. C'est toujours extrême, les situations proches du burlesques s'entrecroisent, on jubile à imaginer notre héros aux prises avec ses angoisses ou ses réflexions drôlissimes sur les hasards de la vie. J'ai souvent éclaté de rire et si on cherche à s'évader de la grisaille, c'est un excellent remède.
Par contre ça part un peu dans tous les sens, c'est un humour bien particulier qui ne va pas satisfaire tout le monde, c'est clair. Pour ma part j'y ai trouvé ce qui fait le charme de ses romans, ce côté souvent tendre et ce regard sur l'existence complètement dénué d'affectation qui pointe avec finesse certains travers de nos quotidiens. Difficile de conseiller, pour les adeptes seulement ;-)

Alan, le héros si proche de l'auteur, vient de se faire larguer par sa compagne pour un éminent prof de fac. Amer et perturbé par sa dernière incitation à écrire "un roman sérieux", il se met en tête de la surprendre et lui prouver qu'il en est capable. Lorsque ses voisins absents pour les vacances, lui proposent de se retirer au bord de leur piscine en échange de sa surveillance, il saute sur l'occasion dans l’espoir d’y trouver l’inspiration, se jurant une discipline de samouraï. Evidemment tout ne se passe pas comme prévu.
Encore cette fois, on retrouve les mêmes thèmes. Humour dérision et absurde se mêlent pour nous offrir des moments de franc rire. C'est toujours extrême, les situations proches du burlesques s'entrecroisent, on jubile à imaginer notre héros aux prises avec ses angoisses ou ses réflexions drôlissimes sur les hasards de la vie. J'ai souvent éclaté de rire et si on cherche à s'évader de la grisaille, c'est un excellent remède.
Par contre ça part un peu dans tous les sens, c'est un humour bien particulier qui ne va pas satisfaire tout le monde, c'est clair. Pour ma part j'y ai trouvé ce qui fait le charme de ses romans, ce côté souvent tendre et ce regard sur l'existence complètement dénué d'affectation qui pointe avec finesse certains travers de nos quotidiens. Difficile de conseiller, pour les adeptes seulement ;-)
Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Fabrice Caro
-Journal d'un scénario-

Les déboires d'un scénariste, Boris, qui pense voir son rêve se concrétiser avec l'accord d'un producteur, à priori emballé par son projet au titre un peu ronflant, "Les servitudes silencieuses", narrant les amours complexes d'un couple. Un film "d'avant garde" peuplé de silences, de phrases subliminales et de pensées profondes dont il imagine Louis Garrel et Mélanie Thierry tenir les rôles principaux. Mais le fameux producteur, davantage mu par le gain et la notion de rentabilité, lui suggère peu à peu certaines modifications abracadabrantesques qui vont complètement dénaturer son oeuvre donnant à ce petit film d'auteur des allures de grosse farce.
Je suis depuis Figurec une inconditionnelle de Fabrice Caro. Ce dernier ne déroge pas à la règle. Drôle, très drôle même, jouant à fond sur l'absurde, comme d'habitude. Mais ici avec une réflexion plus pointue, assez pertinente, railleuse même, sur le monde du cinéma et sa face cachée. Le désespoir de Boris cerné par l'hypocrisie, l'appât du gain et ses compromissions est irrésistible! Lui, le loser pathétique, l' angoissé perpétuel manquant de courage jusqu'à mentir aux autres et à lui même en s'enfonçant dans d' inextricables situations, vaut le détour. Des images qui font mouche, des réflexions à se plier de rire. Bref, encore un excellent moment de détente qui fait un bien fou.
NB: A noter l'excellent bandeau qui pour une fois est utile et donne bien le ton ;-)

Les déboires d'un scénariste, Boris, qui pense voir son rêve se concrétiser avec l'accord d'un producteur, à priori emballé par son projet au titre un peu ronflant, "Les servitudes silencieuses", narrant les amours complexes d'un couple. Un film "d'avant garde" peuplé de silences, de phrases subliminales et de pensées profondes dont il imagine Louis Garrel et Mélanie Thierry tenir les rôles principaux. Mais le fameux producteur, davantage mu par le gain et la notion de rentabilité, lui suggère peu à peu certaines modifications abracadabrantesques qui vont complètement dénaturer son oeuvre donnant à ce petit film d'auteur des allures de grosse farce.
Je suis depuis Figurec une inconditionnelle de Fabrice Caro. Ce dernier ne déroge pas à la règle. Drôle, très drôle même, jouant à fond sur l'absurde, comme d'habitude. Mais ici avec une réflexion plus pointue, assez pertinente, railleuse même, sur le monde du cinéma et sa face cachée. Le désespoir de Boris cerné par l'hypocrisie, l'appât du gain et ses compromissions est irrésistible! Lui, le loser pathétique, l' angoissé perpétuel manquant de courage jusqu'à mentir aux autres et à lui même en s'enfonçant dans d' inextricables situations, vaut le détour. Des images qui font mouche, des réflexions à se plier de rire. Bref, encore un excellent moment de détente qui fait un bien fou.
NB: A noter l'excellent bandeau qui pour une fois est utile et donne bien le ton ;-)
Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Page 2 sur 2 • 1, 2
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|