Gabrielle Roy

Gabrielle Roy, née le 22 mars 1909 à Saint-Boniface (Manitoba) et morte le 13 juillet 1983 à Québec, est une romancière franco-canadienne.


source et suite

La petite poule d’eau

Présentation de l'éditeur
Gabrielle Roy, à partir du souvenir d’un été passé dans une région sauvage du Manitoba, au nord de Winnipeg, un pays situé plus loin que le « fin fond du bout du monde », a imaginé le recommencement de toutes choses : de l’éducation, de la société, de la civilisation même. Ce pays de grande nature et d’eau chantante, elle l’a peuplé de personnages doux et simples, épris à la fois de solitude et de fraternité à l’égard de leurs semblables.

Cela fait un bout de temps que je voulais voir de plus près les œuvres de Gabrielle Roy.
Une fois de plus, c’est une couverture qui m’a amené à faire un choix.

Et je ressors tout à fait satisfaite de cette lecture.
Non seulement l’époque mais aussi cette partie du monde éloignée m’a dépaysé complétement. Réjouissant !

Le personnage de Luzina qui s’engage à fond pour avoir une éducation pour ses nombreux enfants sur cette île éloignée de toute ‘civilisation’, est exceptionnel. On ne peut que l’adorer et on suit avec beaucoup de plaisir son plan, sa mise en œuvre de celui-ci et ensuite les différents enseignants qui viennent chez eux.
En voulant leur donner le savoir du monde, Luzina sème aussi en eux l’envie de voir de plus près ce monde… et après qu’elle a peuplé l’île année après année avec un nouvel enfant, voilà le moment venu de les voir partir pour continuer leurs études…

Oh, j’ai beaucoup aimé cette lecture et cette visite du fin fond du Manitoba.
Je veux certainement continuer avec elle !

Rue Deschambault

Présentation de l’éditeur
À travers les dix-huit récits qui composent ce livre, Gabrielle Roy a transformé les souvenirs de sa jeunesse manitobaine en un roman racontant l’apprentissage d’un écrivain. Christine découvre peu à peu la réalité — familière et pourtant inépuisable — de la petite rue de Saint-Boniface où elle est née et où l’humanité montre ses visages les plus variés. Mais surtout, ses propres rêves lui sont révélés, c’est-à-dire à la fois ce qui la rapproche des autres et l’en sépare, ce qui la fait les aimer profondément et l’oblige en même temps à les quitter pour toujours. Quatrième livre de Gabrielle Roy, Rue Deschambault a été publié pour la première fois en 1955. Il a été traduit en anglais et en italien et a valu à la romancière son deuxième Prix du Gouverneur général du Canada.

Avec ce roman on ne se retrouve pas au Québec, mais je suis toujours au Canada ce qui me va aussi pour l’instant… et surtout, après cette première lecture d’un roman de Gabrielle Roy en 2015 je m’étais promis de revenir vers elle.

C’est fait dans ce livre plus que charmant.
A la fin on retrouve quelques indices biographiques de l’auteur et on réalise que plus d’une histoire qu’elle raconte dans cette rue Deschambault fait partie de sa vie.

Cela donne encore un autre aspect au récit.

Des petites anecdotes, des courtes histoires, des moments en famille, scènes de vie et des visites de ce vaste pays au début du XXème siècle… c’est intime, impressionnant et fascinant à tour de rôle.

Je sais déjà que je vais continuer avec elle.

Bonheur d'occasion

Présentation de l’éditeur
Dans le quartier montréalais de Saint-Henri, un peuple d'ouvriers et de petits employés canadiens-français est désespérément en quête de bonheur. Florentine croit avoir trouvé le sien dans l'amour ; Rose-Anna le cherche dans le bien-être de sa famille ; Azarius fuit dans le rêve ; Emmanuel s'enrôle ; Jean entreprend son ascension sociale.
Chacun, à sa manière, invente sa propre voie de salut et chacun, à sa manière, échoue. Mais leur sort est en même temps celui de million d'autres, non seulement à Montréal mais partout ailleurs, dans un monde en proie à la guerre.

Quand j’ai découvert cette émission, je me suis rappelé non seulement que je voulais lire un autre roman de cette auteure mais en plus Bonheur d’occasion se trouvait sur mes étagères. Voilà la bonne occasion de franchir le pas.

Il me reste surtout un très bon souvenir de ma lecture de La petite poule d’eau. Des moments forts dans la nature canadienne.

Avec Bonheur d’occasion on va rester en ville, Montréal, plus concrètement le quartier de Saint-Henri lors des années 1940-41.

C’est beaucoup plus déprimant que mes premières lectures d’elle. Certes, il y avait aussi une certaine dureté de vie, mais au moins, les personnages ont tenté activement de changer la donne. Ici j’avais l’impression qu’il se laissaient emporter volontairement par leur destin.

Mais n’importe la noirceur de l’histoire, c’était un vrai plaisir de retrouver la plume de Gabrielle Roy.

Un conte de Gabrielle Roy, adapté par Dominique Fortier
Illustrations : Rogé


Le vieillard et l’enfant

Présentation de l’éditeur
Christine habitait une petite ville sous les ciels infinis du Manitoba où le temps s’écoulait le plus lentement du monde dans la grande chaleur de l’été. Elle explorait ses rues en patins à roulettes ou en échasses, pour aller plus vite ou voir plus loin. Un matin, sous les feuilles d’un petit érable, elle découvrit un vieil homme, monsieur Saint-Hilaire, qui l’invita à passer toute une journée au bord du lac Winnipeg.
Un album universel tout en poésie qui porte sur l’enfance, l’amitié et l’attirance pour les grands espaces.

Le disque qui accompagne le livre propose une lecture chaude et rassurante du conte, suivie de 13 chansons aux mélodies à la fois simples et raffinées.

Je ne vais pour l’instant pas ouvrir un fil pour l’illustrateur, bien que je suis sous le charme de ses images.

Le conte de Gabrielle Roy est de la pure magie

Une histoire qui s’accorde bien avec la saison, un été inoubliable. En plus cette amitié entre la jeune fille et le viel homme.

Le texte est destiné pour des lecteurs plus âgé, mais je ne vois pas comment on ne peut pas l'adorer.

Surtout il ne fait pas partie des albums de jeunesse « habituels » - il y a autant de mots que d’images.

Il s’agit d’une jolie "lecture illustrée".

Je viens de passer une journée près du lac Winnipeg en compagnie de Christine et de monsieur Saint-Hilaire  et c’était magnifique.

Je note cette auteure, j'ai l'impression que cela pourrait bien me plaire, merci @kenavo pour ce fil.
Quel titre me conseillerais-tu pour une première lecture ?

Luciole a écrit:Quel titre me conseillerais-tu pour une première lecture ?

je ne connais que trop peu son oeuvre, mais des lectures que j'ai faites, j'ai naturellement un penchant pour le premier lu, La petite poule d’eau, c'est souvent celui à qui on s'attache le plus

si la campagne canadienne te dis, en voilà la bonne lecture, il s'agit d'un vrai changement de décors - non seulement on se retrouve dans la pampa, mais cette insitutrice va vivre ensemble avec cette famille... lecture faite assez longtemps, mais elle me reste encore en bonne mémoire

Si tu veux faire connaissance avec Gabrielle Roy à travers ses souvenirs d'enfance, Rue Deschambault est parfaite

bonne lecture

merci !