Jesmyn Ward
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Jesmyn Ward
Jesmyn Ward est née en 1977 à DeLisle, dans l’État du Mississippi. Issue d’une famille nombreuse, elle est la première à bénéficier d’une bourse pour l’université. Son premier roman, Ligne de fracture (Belfond, 2014 ; 10/18, 2019), a été salué par la critique. Mais c’est avec Bois Sauvage (Belfond, 2012 ; 10/18, 2019) qu’elle va connaître une renommée internationale, en remportant le National Book Award. Son mémoire, Les Moissons funèbres (éditions Globe, 2016 ; 10/18, 2019), s’est vu récompensé du MacArthur Genius Grant. Avec Le Chant des revenants, sélectionné parmi les dix meilleurs romans de l’année 2017 par le New York Times, Jesmyn Ward devient la première femme deux fois lauréate du National Book Award.
Jesmyn Ward vit dans le Mississippi, avec son époux et leurs deux enfants.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
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le chant des revenants
Le Chant des Revenants (ed. Belfond, 2019)
Trad. Charles Recoursé
Jojo a treize ans, vit avec ses grands parents, sa mère et sa petite soeur, dans un Mississippi encore imprégné de racisme et de ségrégation. Jojo est métisse. Sa mère Léonie est noire, belle, pas très futée, et pas tout à fait sortie de l'adolescence... Folle amoureuse de Michael - un blanc de bonne famille - dont elle attend avec fébrilité la sortie de prison.
Jojo affronte le monde avec sérieux, responsabilité et colère. Il prend soin de sa petite soeur, Kayla, qui trouve toujours le moyen de se lover contre lui ou de lui grimper sur les épaules.
Il n'a pas confiance en sa mère, qui se comporte avec trop d'insouciance, et se drogue.
Léonie fait ce qu'elle peut, mais au fond tout ce qu'elle veut c'est son homme. Elle aime ses enfants, mais ne sait pas quoi en faire.
Le grand père sert de parent référent à Jojo. Ensemble, ils discutent, se transmettent les choses. Il est solide, posé, aimant et doux. Mais aussi blessé et meurtrit par un passé douloureux, notamment un séjour au pénitencier où il a vécu et vu des choses affreuses sur lesquelles il ne parvient à mettre de mots.
La grand mère, sorcière chaman guérisseuse, est alitée, rongée de toutes parts par le cancer. Elle tente encore parfois de guider les siens, mais elle cherche au fond à mourir comme il faut.
Et au milieu de tout ça... il y a les revenants. Tous ceux qui sont morts brutalement, injustement, qui cherchent à comprendre, qui cherchent à aider. Qui ont du mal à communiquer avec les vivants.
Jojo les voit.
Kayla les voit.
Léonie voit son frère quand elle prend de la drogue.
Ces voix de l'ombre qui pèsent sur les consciences, pèsent sur toute l'histoire d'un pays. Qui cherchent à se faire entendre, pour obtenir une forme de justice, une rédemption, une reconnaissance.
Découverte de Jesmyn Ward et de son écriture, belle, déliée, oscillante entre les mondes (les blancs, les noirs, les vivants, les morts). Un univers entre Faulkner et Morrison, par lequel Jesmyn Ward donne une ampleur poétique à des personnages pauvres, ruraux, drogués,entourés par la colère et la violence. Affamés de douceur.
Une mélopée lyrique dont le chant sillonne la chair.
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Jesmyn Ward
Tentant !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4115
Date d'inscription : 02/01/2017
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Re: Jesmyn Ward
Ah content de voir un fil Jesmyn Ward ! J'y pensais, justement.
Il y a un très bel article sur Télérama.
J'avais adoré Bois sauvage. Il faudra que je tente d'autres lectures. Merci pour cet avis.
Il y a un très bel article sur Télérama.
J'avais adoré Bois sauvage. Il faudra que je tente d'autres lectures. Merci pour cet avis.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2690
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jesmyn Ward
je ne la connaissais pas.
Si jamais tu arrives à nous mettre un petit mot sur Bois sauvage, ce serait extra.
J'ai parcouru très vite fait sa biblio (de 3 livres je crois), et ça a l'air de tourner autour des mêmes thèmes, non ? Un truc à ne peut-être pas enchaîner les ouvrages pour ne pas saturer.
Si jamais tu arrives à nous mettre un petit mot sur Bois sauvage, ce serait extra.
J'ai parcouru très vite fait sa biblio (de 3 livres je crois), et ça a l'air de tourner autour des mêmes thèmes, non ? Un truc à ne peut-être pas enchaîner les ouvrages pour ne pas saturer.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jesmyn Ward
Ligne de fracture
Depuis qu'ils ont fêté leurs dix-huit ans en décrochant leur diplôme, les jumeaux Joshua et Christophe n'ont plus qu'une idée en tête : trouver du travail. Mais que faire quand on habite un trou paumé de Louisiane, qu'on est noir, pauvre, fils d'une mère absente et d'un père dealer ?
Alors en attendant, les deux frères tuent le temps avec les copains et s'occupent comme ils le peuvent de Ma-Mee, leur grand-mère adorée.
Et puis Joshua trouve un boulot chez les dockers. Christophe, lui, ne voit toujours rien venir. Et la frustration monte. De passer ses journées à glander, de ne pas avoir de copine, d'être le laissé-pour-compte. Que faire ? Tenter d'échapper à son destin ? Ou tomber dans le piège de l'argent facile et répéter l'histoire familiale.
******
Il s'agit du premier roman de Jesmyn Ward. J'avais déjà lu Bois sauvage, qui m'avait beaucoup plu.
Ici, j'ai beaucoup aimé la façon dont on vit le quotidien avec ces deux frères. L'été, sa chaleur moite nous enveloppe littéralement.
Les personnages sont finement décrit (Ma-Mee est très importante dans la vie de ces deux « gamins » totalement abandonnés par leurs parents, pour des raisons différentes).
Le roman explore les sentiments opposés qui vont naître entre les deux frères, d'où cette « ligne de fracture ». Au cours de cet été décisif, on sent monter la tension, on sent qu'un drame va survenir, mais comment, pourquoi ?... C'est une violence contenue, qui se livre au travers d'une intrigue rythmée par cette moiteur estivale.
Un roman qui conjugue l’âpreté de ce quotidien fragile pour une jeunesse délaissée, avec un véritable espoir qui demeure. On retrouve les thèmes qui semblent chers à Jesmyn Ward, la force des liens familiaux et la transmission.
Depuis qu'ils ont fêté leurs dix-huit ans en décrochant leur diplôme, les jumeaux Joshua et Christophe n'ont plus qu'une idée en tête : trouver du travail. Mais que faire quand on habite un trou paumé de Louisiane, qu'on est noir, pauvre, fils d'une mère absente et d'un père dealer ?
Alors en attendant, les deux frères tuent le temps avec les copains et s'occupent comme ils le peuvent de Ma-Mee, leur grand-mère adorée.
Et puis Joshua trouve un boulot chez les dockers. Christophe, lui, ne voit toujours rien venir. Et la frustration monte. De passer ses journées à glander, de ne pas avoir de copine, d'être le laissé-pour-compte. Que faire ? Tenter d'échapper à son destin ? Ou tomber dans le piège de l'argent facile et répéter l'histoire familiale.
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Il s'agit du premier roman de Jesmyn Ward. J'avais déjà lu Bois sauvage, qui m'avait beaucoup plu.
Ici, j'ai beaucoup aimé la façon dont on vit le quotidien avec ces deux frères. L'été, sa chaleur moite nous enveloppe littéralement.
Les personnages sont finement décrit (Ma-Mee est très importante dans la vie de ces deux « gamins » totalement abandonnés par leurs parents, pour des raisons différentes).
Le roman explore les sentiments opposés qui vont naître entre les deux frères, d'où cette « ligne de fracture ». Au cours de cet été décisif, on sent monter la tension, on sent qu'un drame va survenir, mais comment, pourquoi ?... C'est une violence contenue, qui se livre au travers d'une intrigue rythmée par cette moiteur estivale.
Un roman qui conjugue l’âpreté de ce quotidien fragile pour une jeunesse délaissée, avec un véritable espoir qui demeure. On retrouve les thèmes qui semblent chers à Jesmyn Ward, la force des liens familiaux et la transmission.
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Nightingale- Messages : 2690
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jesmyn Ward
Noté!
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Jesmyn Ward
J'ai relu le fil, je retiens le nom de l'auteure!
De beaux thèmes avec la transmission, la rédemption (avec Le chant des revenants)
Vous paraissez emballés tous les deux, merci pour vos avis :-)
De beaux thèmes avec la transmission, la rédemption (avec Le chant des revenants)
Vous paraissez emballés tous les deux, merci pour vos avis :-)
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Jesmyn Ward
-Le chant des revenants-
Un roman assez perturbant, d'une écriture particulière très puissante et rythmée qui lui donne un aspect entêtant. On y rentre facilement, Jesmyn Ward nous capte d'entrée avec ce récit sur la transmission, les liens forts qui peuvent unir des êtres, l'âme des vivants comme celle des morts. De beaux personnages qui tentent désespérément de se comprendre ou de s'aimer, même si ils n'y arrivent pas toujours.
Trois voix s'entrecroisent, nous donnant une réalité chaque fois différente. Celle de Jojo est la plus touchante. Lui qui vibre d'amour pour Kayla, sa petite soeur, tentant de compenser les manques de Léonie, mère trop jeune éperdue d'amour pour son Michael et traumatisée par la perte de son frère ainé, qui s'oublie dans les lignes de coke.
Le grand père River, lui, veille. Pilier du clan, figure sombre et aimante, il se débat malgré la noirceur ambiante pour transmettre les valeurs qu'il juge fondamentales à Jojo. Un jojo qui l'écoute et le vénère, tout autant qu'il soutient sa grand mère atteinte d'un cancer incurable. Mais River sous sa force apparente, cache aussi de graves blessures.
Un univers fondamentalement rude et perdu d'avance, peuplé de voix visibles et invisibles où les morts se mêlent aux vivants. C'est à la fois très réaliste, lorsque l'auteure nous plonge dans la banalité de tous ces personnages confrontés au racisme, à la pauvreté et à la violence de leur passé trouble. Mais aussi fortement onirique, avec des passages quasi ésotériques où la présence des disparus prend beaucoup de place.
J'avoue que ce point m'a semblé trop systématique, j'ai eu du mal avec ça, et sur la fin, j'ai un peu décroché. Dommage, même s'il me reste de belles images et une impression assez forte sur l'ensemble. Je retiens le nom de Jesmyn Ward, ceci dit :-)
Un roman assez perturbant, d'une écriture particulière très puissante et rythmée qui lui donne un aspect entêtant. On y rentre facilement, Jesmyn Ward nous capte d'entrée avec ce récit sur la transmission, les liens forts qui peuvent unir des êtres, l'âme des vivants comme celle des morts. De beaux personnages qui tentent désespérément de se comprendre ou de s'aimer, même si ils n'y arrivent pas toujours.
Trois voix s'entrecroisent, nous donnant une réalité chaque fois différente. Celle de Jojo est la plus touchante. Lui qui vibre d'amour pour Kayla, sa petite soeur, tentant de compenser les manques de Léonie, mère trop jeune éperdue d'amour pour son Michael et traumatisée par la perte de son frère ainé, qui s'oublie dans les lignes de coke.
Le grand père River, lui, veille. Pilier du clan, figure sombre et aimante, il se débat malgré la noirceur ambiante pour transmettre les valeurs qu'il juge fondamentales à Jojo. Un jojo qui l'écoute et le vénère, tout autant qu'il soutient sa grand mère atteinte d'un cancer incurable. Mais River sous sa force apparente, cache aussi de graves blessures.
Un univers fondamentalement rude et perdu d'avance, peuplé de voix visibles et invisibles où les morts se mêlent aux vivants. C'est à la fois très réaliste, lorsque l'auteure nous plonge dans la banalité de tous ces personnages confrontés au racisme, à la pauvreté et à la violence de leur passé trouble. Mais aussi fortement onirique, avec des passages quasi ésotériques où la présence des disparus prend beaucoup de place.
J'avoue que ce point m'a semblé trop systématique, j'ai eu du mal avec ça, et sur la fin, j'ai un peu décroché. Dommage, même s'il me reste de belles images et une impression assez forte sur l'ensemble. Je retiens le nom de Jesmyn Ward, ceci dit :-)
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Jesmyn Ward
J'ai, je crois, bien plus aimé, ces incursions des esprits, leur poids, leur omniprésence, leur influence.
Cette culpabilité qu'ils font pousser dans les cœurs et les âmes.
Ces souvenirs accrochés aux gens comme des ombres.
Mais c'est peut-être une question de sensibilité à ce genre de récit ?
Cette culpabilité qu'ils font pousser dans les cœurs et les âmes.
Ces souvenirs accrochés aux gens comme des ombres.
Mais c'est peut-être une question de sensibilité à ce genre de récit ?
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jesmyn Ward
Bien sûr, leur présence explique bien des choses, et les réponses tiennent la route, on comprend toute cette charge de culpabilité qu'ils se coltinent avec eux.
Mais c'est vrai que je ne suis pas trop portée sur l'esprit des morts, ou du moins pas de façon si obsessionnelle. Il y a un équilibre fragile à garder sinon ça devient limite. Et sur les dernières pages, honnêtement, ça m'a paru ubuesque
Mais c'est vrai que je ne suis pas trop portée sur l'esprit des morts, ou du moins pas de façon si obsessionnelle. Il y a un équilibre fragile à garder sinon ça devient limite. Et sur les dernières pages, honnêtement, ça m'a paru ubuesque
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Jesmyn Ward
C'était très bien !
Je pense que c'était mes parties préférées.
Les morts sont partout !
(En fait, si le côté vraiment fantastique gêne, déjà c'est culturel voir cultuel, ensuite tu aurais pu prendre leurs présences comme des métaphores de ce que les personnages ont en eux - ça peut aider)
Je pense que c'était mes parties préférées.
Les morts sont partout !
(En fait, si le côté vraiment fantastique gêne, déjà c'est culturel voir cultuel, ensuite tu aurais pu prendre leurs présences comme des métaphores de ce que les personnages ont en eux - ça peut aider)
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jesmyn Ward
Queenie a écrit:(En fait, si le côté vraiment fantastique gêne, déjà c'est culturel voir cultuel, ensuite tu aurais pu prendre leurs présences comme des métaphores de ce que les personnages ont en eux - ça peut aider)
@Queenie, merci de tes lumières, j'aurais pu passer à côté de ces subtiles métaphores (les corbeaux au dessus du pénitencier, les chiens errants, etc) Mais elles ont beau aider à la compréhension des plus indigents, je n'ai pourtant pas accroché à cet aspect. Voilà, c'est tout simple. Question de sensibilité ou pas, comme tu le dis plus haut!
Je pensais qu'au bout de tout ce temps, je pouvais donner mon ressenti sans craindre les réflexions désobligeantes distillées sur un ton condescendant, mais il faut croire que non et c'est bien dommage
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Jesmyn Ward
C'était pas condescendant...
Mais comme tu bloquais sur l'aspect fantômes, esprits, tu aurais pu passer à côté du côté métaphorique.
On passe tous à côté de tas de choses... Je ne vois pas ce qu'il y a de honteux là dedans. Et de méchant de la part d'une autre personne d'essayer d'expliquer ou de discuter.
Face à quelque chose à laquelle d'emblée on n'est pas sensibles, on peut ne pas en avoir les différents aspects. Surtout en ce qui concerne le fantastique.
Franchement, en plus, depuis le temps qu'on se connaît... je ne comprends même pas que tu puisses penser que je sois condescendante avec toi.
Mais comme tu bloquais sur l'aspect fantômes, esprits, tu aurais pu passer à côté du côté métaphorique.
On passe tous à côté de tas de choses... Je ne vois pas ce qu'il y a de honteux là dedans. Et de méchant de la part d'une autre personne d'essayer d'expliquer ou de discuter.
Face à quelque chose à laquelle d'emblée on n'est pas sensibles, on peut ne pas en avoir les différents aspects. Surtout en ce qui concerne le fantastique.
Franchement, en plus, depuis le temps qu'on se connaît... je ne comprends même pas que tu puisses penser que je sois condescendante avec toi.
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jesmyn Ward
Ben oui, j'avoue avoir été surprise par ta réaction plutôt butée.
En plus, comme je le disais, j'ai aimé son écriture et la puissance qu'elle y met, ses touches de lumière dans toute cette noirceur. Mais les morts m'ont plombée.
Ca arrive.
En plus, comme je le disais, j'ai aimé son écriture et la puissance qu'elle y met, ses touches de lumière dans toute cette noirceur. Mais les morts m'ont plombée.
Ca arrive.
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
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