T. S. Eliot
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T. S. Eliot
T. S. Eliot (1888 - 1965)
T. S. Eliot, de son nom complet Thomas Stearns Eliot est un poète, dramaturge, et critique littéraire américain naturalisé britannique. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1948.
Né dans une famille aisée, son père, Henry Ware Eliot était un homme d'affaires influent et sa mère, Charlotte Champe Stearns, fut enseignante avant d'écrire de la poésie.
De 1898 à 1905, Eliot est externe à la Smith Academy de St Louis, une classe préparatoire a l'Université Washington. Il fait un an à la Milton Academy dans le Massachusetts, près de Boston. Il étudie à Harvard de 1906 à 1909. En 1910, il obtient son Master puis continue ses études à la Sorbonne à Paris (1910-1911). Il part pour Harvard et il y poursuit des études de philosophie. Il se passionne pour la philologie indo-aryenne et le bouddhisme.
En 1914, il obtient une bourse pour étudier au Merton College d'Oxford. Il visite l'Allemagne et prévoit de faire un trimestre de philosophie à l'université de Marburg pendant l'été mais la Première Guerre mondiale éclate et il se rend au Royaume-Uni. Il n'est pas heureux au Merton College et décline une bourse de seconde année. Il travaille sur sa thèse qu'il envoie à Harvard et qui est acceptée. En revanche, n'étant pas présent pour sa soutenance, il n'obtient pas son PhD.
Il est présenté à Vivienne Haigh-Wood et ils se marient le 26 juin 1915.
En 1927, T.S. Eliot devient citoyen britannique et se convertit à la religion anglicane. Eliot se sépare de sa femme en 1933. Elle fut internée dans un asile psychiatrique pendant les neuf dernières années de sa vie sans qu'Eliot vienne lui rendre visite. Son second mariage, bien que presque aussi court, fut heureux. Il épouse Esmé Valerie Fletcher, sa secrétaire depuis août 1949 et qui est de 38 ans sa cadette, le 10 janvier 1957. Valerie passa ses années de veuvage à préserver l'œuvre de son mari. Eliot meurt d'un emphysème.
Il est l'auteur de "La Chanson d'amour de J. Alfred Prufrock" (1917), "La Terre vaine" (1922) et "Meurtre dans la cathédrale" (1935).
Source : Wikipédia
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: T. S. Eliot
Meurtre dans la cathédrale
Né aux USA en 1888, fils d'un riche homme d'affaires et d'une enseignante et poétesse, il a les moyens de voyager, et de poursuivre de longues études dans diverses universités des USA et d'Europe. Il se fait naturaliser britannique en 1927 et se convertit à la religion anglicane, après une tentation du catholicisme. Surtout connu en tant que poète, il attire l'attention du jury du Nobel, qui lui décerne son prix en 1948.
Meurtre dans la cathédrale met en scène un épisode extrêmement connu de l'histoire de l'Angleterre, celui de la mort du l'archevêque de Canterbury, Thomas Becket, assassiné en 1170 devant l'autel, alors qu'il était depuis plusieurs années en conflit avec le roi Henri II, au sujet des prérogatives de l'Église, et qu'il venait de rentrer d'un exil de plusieurs années, suite à un semblant d'accord avec le roi. Il sera considéré comme martyre par l'Église et canonisé par le pape en 1173, sa tombe deviendra un haut lieu de pèlerinages. En prenant cette mort comme thème de sa pièce, à la demande de l'évêque de Chichester, Eliot s'attaque à un sujet universellement connu par le public anglophone.
La pièce se compose de deux parties parallèles séparées par un court Interlude. Au début de la première partie, un choeur de femmes de Cantorbéry et des prêtres attendent le retour annoncé de l'Archevêque en exprimant des inquiétudes. Paraît Thomas et explique avoir échappé à ses ennemis pour venir jusque là. Paraissent successivement quatre tentateurs qui essaient de le détourner de son martyr à venir. En ayant triomphé, Thomas prononce dans l'Interlude le sermon du matin de Noël dans lequel il s'adresse aux fidèles-spectateurs. La deuxième partie voit l'arrivée de quatre chevaliers qui exigent la venue de Thomas, annonçant sa présenter sur l'ordre du roi. Ils accusent Thomas d'avoir trahi le souverain. Pendant leur courte absence, les prêtres et le choeur demandent à Thomas de fuir, et aussi de fermer la porte de la cathédrale pour prévenir le retour des chevaliers. Ce dernier refuse, et il va leur faire face ; ils vont l'assassiner. Chacun d'entre eux va ensuite justifier cet acte, en utilisant à chaque fois un argument différent. Les prêtres et le choeur sont entre déploration et la célébration du martyr.
La pièce reprend un récit que tout le monde connaît, et dès le départ Thomas annonce ce qui va lui arriver, il s'agit de dérouler des événements attendus, d'une façon hiératique, c'est plus les commentaires et les réactions des différents protagonistes qui sont essentiels, le côté symbolique et métaphorique sont au premier plan. Eliot semble avoir eu de nombreuse sources d'inspirations pour sa pièce : le théâtre antique, les pièces du moyen-âge, le théâtre élisabéthain...La pièce dans le parallélisme des deux parties, la répétitivité a un aspect liturgique.
En toute honnêteté je trouve que tous ces éléments ne fusionnent pas vraiment, dans le style et l'écriture tout particulièrement, l'ensemble a un côté fabriqué et artificiel à mon sens. Très vite on comprend ce qui est un jeu, et l'écriture n'a pas emporté mon adhésion, peut-être du fait de la traduction, mais quand même, aussi à cause d'un caractère disparate et un peu convenu, comme à la manière de. J'avoue avoir trouvé un côté daté à l'ensemble.
Né aux USA en 1888, fils d'un riche homme d'affaires et d'une enseignante et poétesse, il a les moyens de voyager, et de poursuivre de longues études dans diverses universités des USA et d'Europe. Il se fait naturaliser britannique en 1927 et se convertit à la religion anglicane, après une tentation du catholicisme. Surtout connu en tant que poète, il attire l'attention du jury du Nobel, qui lui décerne son prix en 1948.
Meurtre dans la cathédrale met en scène un épisode extrêmement connu de l'histoire de l'Angleterre, celui de la mort du l'archevêque de Canterbury, Thomas Becket, assassiné en 1170 devant l'autel, alors qu'il était depuis plusieurs années en conflit avec le roi Henri II, au sujet des prérogatives de l'Église, et qu'il venait de rentrer d'un exil de plusieurs années, suite à un semblant d'accord avec le roi. Il sera considéré comme martyre par l'Église et canonisé par le pape en 1173, sa tombe deviendra un haut lieu de pèlerinages. En prenant cette mort comme thème de sa pièce, à la demande de l'évêque de Chichester, Eliot s'attaque à un sujet universellement connu par le public anglophone.
La pièce se compose de deux parties parallèles séparées par un court Interlude. Au début de la première partie, un choeur de femmes de Cantorbéry et des prêtres attendent le retour annoncé de l'Archevêque en exprimant des inquiétudes. Paraît Thomas et explique avoir échappé à ses ennemis pour venir jusque là. Paraissent successivement quatre tentateurs qui essaient de le détourner de son martyr à venir. En ayant triomphé, Thomas prononce dans l'Interlude le sermon du matin de Noël dans lequel il s'adresse aux fidèles-spectateurs. La deuxième partie voit l'arrivée de quatre chevaliers qui exigent la venue de Thomas, annonçant sa présenter sur l'ordre du roi. Ils accusent Thomas d'avoir trahi le souverain. Pendant leur courte absence, les prêtres et le choeur demandent à Thomas de fuir, et aussi de fermer la porte de la cathédrale pour prévenir le retour des chevaliers. Ce dernier refuse, et il va leur faire face ; ils vont l'assassiner. Chacun d'entre eux va ensuite justifier cet acte, en utilisant à chaque fois un argument différent. Les prêtres et le choeur sont entre déploration et la célébration du martyr.
La pièce reprend un récit que tout le monde connaît, et dès le départ Thomas annonce ce qui va lui arriver, il s'agit de dérouler des événements attendus, d'une façon hiératique, c'est plus les commentaires et les réactions des différents protagonistes qui sont essentiels, le côté symbolique et métaphorique sont au premier plan. Eliot semble avoir eu de nombreuse sources d'inspirations pour sa pièce : le théâtre antique, les pièces du moyen-âge, le théâtre élisabéthain...La pièce dans le parallélisme des deux parties, la répétitivité a un aspect liturgique.
En toute honnêteté je trouve que tous ces éléments ne fusionnent pas vraiment, dans le style et l'écriture tout particulièrement, l'ensemble a un côté fabriqué et artificiel à mon sens. Très vite on comprend ce qui est un jeu, et l'écriture n'a pas emporté mon adhésion, peut-être du fait de la traduction, mais quand même, aussi à cause d'un caractère disparate et un peu convenu, comme à la manière de. J'avoue avoir trouvé un côté daté à l'ensemble.
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Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: T. S. Eliot
Ca me fait penser que celui-là aussi traine sur mes étagères depuis longtemps et que pour aller avec j'ai même une belle biographie de Thomas Becket.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: T. S. Eliot
Des sérieuses lectures en perspective...
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Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
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