Gesualdo Bufalino
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Liseron
Arabella
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Re: Gesualdo Bufalino
Qui pro quo
L'avant dernier roman de Bufalino, publié en 1991 en Italie et en 1993 en France, Qui pro quo est généralement présenté comme « un polar métaphysique ».
La narratrice, Esther Scamporrino, est une sorte de vieille fille, engagée comme secrétaire-femme à tout faire par un éditeur. L'action se déroule au mois d'août, dans une île, où l'employeur d'Esther accueille quelques parents et amis. Avant d'être, semble-t-il, assassiné. Esther est un témoin de choix des événements, et sympathise immédiatement avec l'inspecteur Curro, chargé de l'enquête. Enquête d'autant plus difficile, que le mort continue d'être présent, en délivrant des messages, qui mettent en cause, et posent comme coupables, différentes personnes. Et c'est Esther qui va proposer la solution de l'énigme au procureur. Mais le mort n'a pas forcément dit son dernier mot.
D'une certaine manière, la maladie et la mort sont toujours au centre de ce livre, comme dans d'autres livres de l'auteur. Mais d'une manière quelque peu décalée, en adoptant (ou en détournant) les codes du roman policier, dans le genre Whodunit. L'île est une sorte de lieu clos, avec un nombre limité de personnages, avec des motivations pour tuer la victime. Mais très vite, bien évidemment, cela dérape, devient autre chose. Une sorte de réflexion sur la création, sur les possibles à l'infini à partir d'un point de départ. Sur la manière de se survivre malgré la mort physique. Un second degré et une distance permanente caractérisent l'ouvrage.
C'est brillant, amusant, sophistiqué. Néanmoins bien moins essentiel que le semeur de peste ou Les mensonges de la nuit.
L'avant dernier roman de Bufalino, publié en 1991 en Italie et en 1993 en France, Qui pro quo est généralement présenté comme « un polar métaphysique ».
La narratrice, Esther Scamporrino, est une sorte de vieille fille, engagée comme secrétaire-femme à tout faire par un éditeur. L'action se déroule au mois d'août, dans une île, où l'employeur d'Esther accueille quelques parents et amis. Avant d'être, semble-t-il, assassiné. Esther est un témoin de choix des événements, et sympathise immédiatement avec l'inspecteur Curro, chargé de l'enquête. Enquête d'autant plus difficile, que le mort continue d'être présent, en délivrant des messages, qui mettent en cause, et posent comme coupables, différentes personnes. Et c'est Esther qui va proposer la solution de l'énigme au procureur. Mais le mort n'a pas forcément dit son dernier mot.
D'une certaine manière, la maladie et la mort sont toujours au centre de ce livre, comme dans d'autres livres de l'auteur. Mais d'une manière quelque peu décalée, en adoptant (ou en détournant) les codes du roman policier, dans le genre Whodunit. L'île est une sorte de lieu clos, avec un nombre limité de personnages, avec des motivations pour tuer la victime. Mais très vite, bien évidemment, cela dérape, devient autre chose. Une sorte de réflexion sur la création, sur les possibles à l'infini à partir d'un point de départ. Sur la manière de se survivre malgré la mort physique. Un second degré et une distance permanente caractérisent l'ouvrage.
C'est brillant, amusant, sophistiqué. Néanmoins bien moins essentiel que le semeur de peste ou Les mensonges de la nuit.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Gesualdo Bufalino
Ah oui... J’ai toujours Les mensonges de la nuit commencé à une mauvaise période. Dommage..
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Gesualdo Bufalino
Aeriale a écrit:Ah oui... J’ai toujours Les mensonges de la nuit commencé à une mauvaise période. Dommage..
Et moi j'ai Le Semeur De Peste sur mes étagères.....Son tour viendra, j'y pensais sérieusement.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3081
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
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