Arnaud Cathrine
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Arnaud Cathrine
Arnaud Cathrine est un écrivain français né le 29 décembre 1973 à Cosne-Cours-sur-Loire dans la Nièvre.
source et suite
son fil dans la section jeunesse
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Arnaud Cathrine
photos: The Anonymous Project
Andrew est plus beau que toi
Pour ce Andrew est plus beau que toi, Arnaud Cathrine a fouillé dans l’archive du Anonymous Project et il a réussi à trouver des photos qui semblent en effet montrer des membres d’une même famille au cours des années.
C’est fascinant et l’histoire qu’il a inventé pour accompagner ces images est extra.
Non seulement j’aime beaucoup l’écriture de Arnaud Catherine, mais ici il m’a touché plus qu’avec d’autres de ses écrits.
On peut feuilleter/lire les premières pages ici
Andrew est plus beau que toi
J’ai déjà adoré son livre Les garçons perdus qui fonctionnait un peu de la même façon. Mais là, le photographe est connu et il a fait toutes les photos qui accompagnent son texte.Présentation de l’éditeur
Qui peut se permettre de dire qu'un frère est plus beau que l'autre ? En l'occurrence, un membre de la famille. Et cette famille, c'est celle d'Andrew et Ryan Tucker, nés dans les années 1940 à Los Angeles. Une famille américaine, middle class. Les trajectoires croisées des deux frères se déploient sous la plume aussi concise qu'intense d'Arnaud Cathrine, qui revisite, à travers ces photographies d'époque, un univers mythique et fascinant : la Californie des années 1940 à 1980.
Pour ce Andrew est plus beau que toi, Arnaud Cathrine a fouillé dans l’archive du Anonymous Project et il a réussi à trouver des photos qui semblent en effet montrer des membres d’une même famille au cours des années.
C’est fascinant et l’histoire qu’il a inventé pour accompagner ces images est extra.
Non seulement j’aime beaucoup l’écriture de Arnaud Catherine, mais ici il m’a touché plus qu’avec d’autres de ses écrits.
On peut feuilleter/lire les premières pages ici
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George Gershwin
Re: Arnaud Cathrine
Merci Kena!
J'aime aussi beaucoup son écriture, j'avais lu La disparition de Richard Taylor (sorti en 2007 mais je ne retrouve bizarrement pas mon commentaire :-(
Ce dernier m'inspire, comme toi je vais sans doute me lancer. En plus c'est un auteur éminemment sympathique, croisé plusieurs fois aux Correspondances de Manosque, qu'il a créé avec Olivier Adam et continue à organiser!
J'aime aussi beaucoup son écriture, j'avais lu La disparition de Richard Taylor (sorti en 2007 mais je ne retrouve bizarrement pas mon commentaire :-(
Ce dernier m'inspire, comme toi je vais sans doute me lancer. En plus c'est un auteur éminemment sympathique, croisé plusieurs fois aux Correspondances de Manosque, qu'il a créé avec Olivier Adam et continue à organiser!
Dernière édition par Aeriale le Lun 16 Déc - 18:53, édité 1 fois
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Arnaud Cathrine
J'avais lu L'Invention du Père (1999) et j'en garde un bon souvenir, une belle écriture qui traitait le sujet de façon singulière. Je vais voir si je retrouve un éventuel commentaire.
Par contre @Aeriale j'ai retrouvé ton commentaire ailleurs.
Par contre @Aeriale j'ai retrouvé ton commentaire ailleurs.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3624
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Arnaud Cathrine
domreader a écrit:Par contre @Aeriale j'ai retrouvé ton commentaire ailleurs.
Ah bon?? Encore plus étrange...Je vais revérifier??? Merci Dom :-)
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Arnaud Cathrine
La disparition de Richard Taylor-
(commentaire de juin 2007)
Un début très accrocheur, une femme nous livre ses pensées en vrac, dans un langage parlé, très actuel et réaliste. On devine un malaise. Le couple qu'elle forme avec Richard, parfait d'apparence, est aussi parlant qu'une vitrine. Ils se voient sans se toucher et les reflets renvoient leur propre image. On écoute les voisins quand les lumières s'éteignent et on commence à y prendre goût. L'amour a laissé place au lugubre.
Changement de cadre, c'est la collègue amoureuse qui parle. Elle fantasme sur ce même Richard sans oser s'offrir son rêve d'amour. Peur de souffrir, encore et toujours. L'histoire en restera là. Puis sa mère, un peu étouffante, trop aimante, un fils qui tente d'être ce qu'on veut de lui, et qui ne parvient pas à être lui-même.
Apparaissent ensuite l'amie confidente (et travelo) l'amante de passage qui espère encore, puis une femme rencontrée au hasard dont la solitude fait écho au propre malaise de cet homme.
Des femmes, toutes insatisfaites et désespérément seules qui n'arrivent pas à percer ce mal-être. Tout le monde se cherche et personne ne se trouve. En filigrane et sous l'apparente superficialité de la narration perce l'image floue et errante de l'homme qu'elles n'auront pas su aider à se révéler, ni su aimer.
Des bribes de vie, croisées, des loupés répétés, des effleurements qui laissent transparaître un profond désespoir. Tout cela est bien sombre et cette disparition physique tout autant que morale renvoie à l'extrême incompréhension des êtres et le vide qui envahit l'espace.
Ce roman m'a touchée, il laisse un goût indicible de désespérance, de tristesse, qui m'a tout de même interpellée. Je pense même relire un roman de cet auteur, il m'intrigue ;-)
(commentaire de juin 2007)
Un début très accrocheur, une femme nous livre ses pensées en vrac, dans un langage parlé, très actuel et réaliste. On devine un malaise. Le couple qu'elle forme avec Richard, parfait d'apparence, est aussi parlant qu'une vitrine. Ils se voient sans se toucher et les reflets renvoient leur propre image. On écoute les voisins quand les lumières s'éteignent et on commence à y prendre goût. L'amour a laissé place au lugubre.
Changement de cadre, c'est la collègue amoureuse qui parle. Elle fantasme sur ce même Richard sans oser s'offrir son rêve d'amour. Peur de souffrir, encore et toujours. L'histoire en restera là. Puis sa mère, un peu étouffante, trop aimante, un fils qui tente d'être ce qu'on veut de lui, et qui ne parvient pas à être lui-même.
Apparaissent ensuite l'amie confidente (et travelo) l'amante de passage qui espère encore, puis une femme rencontrée au hasard dont la solitude fait écho au propre malaise de cet homme.
Des femmes, toutes insatisfaites et désespérément seules qui n'arrivent pas à percer ce mal-être. Tout le monde se cherche et personne ne se trouve. En filigrane et sous l'apparente superficialité de la narration perce l'image floue et errante de l'homme qu'elles n'auront pas su aider à se révéler, ni su aimer.
Des bribes de vie, croisées, des loupés répétés, des effleurements qui laissent transparaître un profond désespoir. Tout cela est bien sombre et cette disparition physique tout autant que morale renvoie à l'extrême incompréhension des êtres et le vide qui envahit l'espace.
Ce roman m'a touchée, il laisse un goût indicible de désespérance, de tristesse, qui m'a tout de même interpellée. Je pense même relire un roman de cet auteur, il m'intrigue ;-)
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
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