Tim Pears
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Tim Pears
Tim Pears, écrivain anglais hier encore inconnu au bataillon, s’est révélé au monde avec Un été brûlant, son premier roman, qui lui a valu en 1994 le prestigieux Hawthornden Prize for Literature.
Les meilleures plumes anglo-saxonnes des deux côtés de l’Atlantique, dans leurs comptes rendus critiques consacrés à son livre, ont évoqué Thomas Hardy, Faulkner, Garcia Marquez...
Source : Editeur
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Tim Pears
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In the Place of Fallen Leaves / Un été brûlant
Il dit qu’il avait au début pas l’intention de publier son roman puisqu’il trouvait que son histoire ressemblait trop à celle de Tim Pears et puisqu’il l’avait publié avant lui, il voulait laisser l’avantage à son confrère.
Tout d’abord je suis reconnaissante à Louis de Bernières d’avoir parlé de ce livre, je ne sais pas si je l’aurais découvert autrement.
Mais je ne vois pas son idée que ces deux livres se ressemblent. Il doit avoir une toute autre perception. À part le fait qu’on se retrouve dans des petits villages en pleine campagne, les similitudes s’arrêtent là !
J’ai vraiment beaucoup aimé cet asile de fous, mais le livre de Tim Pears est un immense coup de cœur.
Quel beau livre !
On va vivre cet été extraordinaire aux côtés de Alison et de sa famille… et cela va amener bon nombre de changements dans la vie de la jeune fille.
Divisé en de longs chapitres, j’ai savouré cette histoire en ne lisant chaque soir qu’un seul pour faire durer le plaisir, tellement j’étais sous le charme de cette plume.
J’ai vu que Tim Pears a écrit bon nombre d’autres livres, malheureusement aucun autre traduit en français… je vais voir si cette « magie » de cet été brûlant passe aussi dans ses autres écrits.
In the Place of Fallen Leaves / Un été brûlant
Dans la postface de son livre Un immense asile de fous, Louis de Bernières mentionne ce livre de Tim Pears.Présentation de l’éditeur
Chronique d’une saison torride, dans un coin perdu de la campagne anglaise, vers le milieu des années 80. La sécheresse fait des ravages, le fourrage manque, on abat le bétail. La terre sent le sang et les hommes semblent près de perdre la boule. Comme en temps de guerre, la fièvre de l’instant endort les consciences, terrasse les corps. La jeune Alison, elle-même tourmentée par la sève de son âge, assiste incrédule à la brutale métamorphose des individus qui l’entourent.
La chaleur devient bientôt intenable. On marche la nuit sur des crapauds. Alison, qui s’apprête à partir pour le collège à la fin de l’été, fait ses adieux à un monde qui, pour cette grande occasion, a accepté de baisser le masque.
Par touches mesurées mais violentes, Tim Pears parvient à créer autour de ses personnages et des paysages où ils évoluent un climat d’enchantement – au sens magique et violent du mot. On rit – mais c’est souvent de peur –, on frémit à l’unisson de la nuit étouffante et de ses fantômes, on a les mains moites et le cœur battant. Nul doute, il y a longtemps que les mystères de la campagne n’avaient inspiré un roman à ce point gorgé de sensations.
À recommander à tous ceux qui sont d’avis que la littérature peut s’accommoder de tout, sauf de la tiédeur.
Il dit qu’il avait au début pas l’intention de publier son roman puisqu’il trouvait que son histoire ressemblait trop à celle de Tim Pears et puisqu’il l’avait publié avant lui, il voulait laisser l’avantage à son confrère.
Tout d’abord je suis reconnaissante à Louis de Bernières d’avoir parlé de ce livre, je ne sais pas si je l’aurais découvert autrement.
Mais je ne vois pas son idée que ces deux livres se ressemblent. Il doit avoir une toute autre perception. À part le fait qu’on se retrouve dans des petits villages en pleine campagne, les similitudes s’arrêtent là !
J’ai vraiment beaucoup aimé cet asile de fous, mais le livre de Tim Pears est un immense coup de cœur.
Quel beau livre !
On va vivre cet été extraordinaire aux côtés de Alison et de sa famille… et cela va amener bon nombre de changements dans la vie de la jeune fille.
Divisé en de longs chapitres, j’ai savouré cette histoire en ne lisant chaque soir qu’un seul pour faire durer le plaisir, tellement j’étais sous le charme de cette plume.
J’ai vu que Tim Pears a écrit bon nombre d’autres livres, malheureusement aucun autre traduit en français… je vais voir si cette « magie » de cet été brûlant passe aussi dans ses autres écrits.
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George Gershwin
Re: Tim Pears
Encore un auteur que je ne connaissais pas et que je note. Ton coup de coeur me fait bien envie....
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3571
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Tim Pears
je ne peux que t'encourager, c'est vraiment un si beau roman... je pense qu'il devrait te plaire
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George Gershwin
Re: Tim Pears
couverture: Joe Mclaren
Disputed Land
Parmi tous ses autres romans (et il y en a du choix, j’ai noté au moins deux autres), c’était presque une évidence que j’ai choisi en premier celui qui se déroule à Noël.
Une fois de plus je suis charmée par sa façon de raconter une histoire.
Situant Theo au centre, celui-ci se rappelle de cette fête cinquante ans plus tard. Ainsi le narrateur a certainement les souvenirs d’un garçon de treize ans, mais il ne les décrit pas de façon naïve.
Si on dit « famille » on peut presque s’attendre de voir des conflits… cela va se passer assez calmement avec les Cannon, mais on peut peut quand même lire :
« Harmony exists only in music, Theo », he said. « And then rarely.
A single family can no more sort out its legacy than society can ».
Tim Pears prend tout son temps pour bien partager ces quelques jours passés autour du sapin et même s’il n’y a pas que du bonheur, on y passe de très bons moments festifs.
Coup de cœur parmi mes lectures qui sentent Noël… et je suis partante pour d’autres romans de sa part.
Disputed Land
Après mon enthousiasme pour Un été brûlant, je voulais continuer avec cet auteur. Malheureusement il n’y a pas d’autres traductions de lui disponible.Présentation de l’éditeur
Leonard and Rosemary Cannon summon their middle-aged offspring, along with partners and children, to the family home in the Welsh Marches for the Christmas holiday. As the gathered family settle in to their first Christmas together for some years, the grown siblings - Rodney, Jonny and Gwen - are surprised when they are invited to each put stickers on the furniture and items they wish to inherit from their parents.
Disputed Land is narrated by Leonard and Rosemary's thirteen-year-old grandson, Theo, who observes how from these innocent beginnings age-old fissures open up in the relationships of those around him. Looking back at this Christmas gathering from his own middle-age - a narrator at once nostalgic and naïve - Theo Cannon remembers his imperious grandmother Rosemary, alpha-male uncle Jonny, abominable twin cousins Xan and Baz; he recalls his love for his grandfather Leonard and the burgeoning feelings for his cousin Holly. And he asks himself the question: if a single family cannot solve the problem of what it bequeaths to future generations, then what chance does a whole society have of leaving the world intact?
Parmi tous ses autres romans (et il y en a du choix, j’ai noté au moins deux autres), c’était presque une évidence que j’ai choisi en premier celui qui se déroule à Noël.
Une fois de plus je suis charmée par sa façon de raconter une histoire.
Situant Theo au centre, celui-ci se rappelle de cette fête cinquante ans plus tard. Ainsi le narrateur a certainement les souvenirs d’un garçon de treize ans, mais il ne les décrit pas de façon naïve.
Si on dit « famille » on peut presque s’attendre de voir des conflits… cela va se passer assez calmement avec les Cannon, mais on peut peut quand même lire :
« Harmony exists only in music, Theo », he said. « And then rarely.
A single family can no more sort out its legacy than society can ».
Tim Pears prend tout son temps pour bien partager ces quelques jours passés autour du sapin et même s’il n’y a pas que du bonheur, on y passe de très bons moments festifs.
Coup de cœur parmi mes lectures qui sentent Noël… et je suis partante pour d’autres romans de sa part.
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George Gershwin
Re: Tim Pears
Noté !
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domreader- Messages : 3571
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Tim Pears
Le premier titre "Un été brulant" pourrait me plaire. A voir au niveau du style, j'ai plusieurs fois constaté que la littérature britannique n'était pas forcément ma tasse de thé.
En tout cas, merci pour ces découvertes, c'est bien pour nous tous ici qui ne savons plus quoi lire...
En tout cas, merci pour ces découvertes, c'est bien pour nous tous ici qui ne savons plus quoi lire...
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2769
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Tim Pears
faut alors lui donner encore une chance, il est vraiment à part, je sens qu'il pourrait te plaireNightingale a écrit:Le premier titre "Un été brulant" pourrait me plaire. A voir au niveau du style, j'ai plusieurs fois constaté que la littérature britannique n'était pas forcément ma tasse de thé.
Nightingale a écrit:En tout cas, merci pour ces découvertes, c'est bien pour nous tous ici qui ne savons plus quoi lire...
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George Gershwin
Re: Tim Pears
A Nightingale a écrit:En tout cas, merci pour ces découvertes, c'est bien pour nous tous ici qui ne savons plus quoi lire...
Oui, Kena a eu pitié de nous!
Pareil, je note le premier, traduit en français (ce qui n’est pas sûr pour le second) on ne sait jamais :-)
J’aime bien par contre la littérature anglaise, mais davantage chez les auteurs féminines. A voir!
Aeriale- Messages : 11827
Date d'inscription : 30/11/2016
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