Denis Johnson
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Denis Johnson
Né le 1er juillet 1949 à Munich en Allemagne de l'Ouest et mort le 24 mai 2017, Denis Johnson est un auteur américain.
Il est surtout connu pour son recueil de Jesus' Son (1992) et son roman Arbre de fumée (2007), qui a remporté le National Book Award.
Dans sa jeunesse, Denis Johnson suit son père au gré des affectations de celui-ci. Il devient dépendant ensuite à diverses substances. Finalement, il obtient une maitrise (MFA) à l'université de l'Iowa. Ses principales influences sont Dr Seuss, Dylan Thomas, Walt Whitman et T. S. Eliot. Il a reçu de nombreux prix pour ses œuvres, y compris un Prix du Whiting Writer's en 1986 et une bourse Lannan pour la fiction en 1993.
Selon un groupe de critiques, écrivains et autres membres du milieu littéraire, son recueil Jesus' son fait partie des meilleures œuvres de fiction américaines des 25 dernières années.
Denis Johnson fait des débuts remarqués avec la publication de son recueil de nouvelles Jesus' Son (1992), qui a été adapté au cinéma en 1999 sous le même titre et qui a été cité comme l'un des dix meilleurs films de l'année par le New York Times, le Los Angeles Times, et par Roger Ebert. Denis Johnson a un petit rôle dans le film, interprétant l'homme ayant été poignardé à l'œil par sa femme.
Il est titulaire en 2006-2007 de la chaire Mitte d'écriture créative à l'université d'État du Texas, à San Marcos (Texas).
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Aeriale- Messages : 11827
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Denis Johnson
-Rêves de train-
(commentaire récupéré-2010)
Ce livre c’est avant tout le rapport d’un homme avec la nature, un homme qui préfère la solitude dans sa cabane dans la forêt avec son chien à tout autres vies.
C’est un livre qui décrit une certaine Amérique, une certaine époque avec des gens un peu sauvages pas trop éduqués, au vocabulaire simple, des hommes et femmes ou la fatalité et la mort les poursuivent toute leur vie.
La trame de l'histoire, constituée en fait de morceaux de vie, est simple et imprévisible aussi, un peu comme sa propre existence. Le héros (si on peut dire) se contente juste de survivre, de s'adapter à cette nature omniprésente et rebelle. Il n'a pas de plan de vie, de conduite spéciale à suivre, les choses lui arrivent ou pas, et il ne cherche pas plus loin.
Vivre est déjà un combat de tous les jours dans ces régions isolées où les croyances ont la peau dure et la pauvreté englue. Pas de sentiments exacerbés, tout est étouffé comme si ces hommes étaient déjà résignés à la naissance. Il n'y a que lorsque Granier hurle à la mort comme les loups qui l'entourent que sa détresse s'exprime. C'est un récit brute de décoffrage, simple et rude comme le paysage, qui nous plonge bien dans cette atmosphère de bout du monde où l'humain et l'animal se confondent.
J'ai bien aimé le dépaysement et pas vraiment su si ce Graines avait été heureux ou pas. Drôle de livre qui se lit d'une traite et laisse une impression bizarre, de vide autant que d' images fortes (l'incendie et le retour de Kate en fille louve)
Triste et fantasque à la fois. Tout ça m'a laissée un peu sur ma faim alors je le relirai probablement un jour, pour en savoir plus sur l'auteur.
(commentaire récupéré-2010)
Ce livre c’est avant tout le rapport d’un homme avec la nature, un homme qui préfère la solitude dans sa cabane dans la forêt avec son chien à tout autres vies.
C’est un livre qui décrit une certaine Amérique, une certaine époque avec des gens un peu sauvages pas trop éduqués, au vocabulaire simple, des hommes et femmes ou la fatalité et la mort les poursuivent toute leur vie.
La trame de l'histoire, constituée en fait de morceaux de vie, est simple et imprévisible aussi, un peu comme sa propre existence. Le héros (si on peut dire) se contente juste de survivre, de s'adapter à cette nature omniprésente et rebelle. Il n'a pas de plan de vie, de conduite spéciale à suivre, les choses lui arrivent ou pas, et il ne cherche pas plus loin.
Vivre est déjà un combat de tous les jours dans ces régions isolées où les croyances ont la peau dure et la pauvreté englue. Pas de sentiments exacerbés, tout est étouffé comme si ces hommes étaient déjà résignés à la naissance. Il n'y a que lorsque Granier hurle à la mort comme les loups qui l'entourent que sa détresse s'exprime. C'est un récit brute de décoffrage, simple et rude comme le paysage, qui nous plonge bien dans cette atmosphère de bout du monde où l'humain et l'animal se confondent.
J'ai bien aimé le dépaysement et pas vraiment su si ce Graines avait été heureux ou pas. Drôle de livre qui se lit d'une traite et laisse une impression bizarre, de vide autant que d' images fortes (l'incendie et le retour de Kate en fille louve)
Triste et fantasque à la fois. Tout ça m'a laissée un peu sur ma faim alors je le relirai probablement un jour, pour en savoir plus sur l'auteur.
Aeriale- Messages : 11827
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Denis Johnson
merci pour ce fil
j'ai lu plusieurs livres de cet auteur... et si je ne me trompe, celui-ci était ma première rencontre
dans mes souvenirs il figure parmi mes grands coup de coeur… mais à vrai dire, il me fallait relire pour vraiment en avoir la confirmation, malheureusement on oubli pas mal au cours des années et Rêves de train se situe dans le temps quand je ne faisais pas encore de commentaires
j'ai lu plusieurs livres de cet auteur... et si je ne me trompe, celui-ci était ma première rencontre
dans mes souvenirs il figure parmi mes grands coup de coeur… mais à vrai dire, il me fallait relire pour vraiment en avoir la confirmation, malheureusement on oubli pas mal au cours des années et Rêves de train se situe dans le temps quand je ne faisais pas encore de commentaires
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