William Golding
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature de culture anglaise et gaëlique
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William Golding
William Golding (1911 - 1993)
Source : Wikipédia
Fils d'instituteur, William Golding étudie à l'école de Marlborough et poursuit ses études à l'université d'Oxford où il obtient son diplôme de littérature anglaise. Il travaille ensuite quelque temps dans un petit théâtre en tant qu'auteur, acteur et producteur.
En 1939 il devient professeur d'anglais et de philosophie à Salisbury. La même année il épouse Ann Brookfield (1912-1995), chimiste, avec laquelle il aura deux enfants : Judith et David.
Il est mobilisé en 1940 dans la Royal Navy, où il écrit quelques textes qu'il ne veut pas publier, et participe au débarquement sur les côtes françaises en 1944. Il reprend son poste à Salisbury de 1945 à 1962, date à laquelle il se retire à la campagne dans les environs de Salisbury pour se consacrer à ses travaux littéraires.
Il est également connu pour avoir proposé au scientifique et ami James Lovelock la terminologie de Gaia, Gaia: a New Look at Life on Earth (première édition 1979), du nom de la déesse grecque de la Terre, synonyme de biosphère et géomorphologie dans les sciences naturelles et de Mère Nature dans les mouvements ésotériques.
La plupart de ses romans ont traité du mal, de l'opposition entre la barbarie instinctive de l'homme et l'influence civilisatrice de la raison.
Ces thèmes sont particulièrement marquants dans son premier roman Sa Majesté des mouches (1954) qui reste son livre le plus connu.
William Golding a été fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (CBE) en 1966 et chevalier (anobli) en 1988.
Il a obtenu le prix Booker en 1980 pour Rites de Passage - premier tome de sa Trilogie maritime -, et le prix Nobel de littérature en 1983.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4820
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: William Golding
Le roi scorpion
Publié en 1971, il s'agit d'un ensemble de trois textes, trois longues nouvelles ou micro romans, sans liens entre eux, qui se passent à des époques lointaines, pendant l'antiquité ou même la préhistoire, pour un des textes. Une antiquité ou une préhistoire en dehors du temps : pas d'indices, d'événements ou de personnage permettant de situer les récits à tel ou tel moment exact de l'histoire. Il s'agit plus de placer le sujet dans un cadre, celui de l'Egypte antique ou de la Rome impériale, sans le rattacher à un passé précis, à un point dans le temps, à des faits avérés. Il s'agit plutôt de situations qui permettent de poser des problématiques plus larges, d'essayer de saisir l'essence d'une civilisation, une sorte d'archétype.
Dans le dieu scorpion, le texte qui donne son titre au recueil, nous sommes dans l'Egypte antique. Un moment très archaïque, pendant lequel le pharaon décédé était accompagné dans sa mort par ses serviteurs, censés le servir dans l'au-delà. Indispensable à la survie de son peuple, maître de par ses actions du fonctionnement de la nature permettant la survie de ses sujets, il est en même temps esclave de sa charge et des traditions. Un personnage venu d'ailleurs, qui refuse de jouer le jeu d'une culture qui n'est pas la sienne, menace de faire exploser les équilibres, de saper la stabilité du système.
Crac-crac, la deuxième nouvelle se place pendant la préhistoire, dans un monde où les hommes et les femmes vivent dans deux univers en grande partie séparés. Les femmes mènent en quelque sorte le jeu, tout en faisant croire aux hommes qu'ils sont les plus importants, en les laissant dans une sorte d'immaturité, se livrant à des activités s'apparentant à des jeux.
L'envoyé extraordinaire, le dernier des trois textes, nous amènent dans l'empire romain. Un empereur vieillissant tente de se maintenir, malgré la poussée de son successeur déclaré. L'arrivée d'un inventeur grec, désirant lui proposer des objets technologiques révolutionnaires, pouvant transformer la société, fait bouger les lignes, enfin pour un moment. Mais on ne change pas en un instant les habitudes et visions de choses.
Ces textes sont assez déstabilisants, dans une forme d'abstraction, très précis dans des descriptions, mais évoquant des contextes reconstruits, en partie basés sur des sociétés ayant existé, mais sans se rattacher à des faits ou personnages réels, posant à chaque fois une problématique, plus qu'en s'intéressant à une trame romanesque. Beaucoup de choses sont suggérées, à deviner par le lecteur, à interpréter surtout, une part de mystère demeure. Il s'agit plus d'ambiances et de concepts que de narration à proprement parlé. Cela ne conviendra pas à tous les lecteurs, c'est un univers très particulier, mais que j'ai trouvé au final assez captivant.
Publié en 1971, il s'agit d'un ensemble de trois textes, trois longues nouvelles ou micro romans, sans liens entre eux, qui se passent à des époques lointaines, pendant l'antiquité ou même la préhistoire, pour un des textes. Une antiquité ou une préhistoire en dehors du temps : pas d'indices, d'événements ou de personnage permettant de situer les récits à tel ou tel moment exact de l'histoire. Il s'agit plus de placer le sujet dans un cadre, celui de l'Egypte antique ou de la Rome impériale, sans le rattacher à un passé précis, à un point dans le temps, à des faits avérés. Il s'agit plutôt de situations qui permettent de poser des problématiques plus larges, d'essayer de saisir l'essence d'une civilisation, une sorte d'archétype.
Dans le dieu scorpion, le texte qui donne son titre au recueil, nous sommes dans l'Egypte antique. Un moment très archaïque, pendant lequel le pharaon décédé était accompagné dans sa mort par ses serviteurs, censés le servir dans l'au-delà. Indispensable à la survie de son peuple, maître de par ses actions du fonctionnement de la nature permettant la survie de ses sujets, il est en même temps esclave de sa charge et des traditions. Un personnage venu d'ailleurs, qui refuse de jouer le jeu d'une culture qui n'est pas la sienne, menace de faire exploser les équilibres, de saper la stabilité du système.
Crac-crac, la deuxième nouvelle se place pendant la préhistoire, dans un monde où les hommes et les femmes vivent dans deux univers en grande partie séparés. Les femmes mènent en quelque sorte le jeu, tout en faisant croire aux hommes qu'ils sont les plus importants, en les laissant dans une sorte d'immaturité, se livrant à des activités s'apparentant à des jeux.
L'envoyé extraordinaire, le dernier des trois textes, nous amènent dans l'empire romain. Un empereur vieillissant tente de se maintenir, malgré la poussée de son successeur déclaré. L'arrivée d'un inventeur grec, désirant lui proposer des objets technologiques révolutionnaires, pouvant transformer la société, fait bouger les lignes, enfin pour un moment. Mais on ne change pas en un instant les habitudes et visions de choses.
Ces textes sont assez déstabilisants, dans une forme d'abstraction, très précis dans des descriptions, mais évoquant des contextes reconstruits, en partie basés sur des sociétés ayant existé, mais sans se rattacher à des faits ou personnages réels, posant à chaque fois une problématique, plus qu'en s'intéressant à une trame romanesque. Beaucoup de choses sont suggérées, à deviner par le lecteur, à interpréter surtout, une part de mystère demeure. Il s'agit plus d'ambiances et de concepts que de narration à proprement parlé. Cela ne conviendra pas à tous les lecteurs, c'est un univers très particulier, mais que j'ai trouvé au final assez captivant.
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Arabella- Messages : 4820
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: William Golding
C'est un auteur énigmatique, mais passionnant j'avais beaucoup aimé Rites de Passage. Si je retrouve mes notes je les posterai un peu plus tard.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3627
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: William Golding
J'ai lu de lui il y a une éternité Sa Majesté des mouches
malheureusement plus beaucoup de souvenirs pour en parler encore en détail
malheureusement plus beaucoup de souvenirs pour en parler encore en détail
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: William Golding
J'ai lu, comme beaucoup, Sa Majesté des Mouches, que j'avais adoré.
Je n'imaginais même pas qu'il y avait d'autres ouvrages de cet auteur tant on n'en parle pas.
Je ne saurais dire si Le roi Scorpion me plairait, mais c'est très intrigant en tous cas.
Je n'imaginais même pas qu'il y avait d'autres ouvrages de cet auteur tant on n'en parle pas.
Je ne saurais dire si Le roi Scorpion me plairait, mais c'est très intrigant en tous cas.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: William Golding
Sa majesté des mouches
Paru en 1954, c'est l'oeuvre la plus connue de William Golding, sans doute la seule que la plupart des lecteurs associent à son nom. Elle a été adaptée en film, et elle reste très étudiée en classe.
Un groupe de jeune garçons se retrouve par accident seuls sur une île déserte. L'avion qui les transportaient a eu un accident, et les pilotes sont morts, personne ne sait où sont les enfants. D'autant plus que dans le monde des adultes, c'est la guerre, peut-être la deuxième guerre mondiale, même si ce n'est pas explicite dans le roman. Ralph, le plus âgé d'entre les garçons va prendre la tête de la communauté, il va se faire élire comme chef, et tenter d'organiser la vie de ses compagnons, par exemple en imposant la tenue permanente d'un feu, qui par la fumée permet de signaler leur présence pour d'éventuels secours. Mais il va se heurter vite aux aspirations de Jack, qui voudrait un autre mode de vie, centré sur la chasse aux cochons sauvages, et aux rituels qui y sont associés.
Le roman est complètement métaphorique, l'île qui se présente dans les premières pages comme une sorte de paradis perdu, devient très vite un lieu dangereux : un serpent menaçant est entrevu par un petit garçon, symbolisant d'emblée le mal qui rôde, et qui peut provoquer la chute de ces petits hommes. le titre lui-même du roman renvoie au diable, à Belzébuth, le seigneur des mouches. L'auteur ne s'intéresser pas vraiment à la psychologie de ses personnages, mais chaque enfant représente des concepts. Ralph tente d'instaurer une sorte de démocratie, veut obtenir l'assentiment de ses camarades, utilise une conque qui permet à chacun d'exprimer son opinion, et veut mettre en place une organisation en faveur de la communauté, de chacun de ses membres, dans une gestion rationnelle de la situation. Piggy, symbolise l'intelligence, la pensée. Mais ils sont impuissants, le pouvoir plutôt bienveillant de Ralph, et l'intelligence de Piggy sont sans force devant la force brute et le désir de domination de Jack et la cruauté gratuite de Roger. Les instincts de l'homme sont féroces, et la masse va suivre celui qui peut imposer sa volonté, même si elle n'adhère pas à sa vision du monde. William Golding donne une image très noire de la nature humaine : ce n'est pas de la société que vient la cruauté, les inégalités, le mal, mais de l'homme lui-même, qui construit une société à son image. Même si le roman finit par un sauvetage final, avant que toute la brutalité de groupe ne s'affirme complètement, ce sauvetage est ambigu : les adultes qui sauvent les enfants et les ramènent dans un monde où ils ne pourront plus exprimer toute la violence qui sourd en eux, sont eux-même en guerre, et s'exterminent, quelle que puissent en être les raisons avouées. Ils ne sont pas moins violents et mauvais que les petits garçons qui tuent les cochons et qui finissent par vouloir s'entre tuer.
Un livre puissant et d'une grande noirceur.
Paru en 1954, c'est l'oeuvre la plus connue de William Golding, sans doute la seule que la plupart des lecteurs associent à son nom. Elle a été adaptée en film, et elle reste très étudiée en classe.
Un groupe de jeune garçons se retrouve par accident seuls sur une île déserte. L'avion qui les transportaient a eu un accident, et les pilotes sont morts, personne ne sait où sont les enfants. D'autant plus que dans le monde des adultes, c'est la guerre, peut-être la deuxième guerre mondiale, même si ce n'est pas explicite dans le roman. Ralph, le plus âgé d'entre les garçons va prendre la tête de la communauté, il va se faire élire comme chef, et tenter d'organiser la vie de ses compagnons, par exemple en imposant la tenue permanente d'un feu, qui par la fumée permet de signaler leur présence pour d'éventuels secours. Mais il va se heurter vite aux aspirations de Jack, qui voudrait un autre mode de vie, centré sur la chasse aux cochons sauvages, et aux rituels qui y sont associés.
Le roman est complètement métaphorique, l'île qui se présente dans les premières pages comme une sorte de paradis perdu, devient très vite un lieu dangereux : un serpent menaçant est entrevu par un petit garçon, symbolisant d'emblée le mal qui rôde, et qui peut provoquer la chute de ces petits hommes. le titre lui-même du roman renvoie au diable, à Belzébuth, le seigneur des mouches. L'auteur ne s'intéresser pas vraiment à la psychologie de ses personnages, mais chaque enfant représente des concepts. Ralph tente d'instaurer une sorte de démocratie, veut obtenir l'assentiment de ses camarades, utilise une conque qui permet à chacun d'exprimer son opinion, et veut mettre en place une organisation en faveur de la communauté, de chacun de ses membres, dans une gestion rationnelle de la situation. Piggy, symbolise l'intelligence, la pensée. Mais ils sont impuissants, le pouvoir plutôt bienveillant de Ralph, et l'intelligence de Piggy sont sans force devant la force brute et le désir de domination de Jack et la cruauté gratuite de Roger. Les instincts de l'homme sont féroces, et la masse va suivre celui qui peut imposer sa volonté, même si elle n'adhère pas à sa vision du monde. William Golding donne une image très noire de la nature humaine : ce n'est pas de la société que vient la cruauté, les inégalités, le mal, mais de l'homme lui-même, qui construit une société à son image. Même si le roman finit par un sauvetage final, avant que toute la brutalité de groupe ne s'affirme complètement, ce sauvetage est ambigu : les adultes qui sauvent les enfants et les ramènent dans un monde où ils ne pourront plus exprimer toute la violence qui sourd en eux, sont eux-même en guerre, et s'exterminent, quelle que puissent en être les raisons avouées. Ils ne sont pas moins violents et mauvais que les petits garçons qui tuent les cochons et qui finissent par vouloir s'entre tuer.
Un livre puissant et d'une grande noirceur.
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Arabella- Messages : 4820
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: William Golding
J'ai souvent vu passer ce titre mais je ne connaissais pas le thème. Il est très tentant, évidemment!
Noté dans un coin de ma tête...Merci @Arabella
Noté dans un coin de ma tête...Merci @Arabella
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: William Golding
J'ai lu ce livre il y a quelques années, et oui, il est puissant.
Il te plairait Aériale.
Il te plairait Aériale.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: William Golding
C'est assez hallucinant de le ranger en littérature jeunesse... Ce qui ne veut pas dire d'ailleurs que certains adolescents ne puissent être fortement remués par cette lecture, mais de là à le réserver à cette tranche d'âge est parfaitement aberrant.
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Arabella- Messages : 4820
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: William Golding
Au boulot, dans le cadre d'une formation (sur la méthode Agile - https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_agile ) avec des vidéos anglo-saxonnes, il y en avait une dans laquelle il y avait un groupe de gens, et celui qui parlait devait prendre une conque avant. J'avais vu le film peu de temps auparavant, du coup j'avais compris l'allusion, qui doit donc effectivement être transparente pour les anglo-saxons (mais obscure pour les Français).
Je n'ai pas encore lu le livre, que j'avais en fait commencé trop peu de temps après avoir vu le film. Mais le (très bon) film de Peter Brook est tellement proche du livre que ça m'avait gêné, j'avais les images devant les yeux pendant que je lisais, du coup j'ai préféré attendre pour oublier un peu... mais le film est fort, comme le livre très certainement, donc ça prend du temps...
Je n'ai pas encore lu le livre, que j'avais en fait commencé trop peu de temps après avoir vu le film. Mais le (très bon) film de Peter Brook est tellement proche du livre que ça m'avait gêné, j'avais les images devant les yeux pendant que je lisais, du coup j'ai préféré attendre pour oublier un peu... mais le film est fort, comme le livre très certainement, donc ça prend du temps...
eXPie- Messages : 780
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: William Golding
Queenie a écrit:J'ai lu ce livre il y a quelques années, et oui, il est puissant.
Il te plairait Aériale.
Je te fais confiance, tu connais mes goûts, à force...
Et je n'ai pas vu le film, donc pas de modèle de comparaison. Je le note pour le commander quand j'aurai un peu élaguer mes réserves. Merci de vos avis!
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: William Golding
Oui, l'adaptation de Peter Brook était excellente.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: William Golding
Je note le film...Dans ce sens c'est moins gênant.
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Arabella- Messages : 4820
Date d'inscription : 29/11/2016
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