Annemarie Schwarzenbach
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Annemarie Schwarzenbach
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George Gershwin
Re: Annemarie Schwarzenbach

Quand @Queenie prend Annemarie en avatar… faudra aussi lui ouvrir son fil

Comme on peut voir (et entendre) dans le documentaire, elle adorait se faire prendre en photo

mais elle était elle-même aussi une bonne photographe
j’aime surtout sa série en Amérique lors des années 1936-38





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George Gershwin
Re: Annemarie Schwarzenbach
commentaire de 2012
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Freunde um Bernhard / Les amis de Bernhard
Les personnages sont tous à la recherche, tomber amoureux se fait en un rien de temps et parfois l’élu(e) est une fille, parfois un garçon.. mais le chagrin en est grand et le désespoir encore plus si leurs envies ne se réalisent pas.
„Wir Jungen sind ja viel verletzlicher, weil wir geöffneter sind, unser Leben ist eine einzige Frage, und wir leben nur von den Erregungen unserer Seele“
Nous, les jeunes, sont plus vulnérables parce qu’on est plus ouvert, notre vie est une seule question et nous vivons seulement à travers l’agitation de notre âme.
C’est un peu la devise du roman et en considérant que c’est son premier roman, on peut faire preuve d’indulgence envers l’auteur qui n’a même pas bien recouvert les personnes réelles qui se cachent derrière Bernhard, Ines, Gert….
Si on connaît un peu la vie d’Annemarie Schwarzenbach, on voit facilement que c’est un roman autobiographique et que sa jeunesse lui a soufflé de mettre ses états d’âmes sur papier. Mais c’est cela qui rend le charme du livre : son innocence et de voir derrière tout cela une jeune femme qui écrit non-protégée.


Freunde um Bernhard / Les amis de Bernhard
‘Joli’, ‘beau’, 'très joli’ et ‘très beau’, voilà probablement les mots les plus utilisés dans ce roman. Les jeunes gens dont Annemarie Schwarzenbach nous parle dans ce livre sont tous, je crois à une exception, d’une beauté rare et extrême et souvent ils ont tous un talent qui va avec. La vie leur a bien donné les ‘armes’ pour conquérir le monde, mais, hélas, ils sont jeunes et le cœur bat comme il veut. Et leur cœur leur pose bien plus d'un problème.Présentation de l'éditeur
Les Amis de Bernhard est le premier roman d'Annemarie Schwarzenbach. Elle le rédige à vingt-trois ans alors qu'elle travaille à sa thèse d'histoire.
Elle imagine des personnages de son âge, qui partagent ses aspirations. Bernhard, musicien, grandit dans une ville endormie, entouré de camarades qui se cherchent et rêvent d'évasion. Ardents et sensibles, certains font l'expérience d'une amitié amoureuse, d'autres de la dépendance affective. On suit, en simultané, leurs pérégrinations entre Paris, où Annemarie Schwarzenbach a étudié l'année précédente, Berlin, Lugano et Florence. Le Paris des années vingt est celui de l'avant-garde littéraire et des Montparnos : Bernhard, répondant à l'invitation de son professeur de piano, y côtoie la bohème et noue de nouvelles relations. On ne peut qu'être touché par le regard de l'auteur sur les difficultés "humaines" de très jeunes gens", dont la délicatesse préfigure celle d'un Eric Rohmer, et frappé par la modernité de l'écriture, rapide et cinématographique.
Les personnages sont tous à la recherche, tomber amoureux se fait en un rien de temps et parfois l’élu(e) est une fille, parfois un garçon.. mais le chagrin en est grand et le désespoir encore plus si leurs envies ne se réalisent pas.
„Wir Jungen sind ja viel verletzlicher, weil wir geöffneter sind, unser Leben ist eine einzige Frage, und wir leben nur von den Erregungen unserer Seele“
Nous, les jeunes, sont plus vulnérables parce qu’on est plus ouvert, notre vie est une seule question et nous vivons seulement à travers l’agitation de notre âme.
C’est un peu la devise du roman et en considérant que c’est son premier roman, on peut faire preuve d’indulgence envers l’auteur qui n’a même pas bien recouvert les personnes réelles qui se cachent derrière Bernhard, Ines, Gert….
Si on connaît un peu la vie d’Annemarie Schwarzenbach, on voit facilement que c’est un roman autobiographique et que sa jeunesse lui a soufflé de mettre ses états d’âmes sur papier. Mais c’est cela qui rend le charme du livre : son innocence et de voir derrière tout cela une jeune femme qui écrit non-protégée.
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George Gershwin
Re: Annemarie Schwarzenbach
Annemarie Schwarzenbach - Une Suisse rebelle
Un film de Carole Bonstein
Un film de Carole Bonstein
Basé sur des images d’archives inédites, ce premier film sur Annemarie Schwarzenbach, dresse le portrait de cette femme issue d’une famille de très riches industriels zurichois qui ne cachaient pas leur sympathie pour l’ordre nazi.
Écrivain, journaliste, reporter-photographe, Annemarie Schwarzenbach se rebelle contre son milieu. Fuyant la Suisse et la réalité, elle parcourt le monde en dénonçant les fascismes européens comme l’exploitation des ouvriers américains.
Un destin vécu à toute vitesse, toujours en quête d’identité, d’amour, d’un ailleurs lointain dans lequel elle pouvait à la fois se perdre mais aussi se retrouver. Amours homosexuelles contrariées, drogue, prises de positions politiques radicales, suicides ratés.
Qui était en définitive Annemarie Schwarzenbach ? Un modèle de courage et de lucidité ? Une éternelle déracinée ? C’est à chacun de se forger sa vérité. Annemarie Schwarzenbach a emporté la sienne avec elle un jour de 1942, à l’âge de 34 ans.
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George Gershwin
Re: Annemarie Schwarzenbach
Ô mais merci Kenavo !
Je l'ai découverte hier Annemarie Schwarzenbach, et j'ai à peine eut le temps de regarder sa bio, quelques photos, lire des notes sur ses livres.
Et toi, pouf, tu m'offres le lien vers le docu et un avis sur Les amis de bernhard ! Merci merci !
Je vais regarder le docu d'ici bientôt !
Et pour la lire, je pense que je vais voir.
Pour ses photos, moi aussi j'avais une petite préférence pour ses photos d'Amérique - mais il faut aussi dire qu'on n'en trouve pas tant que ça d'emblée sur le net, faut fouiller - et puis, elle était un peu plus aguerrie aussi.
Quelle fin ridiculement tragique elle a eu...
Mourir à 34 ans d'une chute de vélo...
Je l'ai découverte hier Annemarie Schwarzenbach, et j'ai à peine eut le temps de regarder sa bio, quelques photos, lire des notes sur ses livres.
Et toi, pouf, tu m'offres le lien vers le docu et un avis sur Les amis de bernhard ! Merci merci !
Je vais regarder le docu d'ici bientôt !
Et pour la lire, je pense que je vais voir.
Pour ses photos, moi aussi j'avais une petite préférence pour ses photos d'Amérique - mais il faut aussi dire qu'on n'en trouve pas tant que ça d'emblée sur le net, faut fouiller - et puis, elle était un peu plus aguerrie aussi.
Quelle fin ridiculement tragique elle a eu...
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6592
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Re: Annemarie Schwarzenbach
Oui, merci @kenavo, cette femme m'intriguait !!
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Liseron- Messages : 3812
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Re: Annemarie Schwarzenbach
je dirais en monde germanophone c'est pratiquement impossible de la rater... surtout quand on s'intéresse à la famille Mann, bonne copine de Klaus et amoureuse d'Erika, il y a des années que je l'ai découvert avec eux...Queenie a écrit:Je l'ai découverte hier Annemarie Schwarzenbach
ah oui, je le trouve très bien fait, si on s'intéresse à Annemarie, en voilà un très bon moyen de l'aprocherQueenie a écrit:Je vais regarder le docu d'ici bientôt !
Liseron a écrit:Oui, merci @kenavo, cette femme m'intriguait !!


Où est la terre des promesses ?
Avec Ella Maillart en Afghanistan
(1939-1940)
Maintenant que je viens de parler du livre La Voie cruelle de Ella Maillart, je voulais aussi mettre sur le fil de Annemarie sa contribution de ce voyage.Présentation de l’éditeur
Le 6 juin 1939, Annemarie Schwarzenbach quitte Genève dans la Ford Roadster Deluxe que vient de lui offrir son père. Sa destination : l'Afghanistan. Sa compagne de voyage : la déjà célèbre Ella Maillart qui veut l'arracher à la drogue.
On connaissait de cette aventure exceptionnelle La Voie cruelle, l’un des plus beaux livres d'Ella Maillart. Voici rassemblés les textes de celle qui s'y cachait sous le pseudonyme de Christina. Annemarie Schwarzenbach (1908-1942), écrivain, photographe et archéologue, mêle ici journalisme et poésie. C'est avec un même talent qu'elle promène son errance intérieure dans l'immensité de la steppe et qu'elle s'interroge sur le statut de la femme en terre d'islam.
Je ne l’ai pas lu, mais en voici une autre piste de lecture…
et je viens de dénicher ce film de 2015

Je suis Annemarie Schwarzenbach
Un film de Véronique Aubouy
Je suis Annemarie Schwarzenbach décrit le déroulement du casting pour le rôle principal d’un long-métrage qui dépeint la vie de cette romancière suisse des années 30. Des actrices passent les essais pour le rôle devant la réalisatrice. On leur demande de parler d’elles à travers des thématiques concernant Annemarie Schwarzenbach. Suivant les indications de la réalisatrice, elles construisent sans le savoir un portrait fragmenté de cette femme, habitée par un désir d’explorer le monde malgré son incapacité à y vivre. Aborder par le biais d’un casting la vie d’Annemarie, en multipliant les interprètes, permet d’évoquer et de cerner sa personnalité complexe. En confrontant les actrices avec cette figure, Véronique Aubouy esquisse le portrait d’une génération de jeunes femmes d’aujourd’hui.
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George Gershwin
Re: Annemarie Schwarzenbach
J'avais vu l'existence de ce film.
Je vais voir si je peux le trouver.
J'ai commandé les livres Où est la terre des promesse et Nouvelle Lyrique. je voulais à la fois du docu et à la fois de la fiction.
(Mais j'ai un doute sur ma commande tout d'un coup. J'ai tellement le cerveau embrumé que j'ai peut-être commandé tout à fait autre chose. À suivre !)
Je vais voir si je peux le trouver.
J'ai commandé les livres Où est la terre des promesse et Nouvelle Lyrique. je voulais à la fois du docu et à la fois de la fiction.
(Mais j'ai un doute sur ma commande tout d'un coup. J'ai tellement le cerveau embrumé que j'ai peut-être commandé tout à fait autre chose. À suivre !)
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Queenie- Messages : 6592
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Re: Annemarie Schwarzenbach


Lyrische Novelle / Nouvelle Lyrique
Après avoir ouvert ce fil, j’ai vérifié sur mes étagères et j’ai trouvé cette nouvelle lyrique d’elle.Présentation de l’éditeur
Dans le Berlin du début des années trente, un jeune homme qui hésite sur sa vocation et que sa famille destine à une carrière diplomatique, se trouve arraché à son train de vie bourgeois et à ses préoccupations d’étudiant par la rencontre d’une chanteuse de cabaret. Celle-ci ne s’appelle pas pour rien Sibylle : à la suite de cette figure énigmatique qui n’est peut-être qu’un reflet, le narrateur découvre la vie nocturne de la ville et plonge dans un univers cosmopolite fait d’inquiétantes rencontres et de fuites incessantes, que l’écriture d’Annemarie Schwarzenbach restitue en de brefs chapitres puissamment évocateurs.
Dans cette nouvelle où l’homosexualité de l’auteur trouve à s’exprimer sous le masque d’un narrateur masculin, c’est l’énigme du désir et celle de la féminité qui viennent fracturer l’univers du héros, obligé de réviser radicalement les valeurs du monde bourgeois, et tenté de fuir dans l’alcool, la vitesse, la solitude ou la mort.
Paru au printemps 1933, ce court récit d’atmosphère montrait la voie d’un « lyrisme narratif » dépouillé, à l’opposé des grandes fresques romanesques de l’époque. La date de sa publication lui confère une aura supplémentaire : il sonne le glas du Berlin cosmopolite sur lequel allait s’abattre le national-socialisme.
Elle met au centre un jeune homme qui se sent seule, surtout parmi la grande bourgeoisie.
Il se plaint de fatigue et d'apathie et souffre de ce fameux Weltschmerz, mais en même temps ne prend pas en compte les conventions lorsqu'il s'agit de satisfaire ses besoins. Il agit de manière passive, effrayante et puérile et échoue dans sa tentative de sortir de sa cage dorée.
En voilà le parfait autoportrait que Annemarie Schwarzbach confirme après la publication quand elle dit que le « héros » de l’histoire est en effet une jeune fille.
Après toutes ces années, son style reste toujours dynamique et vif.
Je peux lire ces textes avec un certain intérêt, surtout vis-à-vis de l’auteur, mais je dois avouer que je ne me sens plus du tout concernée par ce Weltschmerz.
Un jeune public devrait adorer

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George Gershwin
Re: Annemarie Schwarzenbach
Fait-on un fil photo en parallèle ?
Ou sa carrière est trop courte, et s'entremêle entre livres et photos ?
Quoiqu'il en soit, je commence Nouvelle Lyrique, alors je re-regarde des photos d'elle, par elle.
Nouvelle Lyrique se passe en Allemagne (c'est marrant parce qu'en le lisant j'ai l'impression d'une toute petite ville, alors qu'apparemment il s'agit de Berlin...) donc je vous montre des photos d'Espagne !
Voyage avec Marianne Breslauer, en mai 1933.

Barcelone, 1933

Barcelone, 1933

En terasse à Puigcerda, 1933

Le port de San Sebastian, 1933
Ou sa carrière est trop courte, et s'entremêle entre livres et photos ?
Quoiqu'il en soit, je commence Nouvelle Lyrique, alors je re-regarde des photos d'elle, par elle.
Nouvelle Lyrique se passe en Allemagne (c'est marrant parce qu'en le lisant j'ai l'impression d'une toute petite ville, alors qu'apparemment il s'agit de Berlin...) donc je vous montre des photos d'Espagne !
Voyage avec Marianne Breslauer, en mai 1933.

Barcelone, 1933

Barcelone, 1933

En terasse à Puigcerda, 1933

Le port de San Sebastian, 1933
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Re: Annemarie Schwarzenbach
c'est comme tu le sens... on peut les mettre aussi sur ce fil et sinon, tu peux lui ouvrir un fil chez les photographes...Queenie a écrit:Fait-on un fil photo en parallèle ?
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