Erin Hortle
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature de culture anglaise et gaëlique
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Erin Hortle
Erin Hortle
Autrice de Tasmanie.
Premier roman : L'octopus et moi.
J'ai cru lire quelque part qu'elle a eu un grave virus qui l'a paralysée pendant son adolescence, une période où elle a beaucoup lu, et écrit.
Et c'est tout.
Franchement...
On publie mon premier livre, je me crée illico une page wiki moi !
Autrice de Tasmanie.
Premier roman : L'octopus et moi.
J'ai cru lire quelque part qu'elle a eu un grave virus qui l'a paralysée pendant son adolescence, une période où elle a beaucoup lu, et écrit.
Et c'est tout.
Franchement...
On publie mon premier livre, je me crée illico une page wiki moi !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
L'octopus et moi
L'octopus et moi
Éditions Dalva (mai 2021)
Traduction : Valentine Leys
Lucy est en rémission d'un cancer des seins. Elle a décidé d'avoir des implants mammaires, et sans savoir pourquoi les demande d'une ou deux tailles plus grande qu'avant.
Après une lutte contre la maladie, les traitements, son corps malmené, elle ne se reconnaît plus, et ses nouveaux seins attirent des regards qui la troublent.
Elle s'est perdue.
Un jour, elle sauve une pieuvre, dans l'accident elle perd ses deux seins siliconés.
Après une séance de psy, elle passe devant un salon de tatouage, et au lieu de se refaire faire des seins, elle décide de se faire tatouer des pieuvres sur le tout le torse.
...
Un roman intense, dans le mal-être du corps, l'incommunicabilité des êtres - son copain est sympa, beau, gentil, attentionné, sauf qu'il ne comprend rien aux changements chez Lucy.
Lucy qui découvre le soutien tacite et brut chez une femme plus âgée, une Tassie de toujours, qui chasse le poulpe à mains nues, prépare des conserves artisanales, vit seule, semble pleine de force.
Lucy découvre un monde plus sauvage, déjà écolo engagée, elle se retrouve dans un univers où la nature est aussi ce qui nourrit, où les questionnements n'ont pas lieu dans l'action. Où tout n'est pas noir ou blanc.
Lucy va se reconstruire, petit à petit, le corps de plus en plus recouvert de poulpes, elle va se réapproprier son corps.
Dans la plume d'Erin Hortle, il y a un regard franc teinté d'empathie pour les humains, perdus dans un monde qu'ils détruisent, qu'ils protègent, perdus entre les traditions et la conscience écologique.
Il y a des moments plein de poésie sensorielle, quand l'animal, et notamment la pieuvre, devient narratrice. Des moments intenses quand Lucy refait unité avec elle-même, rassemble ses morceaux. Des moments de colère face à l'attitude machiste et dévastatrice des conquérants armés de harpons et fusils, prêts à chasser pour la plus belle proie. Des moments de sourire quand une franche affection entoure les personnages.
L'octopus et moi, c'est l'histoire de plusieurs combats, c'est l'histoire de plusieurs victoires.
Éditions Dalva (mai 2021)
Traduction : Valentine Leys
Lucy est en rémission d'un cancer des seins. Elle a décidé d'avoir des implants mammaires, et sans savoir pourquoi les demande d'une ou deux tailles plus grande qu'avant.
Après une lutte contre la maladie, les traitements, son corps malmené, elle ne se reconnaît plus, et ses nouveaux seins attirent des regards qui la troublent.
Elle s'est perdue.
Un jour, elle sauve une pieuvre, dans l'accident elle perd ses deux seins siliconés.
Après une séance de psy, elle passe devant un salon de tatouage, et au lieu de se refaire faire des seins, elle décide de se faire tatouer des pieuvres sur le tout le torse.
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Un roman intense, dans le mal-être du corps, l'incommunicabilité des êtres - son copain est sympa, beau, gentil, attentionné, sauf qu'il ne comprend rien aux changements chez Lucy.
Lucy qui découvre le soutien tacite et brut chez une femme plus âgée, une Tassie de toujours, qui chasse le poulpe à mains nues, prépare des conserves artisanales, vit seule, semble pleine de force.
Lucy découvre un monde plus sauvage, déjà écolo engagée, elle se retrouve dans un univers où la nature est aussi ce qui nourrit, où les questionnements n'ont pas lieu dans l'action. Où tout n'est pas noir ou blanc.
Lucy va se reconstruire, petit à petit, le corps de plus en plus recouvert de poulpes, elle va se réapproprier son corps.
Dans la plume d'Erin Hortle, il y a un regard franc teinté d'empathie pour les humains, perdus dans un monde qu'ils détruisent, qu'ils protègent, perdus entre les traditions et la conscience écologique.
Il y a des moments plein de poésie sensorielle, quand l'animal, et notamment la pieuvre, devient narratrice. Des moments intenses quand Lucy refait unité avec elle-même, rassemble ses morceaux. Des moments de colère face à l'attitude machiste et dévastatrice des conquérants armés de harpons et fusils, prêts à chasser pour la plus belle proie. Des moments de sourire quand une franche affection entoure les personnages.
L'octopus et moi, c'est l'histoire de plusieurs combats, c'est l'histoire de plusieurs victoires.
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