Larry Tremblay
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Re: Larry Tremblay
L'orangeraie
Lors de la sortie de ce livre, il y a eu tellement de commentaires autour, on ne pouvait pas le rater. Naturellement j’étais curieuse… mais finalement je n’ai jamais franchi le pas.Présentation de l’éditeur
Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi. Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins.
Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé. Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Et tous payeront le tribut des martyrs, les morts comme ceux qui restent.
Larry Tremblay frappe encore un grand coup, mais vise cette fois le cœur, laissant au lecteur le soin de départager les âmes pures des fourbes, les fanatiques des héros. Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.
Une copine me l’a offerte et je l’ai mis sur ma PAL… jusqu’à maintenant quand j’ai vu qu’il y a du nouveau de Larry Tremblay qui m’intéresse beaucoup.
Mais je me suis dit qu’il fallait d’abord passer par la case orangeraie.
Et c’est bien fait. Un texte très fort, très !
Au début j’avais un peu peur qu’on allait se retrouver dans des généralités. Mais il a très bien su éviter cela.
Comme il le dit dans cette vidéo, en quelque sorte cela se présente comme un conte. Bien que l’aspect de la réalité et le lien vers de tels faits réels y sont présents tout au long du récit.
J’en ressors chamboulée… mais impressionnée par l’impact de ses mots.
Auteur à suivre…
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Re: Larry Tremblay
Tableau final de l'amour
Tout comme dans la littérature, j’aime aussi les biopics au cinéma et en tant que fan des films de Daniel Craig, pas moyen de louper celui autour de la relation entre Francis Bacon et George Dyer qui se trouve au centre de Love is the Devil (1998).Présentation de l’éditeur
Librement inspiré de la vie du peintre Francis Bacon, Tableau final de l'amour fait le récit d'une quête artistique sans compromis, viscérale, voire dangereuse. Dans une Europe traversée par deux guerres s'impose la vision d'un artiste radical dont l’œuvre entière, obsédée par le corps, résonne comme un cri. S'adressant à l'amant qui lui a servi de modèle – ce "petit voleur inexpérimenté" qui, en pleine nuit, s'est introduit dans son atelier –, le narrateur retrace les errances de leur relation tumultueuse.
Avec ce roman, rappelant l'érotisme de Bataille ou de Leiris, Larry Tremblay poursuit son œuvre de mise à nu de l'être humain.
Il ne fallait pas peindre la surface des choses, mais ce qu'elle cachait. Ne pas peindre l'espace, mais le temps. Ne pas peindre ton corps, mais sa mort.
Après ma première, bonne, rencontre avec cet auteur, c’était surtout l’argument de retrouver une histoire « réelle » puisque je dois avouer, ni la personne Francis Bacon, ni son œuvre me sont très proche.
Et ben, chapeau bas pour le talent de Larry Tremblay, je suis sortie les yeux pleins d’étincelles. Quel beau roman !
Je ne faisais pas de la vie, je faisais du théâtre.
Et ce théâtre, c’est un plaisir de le suivre. On est tout près de cette voix qui raconte sa vie, sa rencontre avec George et aussi d’autres hommes, son ascension en tant que peintre.
Larry Tremblay a dû se gaver avec plein de faits sur la vie de Francis Bacon et les a tous transformé en une histoire qui enchante et qui fait mal.
Tableau final de l’amour est un très bon titre pour cette relation difficile.
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