Orhan Pamuk
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Re: Orhan Pamuk
On trouve sur Libé ( https://www.liberation.fr/debats/2020/05/02/la-lecon-des-grands-romans-d-epidemie-par-orhan-pamuk_1787082 ) un texte d'Oran Pamuk.
On ne pourra pas dire que le sujet de son prochain roman est opportuniste : il a au contraire précédé les événements.
En effet :
On ne pourra pas dire que le sujet de son prochain roman est opportuniste : il a au contraire précédé les événements.
En effet :
"Cela fait maintenant quatre ans que je me consacre à l’écriture d’un roman historique dont l’action se déroule en 1901, pendant ce que l’on a coutume d’appeler la «troisième pandémie de peste», une épidémie de peste noire qui a fait des millions de morts en Asie, mais relativement peu en Europe. Or voici que depuis deux mois, mes amis, ma famille, mais aussi des éditeurs et des journalistes, toutes celles et ceux qui connaissent le sujet de mon nouveau livre, les Nuits de la peste, me pressent de questions sur les pandémies."
eXPie- Messages : 765
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: Orhan Pamuk
Intéressant, en effet!
Je n'ai toujours pas lu Pamuk, ce serait l'occasion..
Je n'ai toujours pas lu Pamuk, ce serait l'occasion..
Aeriale- Messages : 11317
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Orhan Pamuk
Il est aussi un bon photographe… j’ai trouvé un beau cadeau de Noël
Orange
Orange
Présentation de l’éditeur
The dominant color in Orhan Pamuk's new book of photographs is orange. When the Nobel-Prize-winning novelist is finished with the day's writing, he takes his camera and wanders through Istanbul's various neighborhoods, visiting the backstreets of his town, areas without tourists, spaces that seem neglected and forgotten, spaces with a particular light. This is the orange light of Istanbul's windows and streetlamps that Pamuk knows so well from his childhood―from the Istanbul of 50 years ago, as he mentions in his introduction.
But Pamuk also observes that the homely, cosy orange light is slowly being replaced by a new, bright and icy white light from new lightbulbs. His photographs from the backstreets of Istanbul record and preserve the cosy effect of this old, disappearing orange light, as well as the recognition of this new white vision.
Whether reflected in well-trodden snow, concentrated as a glaring ball atop a lamppost or subtly present as a diffuse haze, orange literally and aesthetically gives shape to Pamuk's pictures, which reveal to us the unseen corners of his home city.
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Orhan Pamuk
Très originales, ces photos. Merci @Kenavo.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4775
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Orhan Pamuk
Souvenirs des montagnes au loin
La première vocation d'Orhan Pamuk aurait été d'être peintre, mais vers l'âge de 22 ans, il a décidé de se tourner vers la littérature. Pendant des années l'écriture a rempli sa vie, et il semblait avoir oublié sa passion de la peinture. Mais en 2008 il a acheté des crayons et des couleurs, et il s'est remis à dessiner. Dans des carnets, les fameux Moleskines. Mais en même temps il écrit sur les dessins, à côté. Parfois les dessins viennent d'abord, parfois c'est le texte. C'est donc un mélange, entre dessin et écriture.
Il s'agit d'une sorte de carnet de bord, dans lequel il note et représente ce qu'il vit, ce qui le préoccupe, ses souvenirs tels qu'ils viennent. Entre le trivial, le plus quotidien, mais aussi l'acte créateur, tel qu'il le vit au jour le jour. Parmi les pages qu'il a choisit pour le livre, beaucoup évoquent l'écriture des romans en train de se faire. Les moments de joie, les moments de doute, de blocage. Parce qu'il semble ne jamais arrêter, être toujours dans la création, qui conditionne tout le reste. Qu'il soit chez lui, à Istanbul, ou en voyage, ce qui est très fréquent : il donne des cours de littérature, des conférences, présente ses livres. Et il en profite pour rencontrer des gens, visiter des musées. Mais nulle part il n'arrête d'écrire, ni de remplir ses petits carnets de dessins et de textes.
Je ne vais pas me livrer à des tentatives d'interprétations de tous ces pages : elles sont tellement intimes parfois. C'est vraiment un objet assez étrange, très personnel que le livre tiré de ces carnets. Il faut sans doute mieux connaître un peu l'auteur et ses livres, pour que cela prenne sens. Mais c'est un beau voyage dans l'intimité et l'imaginaire d'Orhan Pamuk.
La première vocation d'Orhan Pamuk aurait été d'être peintre, mais vers l'âge de 22 ans, il a décidé de se tourner vers la littérature. Pendant des années l'écriture a rempli sa vie, et il semblait avoir oublié sa passion de la peinture. Mais en 2008 il a acheté des crayons et des couleurs, et il s'est remis à dessiner. Dans des carnets, les fameux Moleskines. Mais en même temps il écrit sur les dessins, à côté. Parfois les dessins viennent d'abord, parfois c'est le texte. C'est donc un mélange, entre dessin et écriture.
Il s'agit d'une sorte de carnet de bord, dans lequel il note et représente ce qu'il vit, ce qui le préoccupe, ses souvenirs tels qu'ils viennent. Entre le trivial, le plus quotidien, mais aussi l'acte créateur, tel qu'il le vit au jour le jour. Parmi les pages qu'il a choisit pour le livre, beaucoup évoquent l'écriture des romans en train de se faire. Les moments de joie, les moments de doute, de blocage. Parce qu'il semble ne jamais arrêter, être toujours dans la création, qui conditionne tout le reste. Qu'il soit chez lui, à Istanbul, ou en voyage, ce qui est très fréquent : il donne des cours de littérature, des conférences, présente ses livres. Et il en profite pour rencontrer des gens, visiter des musées. Mais nulle part il n'arrête d'écrire, ni de remplir ses petits carnets de dessins et de textes.
Je ne vais pas me livrer à des tentatives d'interprétations de tous ces pages : elles sont tellement intimes parfois. C'est vraiment un objet assez étrange, très personnel que le livre tiré de ces carnets. Il faut sans doute mieux connaître un peu l'auteur et ses livres, pour que cela prenne sens. Mais c'est un beau voyage dans l'intimité et l'imaginaire d'Orhan Pamuk.
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Arabella- Messages : 4775
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Orhan Pamuk
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Arabella- Messages : 4775
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Orhan Pamuk
oh, j'avais loupé cette publication, merci pour ton avis...
très tentant...
très tentant...
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George Gershwin
Re: Orhan Pamuk
Je pense que c'est vraiment pour toi. J'étais même étonnée que tu n'en ai pas parlé.
Arabella- Messages : 4775
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Orhan Pamuk
Ça semble être un très bel objet, ce livre. Sur le site des éditions Gallimard, on peut feuilleter une trentaine de pages.
Je ne me suis jamais lancé dans la lecture Pamuk. Il a une fâcheuse tendance à écrire des pavés de 800 pages et plus !
Je ne me suis jamais lancé dans la lecture Pamuk. Il a une fâcheuse tendance à écrire des pavés de 800 pages et plus !
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2623
Date d'inscription : 09/12/2017
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