Atsuhiro Yoshida

Né en 1962 à Tokyo, Atsuhiro Yoshida a commencé à écrire des romans en 2000.

Ecrivain prolifique et très aimé au Japon, il a publié plus de 40 livres.

Bonne Nuit Tokyo est son premier livre traduit en français.


Source : Éditeur

Bonne nuit Tôkyô

Présentation de l’éditeur
Ils sont tous insomniaques et plutôt farfelus, tous au bonheur de sentir la nuit de Tôkyô se propager en eux.
Dans ce roman à l’allégresse légère, on se rencontre sans l’avoir cherché et on cherche quelqu’un sans le trouver.
Ce sont des vies ordinaires mais en ces heures propices au rêve, un petit quelque chose déraille et nous fait bifurquer vers l’insolite. Un petit grain de folie germe dans le terreau de la nuit. Des trajectoires se croisent, des confessions mystérieuses s’échangent, on organise les funérailles d’un vieux téléphone, des nèfles sont volées et des objets qui n’existent pas s’échangent dans une brocante ouverte jusqu’à l’aube.
Sous la conduite éclairée et amicale de Matsui le chauffeur de taxi, qui n’aime rien tant qu’emporter les oiseaux de nuit de la capitale dans son automobile couleur du ciel nocturne. Avant de leur faire connaître, au petit jour, les délices de sa cantine préférée, point de ralliement et de dénouement de toutes les histoires, pour y manger de fameux œufs au jambon.

Roman choral, en voilà un procédé littéraire qui peut avoir tout plein de charme.

Comme dans La Ronde de Arthur Schnitzler (sans le côté sulfureux), le lecteur va passer aux côtés de Atsuhiro Yoshida et de ses personnages une nuit à Tôkyô.

J’adore quand dans une si grande ville il semble quand même rester des aspects de petit village et ainsi les différents gens de ce roman vont pouvoir se rencontrer.

C’est fascinant, surtout si un auteur y met de bonnes trames de narration pour que cela sonne convaincant.

Atsuhiro Yoshida a mené à bien toutes les différents fils de son histoire et c’est un plaisir de vivre cette nuit dans cette mégapole.

Il me tentait déjà bien celui-ci, merci !

-Bonne nuit Tôkyô-



Des gens qui s’adonnent à leur hobby ou vaquent à leur tâche quotidienne le soir venu, sans doute poussés par l’anonymat, le silence et ces rêves qui colorent la nuit. Une accessoiriste à la recherche d’objets insolites, un détective avide de films improbables dans lesquels son père a peut être joué, un brocanteur qui ne supporte pas la lumière du jour et échange des objets inutiles... Toute une galerie de personnages hétéroclites et sans lien à priori qui se cherchent, se croisent ou se loupent, guidés par Matsui, le taximan qui recueille leurs confidences. 

Un récit sans réelle histoire, chacune reliée à la précédente par un fil invisible. Les personnages sont tous singuliers, farfelus, il s’en dégage une atmosphère forcément mystérieuse et délicieusement flottante. J’ai suivi avec bonheur cet enchevêtrement de vies peu ordinaires, une chaque soir, en notant bien les noms car on peut s’y perdre!

Encore un bon petit roman, plein de légèreté et dans l’esprit japonais où les hasards jouent à plein. Pour ceux qui aiment se laisser porter... Merci pour le conseil @Kenavo, une belle découverte!

oh, voilà  ce qui fait plaisir, contente que tu as passé un bon moment à Tôkyô

Merci, il faut que je le tente ! Je n'ai pas eu la main très heureuse avec plusieurs livres japonais ces derniers temps, j'espère que celui-ci m'ira mieux !

Oui @eXPie, je pense qu’il te plairait! Il y a l’humour et la fantaisie qui te séduisent d’habitude..

Tu nous diras au cas où...,