Cristina Sandu
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Re: Cristina Sandu
Tout commence par la baleine
Un livre découvert lors de mes recherches autour de « baleine ».Présentation de l’éditeur
Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l'époque de la dictature de Ceausescu.
En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L'histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu'une poignée de villageois, l'oncle, la tante et la cousine d'Alba – émigrés aux États-Unis – viennent se recueillir.
Paré d'émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n'en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu'universels, tels que l'immigration, la double identité et le multiculturalisme.
Mais à part la mention dans le titre, très peu de baleine dans le récit.
Et on ne peut même pas donner la faute à une mauvaise traduction, Cristina Sandu a nommé elle même son livre Valas nimeltä Goliat (qui se traduit par Une baleine appelée Goliath).
Mais à part un court chapitre concernant cette fameuse baleine Goliath, pas de cétacé en vue.
N’importe, j’ai quand même aimé mon voyage.
Je ne saurais pas dire comment les lecteurs qui sont nés après le 9 novembre 1989 (chute du mur à Berlin qui a amené de grands changements dans bon nombre de pays de l’Est) vont percevoir ce roman.
Je fais partie d’une génération qui a connu une Europe divisée, la Guerre Froide entre les États de l’Ouest et ceux de l’Est, Berlin séparée de sa partie Est et se trouvant en plein dans le terrain de « l’ennemi ».
La Roumanie faisait partie du bloc de l’Est avec un des dictateurs les plus atroces.
Mais en voici seulement le décors de fond, Cristina Sandu emmène son lecteur dans un petit village et au cœur d’une famille dont on s’éprend. C’est un vrai plaisir de découvrir.
Une lecture dû au hasard… mais j’y ai passé un bon moment.
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Re: Cristina Sandu
The Union of Synchronised Swimmers
J’ai découvert Cristina Sandu à cause de la « baleine » dans le titre de son premier livre. Mais en faisant des recherches pour d’autres livres d’elle, je suis tombée sur celui-ci et je dois avouer j’avais envie d’oublier la baleine.Présentation de l’éditeur
It’s summer behind the Iron Curtain, and six girls are about to swim their way to the Olympics – and a new life.
In an unnamed Soviet state, six girls meet each day to swim. At first, they play, splashing each other and floating languidly on the water's surface. But soon the game becomes something more.
They hone their bodies relentlessly. Their skin shades into bruises. They barter cigarettes stolen from the factory where they work for swimsuits to stretch over their sunburnt skin. They tear their legs into splits, flick them back and forth, like herons. They force themselves to stop breathing.
When they find themselves representing their country as synchronised swimmers in the Olympics, they seize the chance they have been waiting for to escape and begin new lives.
Scattered around the globe, six women live in freedom. But will they ever be able to forget what they left behind?
Mais pour lui ouvrir son fil, j’ai quand même opté pour son roman traduit.
Celui-ci attend encore une version française.
Une couverture extra mais qui montre une fois de plus que celui qui choisit l’image n’a pas lu le texte (ici il aurait même suffit de lire le titre).
La natation synchronisée n’a rien à voir avec le plongeon. Mais bon, on ne va pas rouspéter dès qu’il s’agit d’une si belle couverture.
Ce livre parle de ce groupe de filles/femmes qui se sont retrouvées pour participer aux Jeux Olympiques. Cristina Sandu en parle de cette évolution dans de courts chapitres. Les débuts dans une rivière où elles vont trouver leur talent de faire équipe jusqu’aux entraînements dans une piscine. Et voilà que leurs passeports viennent avec le visa dedans…
Les autres chapitres montrent les femmes après leur fuite dans l’Ouest. Tout n’est pas or ce qu’elles vont trouver…
J’ai bien aimé ce texte (avec presque 70 pages en version anglaise on pourrait plutôt l’appeler nouvelle que roman). Un autre aspect du talent de cette auteure. J’espère de pouvoir lire autre chose d’elle.
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Re: Cristina Sandu
Intéressant et court. La couverture est vraiment chouette, même avec les plongeons !
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3624
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