Leslie Jamison
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Re: Leslie Jamison
La baleine solitaire
et autres textes habités
Présentation de l’éditeur
Par quoi sommes-nous hantés ? Qu’est-ce qui nous définit mieux que ce qu’on désire, ce qu’on a perdu, ce vers quoi on tend sans jamais pouvoir l’atteindre – vies alternatives, relations brisées, morts, paysages habités par l’amour et la violence ?
Leslie Jamison explore dans La Baleine solitaire les questions du manque et de l’obsession.
Parmi les quatorze textes qui composent ce recueil, elle s’intéresse notamment à 52 Blue, un cétacé considéré comme la baleine la plus seule du monde, objet de curiosité et de fascination aux quatre coins du globe ; aux « citoyens » de Second Life, un univers entièrement virtuel ; ou encore à un musée croate unique en son genre, dont la collection est constituée de reliquats de relations brisées.
Leslie Jamison examine ces sujets hétéroclites au miroir de sa propre existence – ce qui la conduit à évoquer son mariage à Las Vegas, sa découverte du rôle de belle-mère, personnage si redouté des contes de fées, ou encore la naissance de son premier enfant. Poursuivant l’ambition de l’ensemble de son œuvre, consistant à explorer les relations humaines en mêlant érudition, esprit critique et empathie, le tout sublimé par une écriture incisive riche de fulgurances, Leslie Jamison livre un recueil de textes kaléidoscopique aussi singulier que fascinant.
de ces textes, j’ai choisi pour l’instant de ne lire que le texte concernant Hertz 52 (qu’on retrouve ici sous le nom de 52 Blue)
Dans une base militaire isolée du nord-ouest du Pacifique, des techniciens de sonar de la Marine entendent un son déroutant. C'est la voix d'une baleine, mais qui chante à une fréquence - 52 hertz - jamais entendue auparavant par les scientifiques et inaudible pour les autres membres de son espèce. La baleine semble être seule dans l'océan Pacifique, incapable de communiquer avec son espèce.
À trois mille kilomètres de là, dans un appartement de Harlem, un malaise soudain plonge une femme de 48 ans, Leonora, dans le coma. Elle se réveille dans une chambre d'hôpital, à peine capable de parler, à la dérive dans le monde. Errant sur Internet tard dans la nuit, elle découvre la saga de la baleine et voit sa vie transformée par la puissance de son histoire.
Dans 52 Blue, Leslie Jamison tisse ensemble ces histoires dans une exploration audacieusement originale de la découverte scientifique réfractée à travers le prisme du désir humain. S'aventurant dans la communauté de personnes rassemblées dans le sillage d'un mystérieux animal - un biologiste marin brillant, un photographe amoureux couvert de tatouages de baleines, un cinéaste obsédé et enfin Leonora - Jamison repart avec une méditation captivante sur ce que signifie être seul, et comment nous cherchons un sens au monde naturel.
C’est naturellement difficile de se faire une idée d’un auteur à travers d’une seule nouvelle. Mais j’ai été très agréablement emportée par son approche vers ce volet de Hertz 52.
Elle en décrit aussi tout ce battage médiatique autour de cette baleine qui devient de plus en plus un mythe et surtout la coqueluche de tous.
Et tout comme la maison d’édition le dit – c’est surtout le phénomène de l’homme qui interprète la nature selon ses propres sentiments. Qui sommes nous pour juger la solitude d’une baleine, n’importe si elle ne peut pas communiquer avec d’autres animaux.
La solitude est un sentiment humain que nous transmettons à un animal. Peut-être il est tout à fait content.
Comme le dit Leslie Jamison si bien : I am alone. But I am not lonely.
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George Gershwin
Re: Leslie Jamison
Ça a l'air très intéressant
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7162
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