Ōgai Mori
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Re: Ōgai Mori
commentaire de 2014

L’oie sauvage
On pourrait dire qu’il ne se passe ‘rien’. Mais pour ces deux personnes qui vont s’apercevoir, commencer à se faire de discrètes salutations, attendre le moment de la journée pour voir l’autre, c’en est beaucoup.
Et Ōgai Mori arrive à décrire ces événements dans un style épuré et tout à fait fascinant.
J’étais immergée dans ces destins, dans ces règles de vie dans ce Japon de l’année 1880, sublime !
On y passe un très bon moment avec cet auteur dont j’ai envie de découvrir autre chose.
Et une fois de plus : félicitations à la maison d’édition Cambourakis de rendre ce texte à nouveau disponible !

L’oie sauvage
Un texte tout en finesse. Avec une trame d’histoire qui se fait très discrète.Présentation de l’éditeur
Un soir de septembre, à Tokyo, en l'an treize de Meiji, le calme regard d'Otama croise pour la première fois celui d'un étudiant en médecine passant distraitement devant sa modeste demeure de « maîtresse entretenue ». Un sourire se dessine bientôt sur le visage un peu triste de la jeune femme tandis que le promeneur, inconsciemment, ôte sa coiffure pour saluer cette reconnaissance secrète aussi bien qu'incertaine. Dès lors, au fil des jours, une relation s'instaure, sans parole, et les arrière-pensées fleurissent, au passage, à travers le treillis d'une fenêtre...
On pourrait dire qu’il ne se passe ‘rien’. Mais pour ces deux personnes qui vont s’apercevoir, commencer à se faire de discrètes salutations, attendre le moment de la journée pour voir l’autre, c’en est beaucoup.
Et Ōgai Mori arrive à décrire ces événements dans un style épuré et tout à fait fascinant.
J’étais immergée dans ces destins, dans ces règles de vie dans ce Japon de l’année 1880, sublime !
On y passe un très bon moment avec cet auteur dont j’ai envie de découvrir autre chose.
Et une fois de plus : félicitations à la maison d’édition Cambourakis de rendre ce texte à nouveau disponible !
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ōgai Mori
traduit par Corinne Atlan

L'Intendant Sanshô
Concernant ce intendant Sanshô, rien à dire, si on aime ce genre de texte, on devrait y trouver son bonheur.
En ce qui me concerne, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais ce n’est pas non plus un coup de cœur.
Peut-être c’est aussi dû au style de l’auteur. Il est assez détaché en racontant cette histoire (qui est par moment quand même pas très joyeux) et ainsi on ne s’approche pas des personnages principaux. N’importe leur triste sort, on n’éprouve pas de compassion.
Je n’ai pas vu le film, peut-être Kenji Mizoguchi a traité le sort de cette sœur et de son frère d’une autre façon.

L'Intendant Sanshô
Il me reste des bons souvenirs de ma première lecture de cet auteur. En voyant le nom de la traductrice, je pensais que c’était le bon moment de faire une lecture de Ōgai Mori au même moment que j’allais ouvrir le fil pour Corinne Atlan.Présentation de l’éditeur
Dans le Japon médiéval, deux enfants, le fils et la fille d'un gouverneur exilé, sont séparés de leur mère et vendus comme esclaves à un seigneur cruel et corrompu, l'Intendant Sanshô.
Quelques années plus tard, le jeune homme s'évade avec l'aide de sa sœur. Ayant accédé à son tour au rang de gouverneur, il abolit l'esclavage, confisque les biens de Sanshô et retrouve sa mère.
De ce récit historique irradié par des éclairs d'émotion et de poésie, Mizoguchi tira l'un des chefs-d'œuvre du cinéma japonais.
Concernant ce intendant Sanshô, rien à dire, si on aime ce genre de texte, on devrait y trouver son bonheur.
En ce qui me concerne, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais ce n’est pas non plus un coup de cœur.
Peut-être c’est aussi dû au style de l’auteur. Il est assez détaché en racontant cette histoire (qui est par moment quand même pas très joyeux) et ainsi on ne s’approche pas des personnages principaux. N’importe leur triste sort, on n’éprouve pas de compassion.
Je n’ai pas vu le film, peut-être Kenji Mizoguchi a traité le sort de cette sœur et de son frère d’une autre façon.
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Re: Ōgai Mori
J'avais oublié ou zappé ce fil je ne sais pas, mais je note. En particulier le premier livre dont tu parles.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
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