Renée Rosen
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Renée Rosen
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Renée Rosen
L'Age D'Or
The Social Graces
Renée Rosen
J’ai été agréablement surprise par cette fiction historique qui a lieu à New York dans le dernier tiers du 19ème siècle et au tout début du 20ème. Il retrace la lutte sans merci que se livrèrent deux femmes, toutes deux les épouses de deux richissimes hommes d’affaires américains.
La première, Caroline Astor a épousé William Astor, héritier d’une vieille famille américaine, les premiers colons anglo-néerlandais de New York (Manhattan), qui a fait fortune dans les instruments de musiques, les peaux, puis l’immobilier. C’est en quelque sorte l’aristocratie américaine, les knickerbockers. Caroline Astor fait donc partie de la ‘bonne’ société américaine, celle des anciens émigrants ayant fait fortune (old money). C’est elle qui est la reine de tout ce beau monde et qui décrète qui en fait partie ou non, qui décrète ce qui est vulgaire ou pas, qui donne des fêtes somptueuses où seuls sont invités ceux qui font partie de ce ‘beau monde’ de cette ‘bonne société’ new-yorkaise et clairement Alva Vanderbilt n’en fait pas partie malgré l’immense fortune de son mari.
Cette dernière, issue d’un milieu modeste du sud des Etats Unis a épousé William Vanderbilt, fils de Cornelius Vanderbilt, un homme lui aussi d’extraction modeste qui a bâti son immense fortune avec le transport maritime et les chemins de fer (new money). Ce sont des nouveaux riches, des rustres sans éducation selon Mme Astor. Ils ne peuvent en aucun cas prétendre à être acceptés dans la bonne société, malgré les efforts que déploie Alva pour y être admise.
C’est sans compter sur la pugnacité et la créativité d’Alva qui ne reculera devant rien pour se hisser au rang de ces bonnes familles. Juste un exemple, Alva n’arrive pas à louer à l’année une corbeille d’opéra, car le directeur de l’opéra est aux ordres de Caroline Astor. Qu’à cela ne tienne, Alva fera construire un opéra plus grand, plus somptueux encore où toute la bonne société New-yorkaise sera conviée.
Une fiction historique agréable, qui narre les évènements à travers les voix alternées de Caroline Astor et d’Alva Vanderbilt avec quelques extraits du journal ‘Society’. Le récit repose en bonne partie sur des faits avérés et se laisse lire sans effort. Un bon roman de détente.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Renée Rosen
Salut,
Ça a l'air d'être un roman captivant ! J'adore quand l'histoire se mélange à la fiction, surtout avec des personnages aussi forts que Caroline Astor et Alva Vanderbilt. Cette rivalité entre l'ancienne et la nouvelle richesse, ça donne un côté vraiment dynamique. Je le note sur ma liste de lectures à venir. Merci pour le partage !
Ça a l'air d'être un roman captivant ! J'adore quand l'histoire se mélange à la fiction, surtout avec des personnages aussi forts que Caroline Astor et Alva Vanderbilt. Cette rivalité entre l'ancienne et la nouvelle richesse, ça donne un côté vraiment dynamique. Je le note sur ma liste de lectures à venir. Merci pour le partage !
MartinLaporte123- Messages : 1
Date d'inscription : 08/12/2023
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