Olga Grushin

Olga Grushin est née en 1971 à Moscou; Elle vit aux États-Unis depuis 1993 et écrit en anglais. 


Source : Editeur



sur sa page Wikipédia (en anglais) on peut lire :

Elle est devenue citoyenne américaine naturalisée en 2002, mais conserve la nationalité russe.

je la mets donc parmi les auteurs russes

Le kiosque

Présentation de l’éditeur
En Union soviétique, à une époque non déterminée, une rumeur circule selon laquelle un célèbre compositeur en exil revient à Moscou pour un dernier concert. Une file d'attente commence à se former devant un kiosque. Sergueï, musicien rêvant d'interpréter une symphonie, apprend qu'il n'y aura que 300 places disponibles avec un seul billet par personne. Il est alors persuadé que c'est lui, et personne d'autre de sa famille, qui a le droit d'aller écouter Selinsky. Peu à peu, des gens qui ne se connaissent pas se retrouvent, chaque jour, pendant un an. Des amitiés improbables se nouent.

Comme le précise l'auteur, elle s'est inspirée d'une histoire vraie. En 1962, Igor Fiodorovitch Stravinsky est invité par le régime soviétique à venir diriger un concert à Moscou ; ce sera son premier voyage de retour dans son pays natal après presque 50 ans d'absence. La file d'attente pour les billets commença un an avant le spectacle et se transforma en un étrange et compliqué réseau social.

Bon, une fois de plus faut qu’on parle d’une couverture

Honnêtement, celle de la version française n’est pas attirante… en tout cas je n’aurais même pas jeté un œil au résumé tellement je la trouve laide. Mais heureusement je suis tombée sur la version anglaise, et là, l’effet est un grand waouh… c’est quoi ça ??

Du coup, lecture de la présentation de l’éditeur – et hop, vendu !

Maintenant on passe au contenu… et là, c’était le bonheur total pour moi !

Arès ma lecture, j’ai trouvé quelques commentaires concernant ce livre et bon nombre de gens ont dit que son premier roman, La vie rêvée de Sukhanov, était meilleur. N’ayant pas lu celui-là, je ne peux pas juger, mais je dois dire que j’ai adoré ce kiosque.

J’ai trouvé cet aperçu qui redonne aussi ma propre vue sur ce texte :

Quelqu'un qui lit ce roman sans connaissance de la société soviétique pourrait en fait l'interpréter comme une fantaisie absurde dans le style de « En attendant Godot », mais en fait il est basé sur une observation approfondie de la vie soviétique.

À la fin du livre, Olga Grushin parle de l’inspiration pour ce roman et du concert de Stravinsky en 1962.
Un an (encore une fois : UN AN !) avant le concert, la file d’attente s’est formée… hallucinant !

Elle a formidablement rendu cette situation, ces gens dans la file, les amitiés qui se forment, les différents personnages qu’on va suivre pendant des mois… extra !

Intéressant !  J'aime le thème qui sort un peu des sentiers battus. Pour la couverture française, tu as raison .... quelle tristesse !