Adrien Bosc
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Re: Adrien Bosc
Constellation
Je suis tombée sur le dernier roman publié de Adrien Bosc. En faisant des recherches, je trouvais que tous ses livres avaient des résumés alléchants et du coup, je voulais les lire.Présentation de l’éditeur
27 octobre 1949. Le nouvel avion d'Air France, le Constellation, accueille trente-sept passagers. Le lendemain, il disparaît dans l'archipel des Açores. Aucun survivant.
Parmi les passagers, des personnalités – Marcel Cerdan, l'amant boxeur d'Édith Piaf, Ginette Neveu, violoniste prodige –, des anonymes – une ouvrière, des bergers basques…
A priori, des étrangers les uns pour les autres. Mais si l’on se place d’un certain point de vue, des enchaînements de causes infimes, des liens inattendus et des coïncidences troublantes surgissent, donnent à ce fait divers tragique des allures de destin.
Alors commençons par le premier.
Je dois dire que je n’avais jamais entendu de cette catastrophe avec le Constellation.
Ce qui m’était connu : le partenaire d’Édith Piaf est mort très jeune, mais je ne m’étais jamais penché plus que cela sur sa mort. Du coup, je l’ai « retrouvé » parmi les 37 passagers de ce vol.
Mais ce qui est surtout extraordinaire : Adrien Bosc donne vie à tous ces passagers, non seulement à ceux qui étaient connus.
J’aime bien sa façon de redonner ainsi une voix à ceux qu’on a oublié après cet accident fatal.
Son écriture est nickel, j’en ressors tellement enthousiaste. Qu’une envie – retrouver cette plume bien vite dans un autre livre.
Dernière édition par kenavo le Ven 16 Aoû - 3:06, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Adrien Bosc
Intéressant ! Bien des interrogations et des suppositions avaient vus le jour à l'époque. Je me souviens vaguement qu'on avait avancé l'hypothèse que l'avion avait été piégé pour stopper net la carrière de Marcel Cerdan qui faisait de l'ombre à un autre champion de boxe. Un attentat diligenté par la mafia disait-on.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3597
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Adrien Bosc
Merci @kenavo pour ce commentaire, j’en avais entendu parler de ce livre, contente de voir qu’il t’a plu ! Et bonnes nouvelles lectures
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4284
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Adrien Bosc
pas un mot de cette hypothèse n'est mentionné dans le livre...domreader a écrit:Je me souviens vaguement qu'on avait avancé l'hypothèse que l'avion avait été piégé pour stopper net la carrière de Marcel Cerdan qui faisait de l'ombre à un autre champion de boxe. Un attentat diligenté par la mafia disait-on.
oui... j'ai déjà avancé dans son 2ème roman et j'aime autant que ma première rencontreLiseron a écrit:Et bonnes nouvelles lectures
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Re: Adrien Bosc
De même, j’ai lu ton commentaire hier et il titille la curiosité.
J’imaginais la catastrophe plus proche de nous ( plutôt les années 60 disons) car elle avait fait grand bruit en France.
Je connais déjà quelqu’un. à qui ce livre pourrait bien plaire! Merci Kena
J’imaginais la catastrophe plus proche de nous ( plutôt les années 60 disons) car elle avait fait grand bruit en France.
Je connais déjà quelqu’un. à qui ce livre pourrait bien plaire! Merci Kena
Aeriale- Messages : 11878
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Adrien Bosc
tu vas en faire un heureuxAeriale a écrit:Je connais déjà quelqu’un. à qui ce livre pourrait bien plaire! Merci Kena
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Re: Adrien Bosc
Capitaine
Présentation de l’éditeur
Le 24 mars 1941, le Capitaine-Paul-Lemerle quitte le port de Marseille, avec à son bord les réprouvés de la France de Vichy et d’une Europe en feu, les immigrés de l’Est et républicains espagnols en exil, les juifs et apatrides, les écrivains surréalistes et artistes décadents, les savants et affairistes. Temps du roman où l’on croise, le long des côtes de la Méditerranée jusqu’en Martinique, André Breton, Claude Lévi-Strauss, Anna Seghers, Victor Serge, Wifredo Lam, et tant d’inconnus, jetés là par les aléas de l’agonie et du hasard, de l’ombre à la lumière. Adrien Bosc ressuscite un temps d’hier qui ressemble aussi à notre aujourd’hui. Un souvenir tel qu’il brille à l’instant d’un péril.
Je ne pense pas qu’il s’agit d’une overdose.
L’écriture qui m’a enthousiasmé dans son premier roman, m’a endormie ici.
En cours de route, j’ai perdu intérêt. Et au départ, ce livre avait tout pour me plaire.
Selon le principe de Constellation, on va partager la vie de personnes connues et inconnues. Ils vont tous se retrouver sur ce bateau pour les amener vers un futur plus sûr que celui qui se présente en France en 1941 pour eux.
Dit comme ça, cela semble intéressant, voire fascinant.
Je ne sais pas ce qui s’est produit… après les premiers chapitres je n’avais plus envie de suivre cette aventure.
À vrai dire je ne peux pas expliquer d’où vient mon inconfort, mais je me suis ennuyée à fond.
Peut-être pas le bon moment pour cette lecture.
Je vais trancher après le 3ème livre de cet auteur.
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Re: Adrien Bosc
Vu le sujet, ça aurait pu cartonner ce livre... Peut-être qu'il en a ennuyé plus d'un
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7129
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Adrien Bosc
Colonne
Présentation de l’éditeur
En août 1936, au début de la guerre d’Espagne, la philosophe Simone Weil, qui n’a pas trente ans, rallie un groupe international de la colonne Durruti. Lors d’une offensive sur les bords de l’Èbre, elle se blesse en plongeant le pied dans une bassine d’huile brûlante. Elle passe quarante-cinq jours en Espagne. De ce séjour, nous ne savons rien ou presque. Un passeport, des notes éparses d’un « Journal d’Espagne » dont il subsiste trente-quatre feuillets, des lettres et des photographies en uniforme. Agir, penser, écrire, serait une seule et même chose. Au milieu du chaos d’une guerre civile, Adrien Bosc nous conte une existence intense et tragique, dont le combat en Espagne fut un point de bascule.
Je crois que Adrien Bosc est fait pour la courte forme.
Avec 180 pages pour Constellation, il a raconté une histoire prenante et dont on ne lâche pas le livre pour un instant.
Capitaine avec 371 pages était par moments ennuyeux et s’éloignant trop loin du sujet.
Avec Colonne il arrive à raconter Simone Weil en 164 pages et c’est tout bon et extra.
Je n’en ressors pas aussi enthousiaste qu’après Constellation, mais j’ai sentie sa passion pour le sujet et je suis très contente d’avoir partagé cette trilogie.
Auteur à suivre !
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