David Bosc
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Re: David Bosc
Michèle Lesbre parle de ce livre dans La furieuse, je reprends mon commentaire de 2013

La claire fontaine
Dans son très beau commentaire, Pierre Assouline met ensemble le nouveau livre de Sylvie Germain et celui de David Bosc et il dit :
Ils ne sont pas poètes mais portent un regard poétique sur le monde.
Et c’est tout à fait cela qui ressort de ce livre. À peine qu’on peut en faire un résumé, tellement les mots prennent le devant de la scène pour décrire quelques moments des dernières années d’exil de Courbet.
Pour David Bosc, Pierre Assouline dit :
On a parfois l’impression rare qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois.
C’est vraiment un texte qui demande toute l’attention de son lecteur, il ne veut pas se lire ‘en passant’, faut qu’on lui donne du temps pour agir… et si on est disponible, la beauté qui en ressort en vaut bien la ‘peine’
Je laisse la parole à l’auteur pour vous donner envie de découvrir ce livre :

La claire fontaine
4e de couverture
L’homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n’en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l’amour avant huit jours.
En exil en Suisse, Gustave Courbet s’est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s’est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s’émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois.
Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s’égarer, au risque surtout d’être ébloui, soulevé, délivré de lui-même.
De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d’ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ?
Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c’est la joie contagieuse de l’homme qui se gouverne lui-même.
Dans son très beau commentaire, Pierre Assouline met ensemble le nouveau livre de Sylvie Germain et celui de David Bosc et il dit :
Ils ne sont pas poètes mais portent un regard poétique sur le monde.
Et c’est tout à fait cela qui ressort de ce livre. À peine qu’on peut en faire un résumé, tellement les mots prennent le devant de la scène pour décrire quelques moments des dernières années d’exil de Courbet.
Pour David Bosc, Pierre Assouline dit :
On a parfois l’impression rare qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois.
C’est vraiment un texte qui demande toute l’attention de son lecteur, il ne veut pas se lire ‘en passant’, faut qu’on lui donne du temps pour agir… et si on est disponible, la beauté qui en ressort en vaut bien la ‘peine’
Je laisse la parole à l’auteur pour vous donner envie de découvrir ce livre :
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Re: David Bosc
Très tentant ! le nouveau livre de Sylvie Germain est aussi sur Gustave Courbet si je comprends bien ?
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domreader- Messages : 3267
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Re: David Bosc
oh non, mon commentaire date de 2013 et à ce moment elle a publié Petites scènes capitales et c'est Pierre Assouline qui a mit le livre de Sylvie Germain et David Bosc ensembledomreader a écrit:le nouveau livre de Sylvie Germain est aussi sur Gustave Courbet si je comprends bien ?

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