A l'affiche

-Dunkerque-



Le film retrace la déroute des Alliés en mai 1940, à Dunkerque, et l'avancée des allemands au Nord de la France. Une période finalemet peu connue et surtout peu rendue au cinéma, sans doute parce qu'elle renvoyait trop à cette image de défaite.

Mais si les troupes ne sont pas montrées sous leur meilleurs jours, prises au piège et acculées sur le rivage où elles doivent attendre des bateaux qui les rapatrieraient chez eux, on est nous spectateurs, complètement immergés dans la bataille, la musique épousant totalement l'état de tension permanente, lancinante et fortement oppressante.



Les combats aériens sont impressionnants, là encore on fait corps avec l'appareil, on est dans le cockpit, à côté du pilote. L'action se passe sur trois niveaux, peu importe la temporalité, tout finit par s'imbriquer, si bien qu'on sort de ce film exténué.

Un film à voir comme une expérience, mais pas non plus le chef d'oeuvre attendu avec ses 4 étoiles sur Allo ciné. Peu de dialogues, un scénario simple, tout se joue sur l'effet d'authenticité que veut donner Nolan. Pour les amateurs de film d'action, surtout!

Ah merci !

Tout le monde le descend autour de moi (bon il a des défauts mais quand même !)

Pur divertissement sans doute mais comment résister à cette bande son total années 80

Moi, je vais foncer !
Avec la Charlize Badass Theron, je Signe !

Aeriale a écrit:-Dunkerque-





Les combats aériens sont impressionnants, là encore on fait corps avec l'appareil, on est dans le cockpit, à côté du pilote. L'action se passe sur trois niveaux, peu importe la temporalité, tout finit par s'imbriquer, si bien qu'on sort de ce film exténué.

Un film à voir comme une expérience, mais pas non plus le chef d'oeuvre attendu avec ses 4 étoiles sur Allo ciné. Peu de dialogues, un scénario simple, tout se joue sur l'effet d'authenticité que veut donner Nolan. Pour les amateurs de film d'action, surtout!

J'ai décidé de passer mon tour.
(Hey je connais le chef régisseur décorateur (ou je ne sais quel terme de boulot) de ce film moi ! Na !)
Le côté trop d'action et trop de guerre, ça ne se combine pas bien pour moi.

Pfft -Les filles d'avril-





L'histoire assez délirante d'une mère un peu barrée qui, arrivée à Puerto Vallerta où logent ses deux filles et dont la mineure a accouché, s'immisce dans la vie du jeune couple et finit par s'approprier leur bébé.

La mère, jouée par Emma Suarez ( La Julieta de Almodovar  ) est juste assez crédible et empathique ( du moins au début) pour que l'on marche d'entrée, et que la situation se retourne subrepticement sans qu'on la sente venir. Ce qui fait que malgré les invraisemblances et le côté extrême, on suit le tout avec un mélange d'angoisse et de sidération plutôt addictives.  

Curieux film, plein de surprises et souvent limite, qui se laisse voir avec une certaine tension sans imaginer vraiment la chute. Et puis la côte pacifique Mexicaine est tellement jolie... 

Eh ben... Faut y aller ou pas ?
(De toute façon j'aurais jamais le temps !)

Dommage, il vaut quand même le coup d'œil, rien que pour l'aspect manipulation, très déroutant, et la tension qui s'ensuit.

C'est bien filmé, je ne me suis pas ennuyée! Et je suis sûre que des dingues pareilles existent réellement ;-)

Peu de choses qui me faisait envie dans cette période estivale, alors j'ai tenté ce petit film à la diffusion confidentielle. Arash, un étudiant iranien se prépare à rentrer en Iran. Ses deux amis, Hossein et Ashkan aimeraient qu'il reste en France avec eux. Ils l'entraînent quelques jours en vacances, espérant que ce voyage, entre découvertes, discussions et rencontres le fera changer d'avis.

Le récit est minimaliste, les acteurs non professionnels jouent en parti leur propre vie. Il ne se passe pas grand chose en apparence, une fête de village, une rencontre dans un café, une baignade, mais le film a un charme fou. Il baigne dans une douce nostalgie, la réalisatrice pose un regard bienveillant et plein d'empathie sur ses personnage. Ils sont tous les trois confrontés au final au questionnement du lien avec le pays d'origine, au retour possible ou non, à la difficulté de gérer cette double appartenance, qui fait qu'ils deviennent d'une certaine façon deux personnes.

Il y a aussi une façon de filmer des lieux en apparence d'une grande banalité, les paysages entrevus de l'autoroute, les petites localités, qui leur donne un mystère, une sorte de poésie décalée. Comme le verrait peut être un étranger, une personne pour qui ils sont nouveaux et surprenants.

Une jolie découverte que ce premier film.

Atomic Blonde


Un scénario qui se tient (sisi !).
On évite les scènes d'actions répétitives et qui durent des plombes (même si y'en a son pesant de cacahuètes hein quand même faut pas déconner).
Un fond de fin de guerre froide, de fin du mur de Berlin, qui fonctionne. Et bien présent (ce n'est pas juste un décor).
La bande son pour @darkanny so 80s.
Charlize MegaBadass Theron - elle est tellement tout le temps belle... scandaleux ! Et elle impressionne tellement par sa carrure, son regard et son assurance que même les paquets de chips ferment leur gueule. (et la caméra du réal. n'était pas la seule à succomber)
Les images sont jolies, bien traitées, et le rythme du film est efficace. La tension monte petit à petit. Les premières scènes de castagne arrivent tard, on prend enfin le temps de poser à peu près le contexte, et les personnages.
Un côté âpre, brutal et réaliste qui fait mal quand ça cogne. On en ressentirait nos propres os qui craquent.




Touchée !

Et la scène Atomic Lesbian (quand même quoi ! C'est Tellement Facile - je sais !)

C'était un bon moment ce film, ça castagne sec !
Mais qu'est-ce qu'elle endure ma parole (et y paraît qu'elle a fait elle même ses scènes de cascade)
Cette lumière bleu rouge mauve tout le temps donne du peps à Berlin, bien grise dans ces années de plomb.

La bande son est tellement dans mes cordes que j'avais envie de danser sur mon siège (ou devant pour avoir plus de place), du coup j'écoutais à 1/2 les dialogues, mais ça va il n'y en a pas temps que ça (ça cogne tout le temps.....)

Et une superbe version lente de 99 Luftballons de Nena (auf deutsch natürlich)

Baby Driver, Edgar Wright


D'abord Edgar Wright est le réalisateur de Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Ant-Man, Scott Pilgrim. Bref un adulescent qui aime l'action, l'humour, le rock.
Et Baby Driver, c'est tout ça.
ça va à 300 à l'heure, tout en étant ultra groovy (l'acteur principal, avec sa gueule d'ange genre James Dean est parfait de fluidité, de grâce, de silence, de regard buté).
En gros c'est comme Drive, en plus funky.

Un tout petit peu long. On pourrait lui enlever un bon quart d'heure.

Bande son absolument parfaite (Baby a un acouphène, et passe sa journée branché sur son ipod, planqué derrière ses écouteurs et ses lunettes noires, la musique rythmant sa conduite, ses humeurs)

Scène d'ouverture pour donner le ton

Et moi jai vu Les proies.
Ben sans plus.
Ambiance bancale. Rythme qui se précipite sur la fin. Les actrices sont jolies.