Tom Ford
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kenavo
Queenie
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Tom Ford

Tom Ford
Ne connaissant rien au monde de la mode, Tom Ford m'était complètement inconnu, jusqu'à ce que je me retrouve dans une salle de cinéma pour voir A Single Man.
En voyant sa bio, on comprend bien mieux les partis pris esthétiques et scénaristique de ses films.
source wikimuche a écrit:
Thomas Carlyle Ford, dit Tom Ford, né le 27 août 1961 à Austin (Texas), est un styliste et réalisateur américain.
Il grandit au Nouveau Mexique et envisage d'être acteur. Il part à New York prendre des cours, puis à Los Angeles, mais sa carrière ne décolle pas. Il suit des cours d'architecture bioclimatique à l'école Parsons de New York puis à celle de Paris. Un stage chez dans l'entreprise de mode Chloé orientera sa carrière vers le stylisme. Et en 1990 il entre chez Gucci.
Dans le milieu des années 1990 il rencontre un succès international en s'inspirant de l'esthétique développée par Gianni Versace, et en propulsant avec Carine Roitfeld, le porno chic comme image d'une maison de mode : il va transformer le vieux maroquinier italien Gucci en une entreprise luxueuse et sexy de premier plan. Il cumule ensuite dans les années 2000, avec moins de succès, la responsabilité de la création du prêt-à-porter pour la marque Yves Saint Laurent. 2004, il quitte Gucci et YSL. En 2005 il est à la tête d'une ligne de vêtements, de parfums, de maroquinerie et de lunettes de soleil portant son nom.
Exerçant des fonctions bien plus larges que « styliste », son travail de l'image et du marketing au sein de Gucci a été source d'inspiration dans les années suivantes pour de nombreuses maisons de mode souhaitant revenir sur le devant de la scène.
En 2008, il crée les costumes de James Bond pour Quantum of Solace Puis pour Skyfall.
Ensuite, il commence à être décrié (jalousie ? ou décalage avec son temps ?), ses collections (privées) sont fortement critiquées.
2014, marié à Richard Buckely, ils ont leur premier (issu d'une mère porteuse).
Filmographie :
A single man, 2009
Nocturnal Animals, 2016
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Tom Ford
A single man.

Je l'ai trouvé superbe.
Cette façon de filmer, et faire ressentir, la vacuité de l'existence est parfaitement bien traitée.
C'est ultra esthétique, mais en même temps, ça s'apparente tellement au rêve, à l'évanescent, qu'on y croit, et on y adhère.
En tout cas, j'étais plongée dans l'ambiance. (Et le parfum de ma voisine m'y a vraiment aidé, je serais bien aller fourrer mon nez dans son cou une ou deux fois si elle n'avait pas été à 2-3 sièges de là...).
Envoûtant.
J'y ai retrouvé un peu l'ambiance des films de Gus Van Sant, dans la lenteur, le truc qui flotte tout en pesant en même temps. J'aime bien cette façon d'équilibrer les choses : ça éloigne le drame du pathos et ça donne plus poids aux scènes légères.
J'ai adoré les dialogues qui frisent la "platitude" parce qu'ils contribuent à cette ambiance entre deux, à cette impression d'irréelle.
Et les phrases pseudo-philosophiques en voix off ne m'ont pas trop gênée... Elles étaient peut-être inutiles par contre.
Les mecs et les filles sont superbes (ouais parce qu'il n'y a pas que les éphèbes!) :
-
- 
Un peu dommage le systématise des couleurs, par contre.
Tout gris, puis pouf George rencontre quelqu'un est tout s'éclaire, prend de la couleur. C'était bien fait et bien pensé, mais un peu trop ... prévisible à force.
Colin Firth est époustouflant.
Et Julianne Moore, incroyable.


Je l'ai trouvé superbe.
Cette façon de filmer, et faire ressentir, la vacuité de l'existence est parfaitement bien traitée.
C'est ultra esthétique, mais en même temps, ça s'apparente tellement au rêve, à l'évanescent, qu'on y croit, et on y adhère.
En tout cas, j'étais plongée dans l'ambiance. (Et le parfum de ma voisine m'y a vraiment aidé, je serais bien aller fourrer mon nez dans son cou une ou deux fois si elle n'avait pas été à 2-3 sièges de là...).
Envoûtant.
J'y ai retrouvé un peu l'ambiance des films de Gus Van Sant, dans la lenteur, le truc qui flotte tout en pesant en même temps. J'aime bien cette façon d'équilibrer les choses : ça éloigne le drame du pathos et ça donne plus poids aux scènes légères.
J'ai adoré les dialogues qui frisent la "platitude" parce qu'ils contribuent à cette ambiance entre deux, à cette impression d'irréelle.
Et les phrases pseudo-philosophiques en voix off ne m'ont pas trop gênée... Elles étaient peut-être inutiles par contre.
Les mecs et les filles sont superbes (ouais parce qu'il n'y a pas que les éphèbes!) :



Un peu dommage le systématise des couleurs, par contre.
Tout gris, puis pouf George rencontre quelqu'un est tout s'éclaire, prend de la couleur. C'était bien fait et bien pensé, mais un peu trop ... prévisible à force.
Colin Firth est époustouflant.
Et Julianne Moore, incroyable.

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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Tom Ford
Nocturnal Animals (2016)

Un film envoûtant.
Susan a une vie parfaite. Elle bosse pour une galerie d'art moderne. Son beau et fringant époux Hutton est un courant d'air d'homme d'affaire.
Tout leur univers est parfait, lisse, riche, de béton et d'oeuvres d'art sombres.
Susan est visiblement malheureuse, délaissée, blasée par son boulot. Quelque chose de creux, un vide.
Un jour, un manuscrit arrive par la poste. De son ex-époux Edward. Elle se coupe en l'ouvrant. Déjà. Quelque chose qui agrippe, qui blesse, qui interpelle. 19 ans qu'elle n'a plus de contact. Cet écrivain libraire "raté" qu'elle a laissé tomber pour les paillettes, le confort et la beauté d'Hutton.
Tout un week-end pour elle, pour lire. Dès les premières pages, elle est aspirée par l'histoire, soufflée, oppressée. Hutton n'est pas là, elle l'appelle, il s'en fout (il est avec une autre, visiblement). Susan est seule, insomniaque, avec ce livre qui la remue de l'intérieur. Ce livre qui lui est dédicacé.
Elle laisse un email à Edward, pour un rdv, mardi, qu'il confirme. D'ici là, elle va tout lire.
Le film est construit en trois parties qui se juxtaposent, se suivent, se mélangent : la vie de Susan, en train de lire le livre, et des bouts de son quotidien où elle perd pied. Le passé de Susan et Edward, leurs bouts d'histoire, leur amour évident, les obstacles, la trahison, la frustration. L'histoire du livre, Nocturnal Animals, un thriller psychologique, morbide et palpitant d'un homme dont la femme et la fille sont kidnappés sous ses yeux, et qu'il retrouve plus tard, violées et assassinées, et sa vengeance.
Ce film est... sensoriel.
Je vais avoir probablement du mal à mettre des mots sur mes impressions. Je me suis sentie comme Susan, happée, bouleversée, tenue, retenue, oppressée, avec l'envie viscérale d'aller au bout. Je me suis sentie comme Edward/Tony (le personnage du roman), abandonné, impuissant, colérique, vide, en manque, perdu.
On oscille dans le rêve, l'impalpable, l'inconscient.
La photo du film est à tomber. Moins esthétisant que A single man, plus frontale, plus par touche. Quelque chose de Lynchien dans le symbole, l'étrangeté.
Les acteurs sont renversants.
Amy Adams... !
Jake Gyllenhaal.
Michael Shannon...
Faut. Juste. Aller. Le. Voir.

Un film envoûtant.
Susan a une vie parfaite. Elle bosse pour une galerie d'art moderne. Son beau et fringant époux Hutton est un courant d'air d'homme d'affaire.
Tout leur univers est parfait, lisse, riche, de béton et d'oeuvres d'art sombres.
Susan est visiblement malheureuse, délaissée, blasée par son boulot. Quelque chose de creux, un vide.
Un jour, un manuscrit arrive par la poste. De son ex-époux Edward. Elle se coupe en l'ouvrant. Déjà. Quelque chose qui agrippe, qui blesse, qui interpelle. 19 ans qu'elle n'a plus de contact. Cet écrivain libraire "raté" qu'elle a laissé tomber pour les paillettes, le confort et la beauté d'Hutton.
Tout un week-end pour elle, pour lire. Dès les premières pages, elle est aspirée par l'histoire, soufflée, oppressée. Hutton n'est pas là, elle l'appelle, il s'en fout (il est avec une autre, visiblement). Susan est seule, insomniaque, avec ce livre qui la remue de l'intérieur. Ce livre qui lui est dédicacé.
Elle laisse un email à Edward, pour un rdv, mardi, qu'il confirme. D'ici là, elle va tout lire.
Le film est construit en trois parties qui se juxtaposent, se suivent, se mélangent : la vie de Susan, en train de lire le livre, et des bouts de son quotidien où elle perd pied. Le passé de Susan et Edward, leurs bouts d'histoire, leur amour évident, les obstacles, la trahison, la frustration. L'histoire du livre, Nocturnal Animals, un thriller psychologique, morbide et palpitant d'un homme dont la femme et la fille sont kidnappés sous ses yeux, et qu'il retrouve plus tard, violées et assassinées, et sa vengeance.
Ce film est... sensoriel.
Je vais avoir probablement du mal à mettre des mots sur mes impressions. Je me suis sentie comme Susan, happée, bouleversée, tenue, retenue, oppressée, avec l'envie viscérale d'aller au bout. Je me suis sentie comme Edward/Tony (le personnage du roman), abandonné, impuissant, colérique, vide, en manque, perdu.
On oscille dans le rêve, l'impalpable, l'inconscient.
La photo du film est à tomber. Moins esthétisant que A single man, plus frontale, plus par touche. Quelque chose de Lynchien dans le symbole, l'étrangeté.
Les acteurs sont renversants.
Amy Adams... !
Jake Gyllenhaal.
Michael Shannon...
Faut. Juste. Aller. Le. Voir.
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Tom Ford
je te rejoins à 100%Queenie a écrit:A single man.
Je l'ai trouvé superbe.
[...]
Colin Firth est époustouflant.
Et Julianne Moore, incroyable.
une des rares adaptations qui sont à la hauteur du livre et où on se réjouit de voir en film ce qu'on s'est imaginé lors de la lecture
un moment extra au cinéma!
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George Gershwin
Re: Tom Ford
Je ne savais pas, ou j'avais oublié, que c'était tiré d'un livre, ça donnerait envie de mettre le nez dedans.
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Tom Ford
A single man
Tout est beau, de la musique au parquet. De Julianne Moore à Colin Firth. De l'ambiance à la tragédie.
J'ai tout aimé. Je me suis fait ensorcelée en fait.
Tout est beau, de la musique au parquet. De Julianne Moore à Colin Firth. De l'ambiance à la tragédie.
J'ai tout aimé. Je me suis fait ensorcelée en fait.
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But I'll never leave her they don't know our deal
Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Tom Ford
-Single man-
Vu aussi et comme vous j'ai été soufflée par l'image (parfaite) de Tom Ford. Les ralentis m'ont paru au début un peu vains mais si on se met dans la peau du personnage, là ils prennent tout leur sens. Cela m'a rappelé les films de Wong Kar Wai que j'avais trouvé trop esthétisant et qui relègue l'émotion au second plan. Mais tout est perçu par le regard de ce professeur, il y a ce décalage de l'homme vieillissant devant la beauté de la jeunesse, les fondus ajoutent à la mélancolie, ce présent qui fait déjà parti du vécu pour lui, et donc ici ils ne sont pas que formels.
C'est une vision toute intérieure de la vie de cet homme durant 24 heures, ce qui n'est pas évident à retranscrire à l'écran.
Ce qui parait léger reflète en fait l'improbable, les fantasmes de cet homme, et les jeunes gens rencontrés ne sont forcément que des images trop parfaites. Mais j'ai bien ressenti ses émois et Colin Firth est en ce sens génial. La scène avec Julianne Moore est très réaliste par contre ( je l'ai trouvée renversante, elle!) Et les dialogues m'ont plu. Idem lorsqu'il se retrouve au bar avec son jeune élève.

Le reste est de l'ordre de la rêverie. C'est un film triste pour la solitude qu'il reflète de l'homme qui vit son histoire dans l'ombre, les autres lui parvenant toujours au travers d'un écran ou au ralenti. De chez lui, au téléphone, en passant dans la rue. Tout ça est très subtil et très bien retransmis.On se demande si ces scènes appartiennent au passé ou non. Celles où est filmée la famille des voisins par exemple. On a l'impression qu'il est déconnecté du présent, pas concerné, il regarde les choses et les gens sans qu'il y ait la moindre prise sur lui et par contre se fixe sur des détails. C'est sans doute ce que l'on ressent lors d'un état dépressif oui...La fin est significative.

Je crois que ce film se ressent dans la durée, les émotions sont si étouffées! Un film pudique et grave sous ses abords légers, qui m'a touchée. Principalement sans doute par l'interprétation toute en finesse de Colin.Firth, carrément bouleversant.
Vu aussi et comme vous j'ai été soufflée par l'image (parfaite) de Tom Ford. Les ralentis m'ont paru au début un peu vains mais si on se met dans la peau du personnage, là ils prennent tout leur sens. Cela m'a rappelé les films de Wong Kar Wai que j'avais trouvé trop esthétisant et qui relègue l'émotion au second plan. Mais tout est perçu par le regard de ce professeur, il y a ce décalage de l'homme vieillissant devant la beauté de la jeunesse, les fondus ajoutent à la mélancolie, ce présent qui fait déjà parti du vécu pour lui, et donc ici ils ne sont pas que formels.
C'est une vision toute intérieure de la vie de cet homme durant 24 heures, ce qui n'est pas évident à retranscrire à l'écran.
Ce qui parait léger reflète en fait l'improbable, les fantasmes de cet homme, et les jeunes gens rencontrés ne sont forcément que des images trop parfaites. Mais j'ai bien ressenti ses émois et Colin Firth est en ce sens génial. La scène avec Julianne Moore est très réaliste par contre ( je l'ai trouvée renversante, elle!) Et les dialogues m'ont plu. Idem lorsqu'il se retrouve au bar avec son jeune élève.

Le reste est de l'ordre de la rêverie. C'est un film triste pour la solitude qu'il reflète de l'homme qui vit son histoire dans l'ombre, les autres lui parvenant toujours au travers d'un écran ou au ralenti. De chez lui, au téléphone, en passant dans la rue. Tout ça est très subtil et très bien retransmis.On se demande si ces scènes appartiennent au passé ou non. Celles où est filmée la famille des voisins par exemple. On a l'impression qu'il est déconnecté du présent, pas concerné, il regarde les choses et les gens sans qu'il y ait la moindre prise sur lui et par contre se fixe sur des détails. C'est sans doute ce que l'on ressent lors d'un état dépressif oui...La fin est significative.

Je crois que ce film se ressent dans la durée, les émotions sont si étouffées! Un film pudique et grave sous ses abords légers, qui m'a touchée. Principalement sans doute par l'interprétation toute en finesse de Colin.Firth, carrément bouleversant.
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Tom Ford
-Nocturnal Animals-
J'en ai fait le commentaire ailleurs, mais parait il qu'on n'arrive pas à le coller ici. En tout cas, tout comme Queenie, j'ai adoré. Le meilleur moyen de le voir est d'y aller comme je l'ai fait, en confiance en en sachant le moins possible sur l'histoire. J'ai été aussi happée par le récit, ces histoires en parallèle d'un couple qui s'est aimé puis s'est loupé, parce qu'elle n'a pas cru en lui, parce qu'ils étaient de deux mondes différents, et qu'il l'a laissé partir.
Les regrets, les remords, ce qui aurait pu être, ce pour quoi on n'a pas eu le courage de lutter et qu'on perd à tout jamais. La vengeance aussi, avec cette fin, tout est génialement mis en scène sur ces deux niveaux de lectures, celui du film et celui du roman, qui se croisent et se renvoient des correspondances.
Les acteurs sont géniaux, ils évoluent et se transforment suivant la trame de l'histoire, Susan abandonnant sa rigueur froide et une image surfaite d'elle même pour retourner au naturel de ses années d'étudiante, tandis qu 'Edward puise en lui la violence et la force qui lui ont fait défaut lors de sa poursuite dans ce film imaginé où il se met en scène.
Génial. Ne le ratez surtout pas! On en sort lessivé mais quel talent


J'en ai fait le commentaire ailleurs, mais parait il qu'on n'arrive pas à le coller ici. En tout cas, tout comme Queenie, j'ai adoré. Le meilleur moyen de le voir est d'y aller comme je l'ai fait, en confiance en en sachant le moins possible sur l'histoire. J'ai été aussi happée par le récit, ces histoires en parallèle d'un couple qui s'est aimé puis s'est loupé, parce qu'elle n'a pas cru en lui, parce qu'ils étaient de deux mondes différents, et qu'il l'a laissé partir.
Les regrets, les remords, ce qui aurait pu être, ce pour quoi on n'a pas eu le courage de lutter et qu'on perd à tout jamais. La vengeance aussi, avec cette fin, tout est génialement mis en scène sur ces deux niveaux de lectures, celui du film et celui du roman, qui se croisent et se renvoient des correspondances.
Les acteurs sont géniaux, ils évoluent et se transforment suivant la trame de l'histoire, Susan abandonnant sa rigueur froide et une image surfaite d'elle même pour retourner au naturel de ses années d'étudiante, tandis qu 'Edward puise en lui la violence et la force qui lui ont fait défaut lors de sa poursuite dans ce film imaginé où il se met en scène.
Génial. Ne le ratez surtout pas! On en sort lessivé mais quel talent



Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Tom Ford
Mordicus a écrit:A single man
Tout est beau, de la musique au parquet. De Julianne Moore à Colin Firth. De l'ambiance à la tragédie.
J'ai tout aimé. Je me suis fait ensorcelée en fait.
[/color]
Pareil.
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Queenie- Messages : 6592
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Re: Tom Ford
Aeriale a écrit:-Nocturnal Animals-
Génial. Ne le ratez surtout pas! On en sort lessivé mais quel talent
Tu as raison. Je n'en savais rien avant d'y aller, à part Tom Ford, Amy Adams, Jake Gyllenhaal et Michael S'annonce (ce qui était déjà très prometteur pour moi). Et j'ai été embarquée, scotchée, et oui, lessivée.
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Queenie- Messages : 6592
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Re: Tom Ford
(Bizarrement, je n'ai vu qu'une fois A single man, comme si j'avais peur que la magie s'estompe.)
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Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Tom Ford
Mordicus a écrit:
(Bizarrement, je n'ai vu qu'une fois A single man, comme si j'avais peur que la magie s'estompe.)
(Je l'ai en dvd. Il le mérite. Et il ne souffre pas d'un deuxième ou troisième visionnage. Mais c'est un film de salle. D'ambiance. De moment.)
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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Tom Ford
(Okay. Je sais pas encore quand j'oserai.)
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Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Tom Ford
(Viens sur mon canap' cet aprem [puis je pense que je vais faire des biscuits en plus]
)

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Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Tom Ford
(Super. Ça aide vachement ça. Je suis à 10 000 kilomètres, j'ai plein de taf. Il neige. Mais vas-y. Fais la Maligne.)
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