Ray Bradbury
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Re: Ray Bradbury
Le vin de l'été
"C'était un matin calme. La ville, drapée dans l'obscurité, reposait tranquille dans son lit. L'été s'amoncelait dans l'air. Le vent avait un souffle régulier et le monde respirait à longs traits, chauds et lents. Vous n'aviez qu'à vous lever et vous pencher à votre fenêtre pour en prendre conscience, c'était là réellement le premier instant vrai de liberté et de vie, le premier matin de l'été.
Douglas Spaulding, âgé de douze ans, se réveilla de bonne heure et laissa l'été paresser en lui dans cette demi-conscience matinale. Couché au troisième étage dans la chambre avec belvédère qui caracolait dans le vent de juin, il sentit l'immense pouvoir que la plus grande tour de la ville lui conférait. Le soir, lorsque les arbres se balançaient dans un même mouvement, il projetait son regard, comme le fanal d'un phare, dans toutes les directions, sur des mers bruissantes d'ormes, de chênes et d'érables.
Aujourd’hui..."
Voici comment s'ouvre ce fabuleux roman.
Je m'aperçois que je n'avais pas écrit de commentaire, et pourtant je l'ai lu deux fois, et j'ai déjà envie de le relire encore et encore...
Nous accompagnons durant l'été 1928 le jeune Douglas Spaulding, 12 ans, ainsi que son frère Tom. Ils passent l'été chez leurs grands-parents.
Avec une petite bande de copains, ils vont parcourir la ville, que l'auteur parvient à rendre tellement vivante dans ses descriptions.
Et c'est toute une galerie de personnages, souvent fantasques, toujours touchants, que l'on va découvrir.
Ainsi, le roman est composé en chapitres qui sont autant d’instantanés des rencontres et des petits évènements (ordinaires ou extraordinaires) qui traversent la ville.
Chaque personnage devient alors une sorte de passeur, et aborde des thèmes spécifiques, particulièrement ceux de la jeunesse et de la vieillesse.
Tout est poésie et émerveillement.
On navigue entre joie, nostalgie et fantastique.
Pour un grand moment de bonheur, vous DEVEZ absolument lire ce livre !
Vous l'aurez compris, immense coup de cœur !
"C'était un matin calme. La ville, drapée dans l'obscurité, reposait tranquille dans son lit. L'été s'amoncelait dans l'air. Le vent avait un souffle régulier et le monde respirait à longs traits, chauds et lents. Vous n'aviez qu'à vous lever et vous pencher à votre fenêtre pour en prendre conscience, c'était là réellement le premier instant vrai de liberté et de vie, le premier matin de l'été.
Douglas Spaulding, âgé de douze ans, se réveilla de bonne heure et laissa l'été paresser en lui dans cette demi-conscience matinale. Couché au troisième étage dans la chambre avec belvédère qui caracolait dans le vent de juin, il sentit l'immense pouvoir que la plus grande tour de la ville lui conférait. Le soir, lorsque les arbres se balançaient dans un même mouvement, il projetait son regard, comme le fanal d'un phare, dans toutes les directions, sur des mers bruissantes d'ormes, de chênes et d'érables.
Aujourd’hui..."
Voici comment s'ouvre ce fabuleux roman.
Je m'aperçois que je n'avais pas écrit de commentaire, et pourtant je l'ai lu deux fois, et j'ai déjà envie de le relire encore et encore...
Nous accompagnons durant l'été 1928 le jeune Douglas Spaulding, 12 ans, ainsi que son frère Tom. Ils passent l'été chez leurs grands-parents.
Avec une petite bande de copains, ils vont parcourir la ville, que l'auteur parvient à rendre tellement vivante dans ses descriptions.
Et c'est toute une galerie de personnages, souvent fantasques, toujours touchants, que l'on va découvrir.
Ainsi, le roman est composé en chapitres qui sont autant d’instantanés des rencontres et des petits évènements (ordinaires ou extraordinaires) qui traversent la ville.
Chaque personnage devient alors une sorte de passeur, et aborde des thèmes spécifiques, particulièrement ceux de la jeunesse et de la vieillesse.
Tout est poésie et émerveillement.
On navigue entre joie, nostalgie et fantastique.
Pour un grand moment de bonheur, vous DEVEZ absolument lire ce livre !
Vous l'aurez compris, immense coup de cœur !
Dernière édition par Nightingale le Dim 21 Avr - 8:22, édité 1 fois
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2699
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Ray Bradbury
ah oui, on ne se lasse pas de ce sublime roman, contente de te lire et tout comme toi, même après plusieurs lectures, encore envie de relireNightingale a écrit:Je m'aperçois que je n'avais pas écrit de commentaire, et pourtant je l'ai lu deux fois, et j'ai déjà envie de le relire encore et encore...
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ray Bradbury
kenavo a écrit:ah oui, on ne se lasse pas de ce sublime roman, contente de te lire et tout comme toi, même après plusieurs lectures, encore envie de relireNightingale a écrit:Je m'aperçois que je n'avais pas écrit de commentaire, et pourtant je l'ai lu deux fois, et j'ai déjà envie de le relire encore et encore...
Eh bien.. Ca c'est un argument qui fait réfléchir! Il faudra que je me le dégote..
Aeriale- Messages : 11458
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Ray Bradbury
Et j'en oublie de remercier @kenavo pour cette sublime découverte.
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Nightingale- Messages : 2699
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Ray Bradbury
je sens que cela pourrait te plaire, surtout avec l'été qui approche, une lecture idéale pour cette saisonAeriale a écrit:Eh bien.. Ca c'est un argument qui fait réfléchir! Il faudra que je me le dégote..
contente que tu aimes autant que moi...Nightingale a écrit:Et j'en oublie de remercier @kenavo pour cette sublime découverte.
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George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Il écrivait bien ce Bradbury.
C'est dommage qu'on ne le lise essentiellement pour Fahrenheit 451
C'est dommage qu'on ne le lise essentiellement pour Fahrenheit 451
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6993
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
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