Gustave Caillebotte

Gustave Caillebotte est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.

Né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, à l'âge de 45 ans, inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

À sa mort il lègue sa collection de peintures impressionnistes et de dessins à l'État. Passionné de nautisme, membre du Cercle de la voile de Paris, dont le siège est à Argenteuil, il est aussi un constructeur, un architecte naval et un régatier qui a marqué son époque.


source et suite


site

Je suis curieuse de voir les photos de Moune... j'ouvre donc ce fil




Raboteurs de parquets, 1875




L'Yerres, effet de pluie, 1875



découverte de Céline


Boulevard vu d'en haut, 1880

Ça viendra, promis, mais il me faudra un peu de temps. C'était une exposition en 2014 sur ses tableaux faits à Yerres. Pas de photos de l'exposition (il devait être interdit de photographier) mais surtout du parc, grand et magnifique (ce parc qu'on voit dans la 2e reproduction).

Oh merci pour ce fil, Kenavo.

J'ai une grande admiration pour ce peintre, pour ses perspectives surprenantes parfois (comme sur la dernière) et pour la vie parisienne qu'il nous laisse imaginer d'après ses tableaux

Mon avatar est de lui 

Kenavo a écrit:découverte de Céline


Boulevard vu d'en haut, 1880

darkanny a écrit:Mon avatar est de lui 

J'ai remarqué, magnifique Darkanny

J'ai voulu envoyer des photos prises chez Caillebotte à Yerres. L'essai ne semble pas très réussi. J'espère que ça pourra être amélioré… Désolée !

Aeriale a écrit:J'ai une grande admiration pour ce peintre, pour ses perspectives surprenantes parfois (comme sur la dernière) et pour la vie parisienne qu'il nous laisse imaginer d'après ses tableaux

de même... depuis ma découverte, j'adore -presque- tout de lui

darkanny a écrit:Mon avatar est de lui 

je vais l'ajouter, surtout que c'est de saison

Moune a écrit:J'ai voulu envoyer des photos prises chez Caillebotte à Yerres. L'essai ne semble pas très réussi. J'espère que ça pourra être amélioré… Désolée !

mais non, c'est tout bon... merci pour ce partage...

Et merci pour le travail ! Ce parc si beau, si grand et si paisible, méritait d'être vu en grand format.

Je le connais bien ce parc, mon premier emploi était tout vraiment à côté. Pas si difficile de s'y rendre de Paris, si on connaît.

Les jardiniers, 1877


Peu de tableaux ont pour sujet principal des jardiniers […]

Un artiste fait exception, Gustave Caillebotte. Notre homme aime ses contemporains de condition modeste, les manuels, ceux qui embellissent le quotidien. Il en faut du courage, en cette fin de siècle, pour oser dessiner ce qu’il est alors convenu d’appeler les petites gens […]

Comme Monet qui croque fleurs et massifs, Caillebotte s’inspire lui aussi de la végétation, et il n’hésite pas à placer au centre de son tableau Les Jardiniers, les hommes de cet art […]

Que voit-on ? Deux hommes qui s’activent à arroser des légumes dans un potager impeccablement entretenu. Ils se tiennent droit et portent dans chaque main un arrosoir. Leur posture est élégante. L’un des hommes asperge ce qui semble être des épinards, tandis que son collègue s’active à remplir et livrer les récipients. Le jardin est propre et pas une herbe folle ne vient perturber l’ordre établi. Un haut mur palissé d’une vigne clôt le jardin. En arrière-plan, des châssis protègent les semis des gelées tardives et un alignement quasi militaire de cloches en verre indique une levée imminente de graines sensibles au froid. Caillebotte n’omet aucun détail. Souvent, quand un jardinier figure dans une composition, il est tantôt un vieillard courbé, tantôt un gueux, ou, pire encore, un laquais. Avec Gustave Caillebotte, le jardinier est beau, il est digne. Il suffit pour s’en persuader d’observer attentivement l’élégance de l’arroseur. On sent, on voit que cet homme est appliqué, patient, attentif. Il porte avec distinction l’uniforme de la profession, un chapeau de paille qui lui couvre la tête et une chemise d’un blanc immaculé protégée des salissures par un épais tablier bleu. Pour éviter de mouiller le bas du pantalon, celui-ci est remonté jusqu’aux genoux et notre homme travaille pieds nus. Il n’était pas rare dans les maisons bourgeoises de procéder ainsi. Les sabots marquent trop la terre finement travaillée, les bottes sont inconfortables lorsqu’il fait chaud, et les chaussures sont trop précieuses pour être dégradées par l’eau dispersée sur les légumes.

Ce tableau est unique, il ne ressemble à aucun autre. Jamais un artiste n’a aussi bien et aussi justement représenté les jardiniers. Caillebotte les a peints tels qu’ils sont vraiment, « un décalque de la vérité », comme plaira à dire Emile Zola qui appréciait son travail « consciencieux ».

Alain Baraton, Dictionnaire amoureux des Jardins

Magnifique ! J'aime ssurtout le contraste entre la terre mouillée, plus sombre, et la terre sèche, plus claire.