Alexandre Labruffe

Alexandre Labruffe est né à Bordeaux en 1974.

Après des études de chinois, il a été en poste dans des Alliances françaises en Chine puis en Corée du Sud.


Source : Éditeur

Chroniques d’une station-service

Présentation de l’éditeur
"Je me dis que si la station-service explosait par accident, si je mourais sur mon lieu de travail et qu'un archéologue découvrait, dans cent ans, sur les ruines de son chantier, les morceaux de mon squelette d'athlète, il me déclarerait trésor national et je serais exposé au musée des Arts premiers."
Pour tromper l'ennui, un jeune pompiste regarde le monde passer depuis sa boutique. Tour à tour empêtré dans une histoire d'amour chaotique, organisateur d'expositions clandestines ou décodeur de messages dissimulés dans des romans par des clients-espions, le narrateur devient le héros d'intrigues déjantées.
Dans ce récit drôle, à l'imagination débordante, Alexandre Labruffe transforme la station-service en théâtre de notre existence contemporaine.

Il se peut que j’avais été intriguée lors de la parution de ce livre à cause du titre. Les stations-service exercent une certaine magie.

Mais ce n’est qu’après parution en poche avec cette belle image en couverture que j’ai franchi le pas.

Si vous n’avez pas d’affinités pour les stations-service, même pas besoin de vous arrêter par ici. C’est vraiment fait pour les aficionados.

En ce qui me concerne, ce sont surtout les stations-service des autoroutes qui me fascinent. Elles forment en quelque sorte des petits mondes à elles-mêmes, semées sur les voies qui nous emmènent en vacances.

Alexandre Labruffe a bien saisi l’atmosphère d’un tel lieu, bien que son héros travaille dans une station aux alentours d’une grande ville.

Une lecture dont je ne vais probablement retenir que l’atmosphère… je viens de passer quelques bons moments dans cet espace à part.


Il y a 6 sens, 7 merveilles, 4 saisons, 7 jours, 12 travaux, 8 planètes dans le système solaire, 5 dimensions, et dans la cinquième dimension, 1 seule station-service qui attire ce genre d’histoire. La mienne.

Voilà un thème qui pourrait me parler. J’aime le principe de prendre la route en général, et ces petits îlots détachés du reste qui voient des tas de vies différentes s’arrêter pour un court moment chez eux.  

J’aime bien le rôle qu’elles tiennent, notamment dans les films américains où les distances sont encore plus grandes entre des espaces désertiques, et où elles représentent le seul point d’ancrage, parfois.

oui, voilà, tu as dit tout le bien ce qui m'attire aussi à ce genre d'histoires

C'est intrigant.
Et moi aussi j'aime bien ces petits îlots de vie, hors de tout, où nous sommes en transition, dans l'éphémère.

Alexandre Labruffe (curateur) invite le photographe Eric Tabuchi à présenter 24 stations-service à l'espace 1905 à Shenyang en Mandchourie du 15 juillet au 17 septembre.