Agatha Christie

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4.50 from Paddington / Le Train de 16 h 50

Présentation de l’éditeur
Deux trains roulant à même vitesse semblent faire la course sur des voies parallèles. Soudain, par la fenêtre du compartiment voisin, Mme McGillicudy aperçoit un homme de dos en train d’étrangler une femme. Mais son train ralentit et la vision disparaît dans le lointain…En l’absence de corps et d’autres témoins, Mme McGillicudy, qui n’est pourtant pas sujette aux hallucinations, aura beaucoup de mal à convaincre la police qu’un meurtre a bien eu lieu dans le train de 16h50. Une seule personne pourrait l’aider, Miss Marple…

En voici la première des quatre adaptations qu’on a fait avec Margaret Rutherford en tant que Miss Marple.

Et c’est en fait aussi un des premiers contact que j’avais avec Agatha Christie. Je me rappelle ayant vu ces films étant encore très, très jeune. Mais j’ai adoré, et surtout celui-ci.

Même si par après j’ai vu que les producteurs avaient changé presque TOUT (le personnage de Margaret Rutherford ne correspond en aucun cas à l’image de la détective que Christie en fait dans ses romans, ici c’est Jane Marple qui se trouve dans le train, tandis que dans le livre il s’agit d’une amie qui sera témoin du meurtre, etc.) mais il reste que j’adore toujours voir de temps en temps la chère Margaret. Elle avait un sacré caractère et cela donne du pep à toute l’action).

En connaissant aussi l’adaptation avec Joan Hickson, on réutilise l’inspecteur Slack tandis que Agatha Christie avait choisi de retrouver le cher inspecteur Cradock qui m’avait déjà bien plu dans Un meurtre sera commis le… (aussi bien dans le roman que dans l’adaptation).

Mais sinon c’est une bonne intrigue, une très belle enquête et je me sens prête pour la prochaine aventure en compagnie de Jane…

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The Mirror Crack'd from Side to Side / Le miroir se brisa

Présentation de l’éditeur
Qu'avait vu Marina Gregg ? Qu'avait-elle vu un instant avant la mort de Mrs Babcock ? Elle regardait fixement le mur, près de l'escalier, et son visage s'était soudain crispé de terreur. Puis elle s'était ressaisie pour retourner, souriante, à ses invités. Mrs Babcock avait pris un cocktail... et tout s'était enchaîné très vite. On avait d'abord cru à un étourdissement, à un malaise cardiaque…
Quelques minutes plus tard, elle était morte... empoisonnée... Mais pourquoi ? Pourquoi Heather Babcock, une si brave femme toujours prête à rendre service? Évidemment, elle aimait fourrer son nez partout, mais de là à...
Qu'avait donc vu Marina Gregg ?

Le premier épisode avec Miss Marple a été écrit en 1930, celui-ci (le huitième d’une série de douze) en 1962. Elle était déjà dans le premier volume « an elderly lady »… je me demande comment on devrait la considérer après plus de trente an. Et la série n’est pas encore à la fin, elle a publié le dernier en 1976.

Je sais qu’on ne peut pas fixer un tel personnage à ces dates. Mais tout le monde autour vieillit, elle décrit les changements dans son village de St Mary Mead.

Surtout le premier chapitre de ce roman est un grand coup de blues de Miss Marple. On sent que Agatha Christie a du mal avec quelques-unes de ces nouveautés.

Concernant le(s) meurtre(s) et l’enquête… décevant. En effet, c’est l’épisode avec Miss Marple que j’apprécie le moins.

Ayant vu deux des adaptations (celle avec Joan Hickson est comme d’habitude bien, même si cela ne change pas que je n’aime pas l’histoire, et celle avec Angela Landsburry, Elizabeth Taylor et Rock Hudson est affreuse) j’avais au moins l’espoir que le texte à la base était mieux par rapport avec ce que j’ai vu sur l’écran.

Hélas, non.

Puisque je voulais lire la totale, voilà qu’il fallait aussi passer par cette case. Maintenant c’est fait et je vais essayer de l’oublier bien vite.

C'est aussi l'un de ceux que j'aime le moins. J'avais même réussi à trouver la solution à peu près au milieu, ce qui a encore enlevé de l'intérêt à la lecture.

Arabella a écrit:J'avais même réussi à trouver la solution à peu près au milieu, ce qui a encore enlevé de l'intérêt à la lecture.

oui, cela est toujours enrageant

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A Caribbean Mystery / Le major parlait trop

Présentation de l’éditeur
Miss Marple, en vacances aux Antilles, se livre à sa distraction favorite : étudier les hôtes de son hôtel.
Le Major Palgrave ne cesse de l'accabler du récit de ses exploits. Mais le Major parle trop. Il meurt. Pourquoi a-t-on tué cet inoffensif vieillard, et qui ? Cette mort, apparemment naturelle, cache un crime. Miss Marple découvrira-t-elle le coupable ?

Il y a fort longtemps, j’avais une phase policiers et si je ne me trompe, en voici le premier (ou en tout cas un des premiers) Miss Marple que j’ai découvert.

Le temps aidant, j’avais tout oublié, à part le meurtrier (dû une fois de plus à l’adaptation avec Joan Hickson) mais la lecture était quand même très agréable (qui refuse un séjour aux Antilles?!).

C’était surtout très plaisant de découvrir un roman qui se différencie cette fois-ci énormément avec l’épisode filmée.

Mais n’importe tous les aspects positifs, Miss Marple doit rester à St. Mary Mead. Celui qui fait les voyages, c’est Hercule Poirot, la chère Jane est mieux dans son entourage familier.

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At Bertram's Hotel / À l'hôtel Bertram

Présentation de l’éditeur
Ah ! les muffins de l'hôtel Bertram... Ils n'ont pas leur pareil. Non plus que le thé, le personnel stylé et les clients, ladies respectables, ecclésiastiques et officiers en retraite qui viennent y retrouver l'atmosphère d'antan... Vraiment, l'hôtel Bertram est plus victorien que nature, et Miss Marple se réjouit d'y passer une semaine. Et pourtant, quelques détails la troublent : cette jeune fille, Elvira, qui s'est amourachée d'un pilote de course peu recommandable, sa mère, une aventurière décidée, et ce pauvre chanoine Pennyfather qui disparaît... Il est bien étourdi, mais tout de même...
Décidément, tout n'est peut-être pas aussi paisible et feutré qu'il y paraît... à l'hôtel Bertram.

Rien que pour ce début avec le tea time, celui-ci figure parmi mes préférés.

En plus j’ai toujours aimé les histoires qui se passent dans un hôtel.

L’hôtel Bertram est en effet « too good to be true » mais Dame Agatha a vraiment inventé une bonne énigme avec tous ces ingrédients.

Ainsi même en dehors des moments près des muffins et autres délices, mon séjour au Bertram’s s’est passé à merveille.

 je me rends compte au final que je n'ai lu que beaucoup de moins de livres d'Agatha Christie que je ne le croyais !... Comme quoi !

Dame Agatha était si prolifique, faut pas s'imaginer de lire tout d'elle... ou il n'y aurait plus le temps pour autre chose

kenavo a écrit:Dame Agatha était si prolifique, faut pas s'imaginer de lire tout d'elle... ou il n'y aurait plus le temps pour autre chose

Oui donc, hein, tant pis 

kenavo a écrit:Dame Agatha était si prolifique, faut pas s'imaginer de lire tout d'elle... ou il n'y aurait plus le temps pour autre chose

Et bien j'ai lu l'intégral de ses romans policiers.  

Cela se lit très vite...

Arabella a écrit:Et bien j'ai lu l'intégral de ses romans policiers.  

alors, là, bravo

kenavo a écrit:

Arabella a écrit:Et bien j'ai lu l'intégral de ses romans policiers.  

alors, là, bravo

Chapeau !!!! 

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Nemesis / Némésis

Présentation de l’éditeur
Un matin, en lisant le journal, Miss Marple apprend le décès d’une lointaine connaissance. Un notaire la contacte alors pour lui annoncer que M. Rafiel a l’intention de lui léguer une partie conséquente de son héritage, en échange d’une faveur posthume…
Dans une lettre pour le moins énigmatique, le défunt sollicite son flair légendaire pour résoudre une affaire de crime, sans lui donner plus d’explications, hormis le nom de code de l’enquête : Némésis.
En véritable incarnation de la déesse grecque de la vengeance et de la justice, et malgré son âge avancé, Miss Marple va mettre ses dons de déduction au service de feu M. Rafiel et découvrir peu à peu les détails de sa mission lors d’une excursion touristique à travers l’Angleterre.

On avait rencontré Monsieur Rafiel dans une autre enquête, celle où Miss Marple était aux Antilles, Le major parlait trop.

J’aime bien cet aspect de ses romans, Agatha Christie tisse des liens entre les différents livres.

Mais mon enthousiasme s’arrête là.

Je ne saurais pas dire si c’est moi qui suis en train de faire une overdose avec la chère Jane ou si Dame Agatha a commencé d’en avoir assez avec ce personnage.

En tous cas cet épisode est bavard… bavard… BAVARD ! Et bien que c’est toujours moi qui adore ce genre, ici c’était tout simplement superflu. Quel ennui.

Et c’est dommage parce que l’énigme, les meurtres « cachés » que Miss Marple va découvrir sont extras… malheureusement le tout autour ne m’a pas inspiré et pour la première fois j’étais à deux doigts d’abandonner cette Némésis.

Ce n'est pas son meilleur opus, c'est certain.

Arabella a écrit:Ce n'est pas son meilleur opus, c'est certain.

avec tout ce qu'elle a écrit (et non seulement les Miss Marple), c'est certain que cela ne pouvait pas être un chef-d'oeuvre à chaque coup...