Agatha Christie

Agatha & Poirot: Partners in Crime (2021)

Marking 100 years since the first appearance of Hercule Poirot, Richard E Grant explores the life of Agatha Christie, and the events that inspired the novels.

après avoir vu ce reportage, j’avais envie de lire une de ses enquêtes avec le cher Poirot


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After the Funeral / Les indiscrétions d'Hercule Poirot

Présentation de l’éditeur
« Richard Abernethie est décédé brusquement chez lui d'une crise cardiaque. » C'est ce qu'ont écrit les journaux. Tous les proches accourent pour les obsèques et tout se serait bien passé si cette écervelée de Cora n'avait bêtement demandé : « Il a bien été assassiné, n'est-ce pas ? » Cette question incongrue jette, évidemment, un froid dans la réunion de famille. Six ou huit coups de hache assenés, dès le lendemain, par une main anonyme sur le crâne de la bavarde, et un peu d'arsenic fourré dans le gâteau de sa dame de compagnie, justifieront l'intervention d'Hercule Poirot. Son fameux sens de la déduction prouvera que la question de Cora n'était pas si sotte...

Comme vous le savez, je suis une grande fan de la série télévisée avec David Suchet et en effet, l’adaptation de ce roman fait partie de mes grands coups de cœur.

Ce qui n’empêche pas de lire de temps en temps une des œuvres de la chère Agatha, surtout que les scénaristes prennent toujours soin de changer bon nombre de chose dans leurs scripts.

After the Funeral est jusqu’à présent celui qui montre le plus d’écart entre écrit et images. On a presque réinventé le tout.

Mais cela ne pouvait être que du bien pour moi – ainsi la lecture était une vraie belle découverte !

Avec tous les meurtres qu’il y a toujours dans les enquêtes d’Agatha Christie, je dois avouer, ses romans on un effet apaisant / rassurant sur moi (le mot anglais soothing est tellement plus joli).

Surtout en compagnie de Hercule Poirot, on sait qu’on est en sécurité, rien ne peut lui échapper, il va trouver la solution. On n’a qu’à prendre place et se laisser guider par ses actions, gestes, mots…

Une fois de plus un très beau moment de lecture.

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The Secret of Chimneys / Le Secret de Chimneys

Présentation de l’éditeur
A Londres, un prince déchu sollicite l'appui des Britanniques pour reconquérir son petit royaume des Balkans. A Paris, un de ses anciens ministres meurt en laissant des Mémoires bourrés de révélations explosives sur la famille royale. En Rhodésie, un aventurier sans le sou se voit confier la mission d'apporter à un éditeur londonien ce manuscrit que les services secrets anglais, aussi bien que les opposants au prince, aimeraient intercepter...
C'est dans le cadre somptueux du manoir de Chimneys, une vieille demeure seigneuriale, que vont se retrouver les protagonistes de cette ténébreuse affaire. Chimneys, le lieu idéal pour un de ces huis clos criminels dont la romancière a le secret.

Dans sa bibliographie j’ai déniché le Superintendant Battle, déjà rencontré dans Towards Zero / L’Heure zéro. Il s’agit du dernier de cinq épisodes avec cet enquêteur.

Et tout comme pour L’Heure zéro il existe aussi une adaptation, mais une fois de plus on a remplacé Battle par Miss Marple. On a l’impression que les producteurs n’ont pas confiance dans le Superintendant qui est un personnage charmant et qui aurait mérité sa propre mini-série.

Mais n’importe, il y a les romans et c’est certain que je vais me faire la totale et ce sera ma petite Battle-mania

D’après la présentation de l’éditeur on peut avoir peur que la chère Agatha s’est trompée de registre et emmène son enquête dans des milieux politiques qui ne lui réussissent pas aussi bien que ses autres enquêtes.

Mais c’est mal connaître la Dame… elle a en tout réussi à m’enchanter à 100 %. C’est rare que je l’ai lu aussi insouciante et le cœur léger. En plus elle y met un humour very british qui donne le grand sourire.

Bref, un enquêteur attachant, une investigation intéressante et pas du tout « typique » pour elle… une réussite.

Je vais ne vais pas lâcher la trace de Battle.

Agatha est très forte !  Cela fait bien longtemps que je n'ai pas ouvert un de ses romans, tiens.

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The Murder at the Vicarage / L'Affaire Protheroe

Présentation de l’éditeur
Quand on découvre, dans le bureau du presbytère, le colonel Protheroe tué d'une balle dans la tête, le pasteur a déjà sans doute une idée sur l'identité possible de l'assassin ou, en tout cas, sur un mobile vraisemblable.
N'assiste-t-il pas au thé hebdomadaire de sa femme, où s'échangent potins et cancans ? II sait déjà que la victime avait un caractère de cochon, qu'elle avait eu une prise de bec avec le Dr Stone, que sa fille soupirait après le moment où sa mort lui donnerait la liberté, que le peintre qui voulait faire le portrait de ladite fille en maillot de bain en voulait au colonel parce qu'il l'avait jeté dehors. Et, tenez, même le pasteur, qui raconte l'histoire, avait eu sujet de s'en plaindre : le colonel ne venait-il pas vérifier les comptes de la paroisse ?...

et cela m’a donné envie de retrouver la chère Jane dans un roman… et pourquoi pas dans le premier de la série ?!

Pour la télévision, on a adapté cette histoire à deux reprises. La première fois avec Joan Hickson, la deuxième fois avec Geraldine McEwan.

Joan Hickson est la plus convaincante. Elle a fait non seulement la totale des romans avec Miss Marple mais on a aussi gardé une crédibilité. On reste tout près des romans.

Ayant vu toute la série, la lecture n’était pas tout à fait une surprise bien que je trouve réjouissante que l’histoire est raconté du point de vue du pasteur Leonard Clement. Ainsi Miss Marple devient presque un personnage secondaire.

Ce qui n’est naturellement qu’une ruse pour lui donner plus d’impact lors de la solution.

Après tant d’année, c’était agréable de retrouver Saint Mary Mead et tous ses habitants haut en couleur.

Exquis !


Et voici comment se présente le livre de chez la Folio Society avec plusieurs images de la part de Andrew Davidson

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The Body in the Library / Un cadavre dans la bibliothèque

Présentation de l’éditeur
Le colonel Bentry est contrarié : on l'a tiré de son sommeil pour lui faire constater un fait particulièrement vexant : une jeune femme, inconnue de lui, a été trouvée étranglée dans sa bibliothèque...
Venir ainsi se faire assassiner chez les gens ! Surtout que la jeune personne est vêtue d'une toilette tape-à-l’œil - du satin bon marché et paillettes ! Tout à fait déplacé dans la bibliothèque aristocratique du manoir...
Cruelle énigme pour la police. Heureusement que le manoir des Bentry est voisin de Sainte Mary Mead, le village de Miss Marple. C'est le bon sens de cette sympathique vieille dame qui, une fois de plus, permettra de trouver la solution.

Des 12 romans que Agatha Christie a écrit autour de Miss Marple (elle figure aussi dans 20 nouvelles), je trouve que dans celui-ci il y a la meilleure intrigue.

C’est un des livres que j’ai lu il y a bien longtemps, je revois régulièrement l’adaptation avec Joan Hickson et je ne m’en lasse pas.

Elle arrive à emmener son lecteur dans plusieurs pistes dans lesquels on ne sait pas comment s’en sortir. Heureusement la chère Jane garde la vue d’ensemble.

Je me réjouis de plus en plus de mes rencontres avec Miss Marple. Vue qu’il y a 12 romans… pourquoi ne pas en faire une année aux côtés de la détective ?

C’est partie…

Et concernant ce roman encore une particularité que j’ai retrouvé sur Wikipédia :

C'est l'un des rares romans où Agatha Christie se cite elle-même.
L'un des personnages du roman, Peter Carmody, se vante d'avoir des livres dédicacées d'Agatha Christie et Dorothy L. Sayers entre autres.

Extraits d’images de la version avec les images d’Andrew Davidson

Spider's Web est une pièce de théâtre policière originale d'Agatha Christie de 1954

elle en a écrit des sublimes pièces de théâtre, en voici une qui comporte tout pour passer un bon moment

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The Moving Finger / La plume empoisonnée

Présentation de l’éditeur
Le notaire, le médecin, la femme du pasteur : tout le monde y passe, y compris Jerry, un jeune citadin venu achever sa convalescence après un grave accident. La calomnie fait son œuvre, le doute s'insinue, même si les accusations portées par le « corbeau » semblent extravagantes.
Mais lorsqu'une lettre particulièrement odieuse provoque le suicide de l'honorable Mrs Symmington, on est contraint de se dire que l'anonyme, pour mal renseigné qu'il fût, a dû cette fois-ci toucher juste. Alors la petite communauté villageoise de Lymstock entre en ébullition. Et il faudra l'intuition et la perspicacité inégalables de Miss Marple pour deviner le leurre disposé aux yeux de tous par un criminel des plus retors...

Un roman qui fait partie de la série avec Miss Marple, mais elle n’a en fait qu’une très courte apparition vers la fin -  heureusement pour résoudre l’énigme, sinon les autres seraient encore en train de chercher

Un épisode qui ne va pas se passer à St. Mary Mead et on retrouve aussi un nouveau narrateur. Tous les événements sont raconté par Jerry Burton, nouvellement arrivé dans le village de Lymstock.

Contrairement à ses autres livres que j’ai lu (aussi en dehors de Miss Marple), Agatha Christie prend beaucoup plus de temps pour raconter cette histoire.

La vie dans le petit village, l’interaction avec les voisins, les suspicions concernant l’auteur de ces lettres abominables… si on est à la recherche d’un policier passionnant – mieux vaut passer son tour.

En ce qui me concerne, ce « slow motion » m’a bien plu et la résolution des événements était extra – surtout le fait de retrouver finalement Miss Marple pour expliquer tous les détails.

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A Murder Is Announced / Un meurtre sera commis le…

Présentation de l’éditeur
Le journal local annonce un meurtre à Little Paddocks le vendredi 13 octobre à 18  h  30. Tout le village, pensant à un jeu, se rassemble à l’heure dite au lieu du rendez-vous. Brusquement, les lumières s’éteignent et, lorsqu’elles se rallument, on est loin de la Murder Party… Un meurtre a bien été commis. Heureusement Miss Marple va prendre l’affaire en main.

Des policiers, je ne les lis que le soir avant de m’endormir (et non, étonnamment je n’en fais pas de cauchemars) et depuis quelques temps j’ai chaque soir un rendez-vous avec Miss Marple.

Je prends plaisir à cette série et en dehors des meurtres il y a toute la coulisse qui est agréable. Agatha Christie a bien choisi de créer ce « petit monde » autour de Jane Marple.

La campagne, les gens du village (souvent Saint Mary Mead, mais de plus en plus aussi d’autres petits patelins que Miss Marple visite), des ragots, des secrets… si on a envie d’y faire un petit séjour, cela peut être très revigorant.

Bien que je dois dire que pour cet épisode j’ai eu de la peine que Dame Agatha a choisi de tuer deux personnages sympas et totalement innocents. Je sais bien qu’il faut y avoir un (ou plusieurs) meurtre(s) dans un policier, mais au moins que les auteurs choisissent seulement les gens exécrables comme victime

Le meurtre de Roger Ackroyd

J'ai commencé à lire Agatha Christie au collège, et j'ai tellement apprécié, que j'ai lu presque tous ses romans policiers en quelques années. Puis, une vingtaine d'années plus tard je me suis offerte une édition intégrale, et lu et surtout relu l'ensemble. Mais, en prévision de la lecture de l'opus de Pierre Bayard, « Qui a tué Roger Ackroyd », je me suis offert une troisième lecture de ce roman, qui est l'un des plus célèbres de la romancière anglaise.

Difficile d'en parler, sans dévoiler trop de choses. Nous sommes dans un petit patelin anglais, King's Abbot. le médecin local, personnage aux premières loges pour connaître les habitants et leurs petits et grands tracas, nous narre les événements. D'abord une mort qui ressemble à un suicide, puis un meurtre. Les deux sont liés : la femme suicidée a été la proie d'un maître-chanteur après avoir occis son mari maltraitant, et elle a écrit une lettre à l'homme qui souhaitait se remarier avec elle, le fameux Roger Ackroyd, en dénonçant son persécuteur. le fils adoptif du mort est soupçonné, car c'est avant tout à lui que profite le crime. Mais, comme d'habitude, nous découvrons que de nombreux personnages avaient des raisons et les moyens de tuer Roger Ackroyd. La police patine, mais heureusement pour tous (sauf pour l'assassin), Hercule Poirot a choisi le village pour y prendre sa retraite, et il est très content de pouvoir reprendre du service à la demande de la nièce du défunt.

C'est d'une efficacité redoutable. En connaissant le dénouement, on apprécie d'autant plus la maîtrise, la grande habileté d'Agatha Christie. Chaque mot est pesé pour nous balader, et prend un autre sens lorsqu'on connaît l'issue de l'enquête. Sans oublier le grand humour et le second degré. Ce qui permet de passer sur ce qui a vieilli, comme le rôle des femmes dans la société, ou les rapports de classe très datés.

deux romans de Agatha Christie, vu d’une autre façon



Qui a tué Roger Ackroyd





La vérité sur "Ils étaient dix"

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They Do It with Mirrors / Jeux de glaces

Présentation de l’éditeur
Lorsque Miss Marple apprend que son amie d’enfance Carrie Louise est souffrante, elle part lui rendre visite dans son manoir de Stonygates.
Mais sur place, notre reine du crime sent bien que quelque chose ne tourne pas rond. Une étrange agitation trouble cette demeure et la maladie de son amie ressemble fort à un empoisonnement…
Miss Marple parviendra-t-elle à percer le mystère de ces lieux ?

Parmi toutes les adaptations des romans de Miss Marple, je n’ai vu celle-ci qu’une ou deux fois et je n’en garde pas de très bons souvenirs.

Je voulais vérifier si cela changerait avec la lecture du roman à la base.

On va dire que je sors avec un « mouais ».

Je trouve que l’enquête est assez atypique pour notre détective, d’ailleurs c’est difficile de parler « d’enquête » parce qu’il y a beaucoup de va et viens, de discussions… mais très peu ce qui pourrait donner des indices.

L’idée initiale est vraiment bonne, là, comme si souvent chez Agatha Christie, rien à dire. Mais ensuite le développement perd un peu d’énergie.

Mais rien de grave, il m’en reste encore d’autres aventures en compagnie de ma chère Jane.

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A Pocket Full of Rye / Une poignée de seigle

Présentation de l’éditeur
Une poignée de seigle dans la poche d'un homme empoisonné, un cintre à vêtements accroché au nez d'une jeune fille morte étranglée… Que signifient ces indices aussi inquiétants que saugrenus ? Un fou se promène-t-il en toute liberté à Yewtree Lodge ?
Heureusement, Miss Marple est là pour mener l’enquête. Car ce qui peut paraître incompréhensible au commun des mortels prend un tout autre sens à ses yeux d’experte…

Ce n’est plus un secret – bien avant la lecture, j’ai vu toutes les adaptations, surtout celles avec Joan Hickson.

Et même si je peux comprendre certains changements que les producteurs prennent pour rendre un texte plus « maniable » pour l’écran, ce qu’ils ont fait dans ce cas est terrible. Ils ont changé la fin !!

J’ai pris la décision de lire tous les romans de Miss Marple, mais je dois dire que j’avais des doutes concernant cet épisode.

Ohhh si j’avais su que j’allais trouver une conclusion GÉNIALE, j’aurais eu plus de plaisir lors de la lecture.  

C’est tout simplement ingénieux ce qu’elle s’est imaginée et j’en ressors très satisfaite après cette enquête.

Miss Marple at her best !

Au suivant…

Rien que l’illustration (déjà croisée quelque part) donne envie de le lire! Mais si tu rajoutes que la fin est géniale...

Aeriale a écrit:Rien que l’illustration (déjà croisée quelque part)

oui, on l'avait mis sur le fil avec les lectrices/lecteurs...

et oui, Miss Agatha est toujours une bonne idée

kenavo a écrit:

Aeriale a écrit:Rien que l’illustration (déjà croisée quelque part)

oui, on l'avait mis sur le fil avec les lectrices/lecteurs...

et oui, Miss Agatha est toujours une bonne idée

Eh oui, Dame Agatha est bien la reine du crime. C'est pour cela que son succès perdure. Je suis bien d'accord.