nouveautés - poche
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Re: nouveautés - poche
José-Maria Eça de Queiroz : Les Maia. Edité par Chandeigne poche.
Vraiment un excellent livre, c'est bien de le voir en poche !
L'éditeur a écrit:Jorge Luis Borges considérait Eça de Queiroz comme "un des plus grands écrivains de tous les temps" : Les Maia, paru en 1888, est indubitablement son chef-d'oeuvre. Il appartient au genre des romans "cycliques" où l'on suit le destin non seulement d'une personne, mais d'une famille, précédant ainsi Les Buddenbrooks de Thomas Mann. Le noeud de l'action est une sulfureuse histoire d'amour dans le goût romantique, mais le grand intérêt du récit est ailleurs : dans la peinture d'une société bourgeoise décadente ; dans l'évocation de la ville de Lisbonne qu'arpente le héros, Carlos de Maia, de la rue des "Janelas Verdes" jusqu'au Chiado ; enfin dans le personnage d'Ega, type du Portugais cultivé, hyperconscient, cosmopolite, enclin à dénigrer son pays auquel il est profondément attaché - comme Eça lui-même.
A la fois histoire d'une passion fatale, peinture de moeurs objective et virulente satire, ce livre, dont le rythme rappelle les romans anglais par son style à la fois lumineux, attendri et ironique, a immortalisé Lisbonne dans la littérature.
Vraiment un excellent livre, c'est bien de le voir en poche !
eXPie- Messages : 780
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: nouveautés - poche
Oui, un excellent livre.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: nouveautés - poche
j'adooore cette couverture
Marcus Malte, Le garçon
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Re: nouveautés - poche
C'est vrai que la couverture est top (en revanche je n'ai pas accroché au livre)
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: nouveautés - poche
je n'ai même pas essayé je ne le sens pas pour moi cet auteur...Epi a écrit:(en revanche je n'ai pas accroché au livre)
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Re: nouveautés - poche
Vous me rassurez.kenavo a écrit:je n'ai même pas essayé je ne le sens pas pour moi cet auteur...Epi a écrit:(en revanche je n'ai pas accroché au livre)
Je n'ai pas non plus accroché au Garçon. Je me suis vite ennuyée. Mais j'ose à peine le dire, je provoque des hurlements quand ça arrive
Aeriale- Messages : 11968
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: nouveautés - poche
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Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: nouveautés - poche
J'avais noté les Peregrins, je rajoute celui-ci alors ! Merci pour l'info !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: nouveautés - poche
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Re: nouveautés - poche
Je verrais bien celui-ci pour @Kenavo (sortie le 6 novembre) :
Dans ce recueil de trois nouvelles (écrites entre 1939 et 1948), le grand écrivain japonais propose une libre réécriture de certains contes traditionnels chinois et européens.
Très modernes, ces courts textes tantôt grinçants, tantôt drôles, transportent le lecteur, d’abord en Chine puis au Japon, dans des univers de création où les protagonistes inspirent et composent leurs propres contes. Un régal pour l’écrivain qui s’approprie brillamment leurs récits et les agrémente de sa fantaisie, offrant ainsi une réjouissante mise en abîme de sa propre œuvre.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: nouveautés - poche
je note, merci
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Re: nouveautés - poche
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Re: nouveautés - poche
Je viens de lire la critique dans le dernier Page et je l'avais noté !
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Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: nouveautés - poche
tu as bien fait
c'est un bon livre pour faire une "pause" entre des lectures plus exigeantes
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Re: nouveautés - poche
Une petite rafale de sorties poche, qui me tentent terriblement. Ma PAL va donc remonter de quelques centimètres....
Soucougnant de David Chariandy
Deuils d'Eduardo Halfon
West de Carys Davies
Le nouveau de Tracy Chevalier
Soucougnant de David Chariandy
L'éditeur a écrit:
Un fils retourne auprès de sa mère après l’avoir abandonnée. Deux ans sans la voir, sans l’entendre, sans la soutenir, sans l’aider, sans l’aimer ni la supporter. Sa mère souffre de démence sénile précoce. Elle oublie les choses, le sens des mots, celui des habits, qui sont les gens. Elle fait des recettes étranges et saupoudre la cuisine entière de farine ou de sucre. Aux moments de lucidité, elle sourit pour s’excuser, s’indigne qu’on la prenne pour folle.
Par la voix du fils, elle se souvient : son enfance dans la Caraïbe à laquelle elle s’agrippe, son arrivée jeune adulte au Canada, sa solitude de Noire parmi les Blancs, son mari caribéen comme elle, mais originaire d’Asie, qui l’aimait passionnément; mais elle mélange. Elle confond son fils bien aimé avec sa garde-malade ou le prend pour son mari et l’embrasse furieusement sur la bouche.
Témoin bouleversé et pudique, le fils prodigue raconte l’érosion d’une femme, sa mère, dans une écriture précise et intense qui donne à cette histoire aux contours rudes une humanité lumineuse.
Deuils d'Eduardo Halfon
L'éditeur a écrit:
«Tu n’écriras pas là-dessus, m’a demandé ou ordonné mon père, l’index levé, le ton à mi-chemin entre la supplique et le commandement. J’ai songé à lui répondre qu’un écrivain ne sait jamais sur quoi il écrira, qu’il ne choisit pas ses histoires mais que ce sont les histoires qui le choisissent, qu’ il n’est rien de plus qu’une feuille sèche dans le souffle de sa propre narration. Par chance, je n’ai rien dit. Tu n’écriras pas là-dessus, a répété mon père, d’un ton désormais plus ferme, presque autoritaire. J’ai senti le poids de ses mots. Bien sûr que non, [size=16]ai-je dit, peut-être sincère, ou sachant déjà qu’aucune histoire n’est indispensable, qu’aucune histoire n’est nécessaire, sauf celles que quelqu’un nous interdit de raconter.» [/size]
L’histoire interdite est ici celle de Salomón, le frère de son père, qui se serait noyé, enfant, dans le lac Amatitlán. Et l’enquête familiale dans laquelle Eduardo Halfon nous entraîne est vertigineuse.
West de Carys Davies
L'éditeur a écrit:
« Sobre et magnifique, ce bref roman hantera longtemps votre imagination. » Claire Messud
John Cyrus Bellman, jeune veuf inconsolé, vit avec sa petite fille de dix ans, Bess, dans leur ferme de Pennsylvanie. Un entrefilet dans la gazette locale, faisant état d’une découverte stupéfiante, va le sortir de sa mélancolie et de son désœuvrement : de mystérieux ossements gigantesques auraient été déterrés, quelque part dans le Kentucky. Nous sommes au dix-neuvième siècle, et le continent américain demeure pour une large part inexploré. Qu’y a-t-il donc à l’ouest ? Se pourrait-il que des créatures fantastiques rôdent dans les terres inconnues qui s’étendent au-delà du fleuve Mississippi ? Bellman décide d’en avoir le cœur net et, s’improvisant aventurier, part à la recherche des bêtes sauvages, en compagnie d’un jeune éclaireur indien répondant au nom de Vieille Femme de Loin.
Bess, livrée à elle-même et aux bons soins d’une tante revêche, passera de longs moments, penchée sur les atlas de la bibliothèque, à suivre en imagination le périple de son père – sans se douter que les monstres n’existent pas que dans les songes ou aux confins du monde, mais qu’ils sont aussi là, bien réels, à notre porte.
Fable poignante et ensorcelante, épopée miniature d’une rare puissance d’évocation, West reprend à son compte le mythe de la frontière pour l'ouvrir aux infinis horizons de la rêverie.
« West a la sombre puissance et l’immédiateté d’un conte ou d’une légende. » Colm Tóibín
Le nouveau de Tracy Chevalier
L'éditeur a écrit:
Washington D.C., dans les années 1970. En six ans, c’est la quatrième fois qu’Osei, fils d’un diplomate ghanéen, découvre une nouvelle école. Tout heureux de rencontrer Dee, la fille la plus populaire de sa classe, il ne s’inquiète pas des manigances et de la jalousie de ceux qui voient d’un mauvais œil l’amitié entre un garçon noir et une jolie blonde.
Sémillante réécriture d’Othello dans une cour d’école de banlieue aux États-Unis, ce neuvième roman de l’auteure de La jeune fille à la perle dit à hauteur d’enfant la tragédie universelle du racisme et du harcèlement. Vertigineux et actuel.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2831
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