Larry McMurtry
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Re: Larry McMurtry
Toi, à force d'écouter dans ton coquillage, tu vas te faire kidnapper par des sirènes, tu feras moins le mariole !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7099
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Re: Larry McMurtry
Queenie a écrit:Toi, à force d'écouter dans ton coquillage, tu vas te faire kidnapper par des sirènes, tu feras moins le mariole !
Aeriale- Messages : 11757
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Re: Larry McMurtry
Ben faut voir. Ça pourrait être une expérience intéressante.Queenie a écrit:Toi, à force d'écouter dans ton coquillage, tu vas te faire kidnapper par des sirènes, tu feras moins le mariole !
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Nightingale- Messages : 2764
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Re: Larry McMurtry
Nightingale a écrit:Ben faut voir. Ça pourrait être une expérience intéressante.Queenie a écrit:Toi, à force d'écouter dans ton coquillage, tu vas te faire kidnapper par des sirènes, tu feras moins le mariole !
Naïf.
Les sirènes ne ressemblent pas du tout à celles de Disney.
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Queenie- Messages : 7099
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Re: Larry McMurtry
L'écrivain et scénariste texan Larry McMurtry est mort, jeudi 25 mars, à l'âge de 84 ans, chez lui à Archer City
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George Gershwin
Re: Larry McMurtry
Ah mince ! Et moi qui vient juste de terminer la lecture des Rues de Laredo.kenavo a écrit:L'écrivain et scénariste texan Larry McMurtry est mort, jeudi 25 mars, à l'âge de 84 ans, chez lui à Archer City
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Nightingale- Messages : 2764
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Re: Larry McMurtry
Nightingale a écrit:Ah mince ! Et moi qui vient juste de terminer la lecture des Rues de Laredo.kenavo a écrit:L'écrivain et scénariste texan Larry McMurtry est mort, jeudi 25 mars, à l'âge de 84 ans, chez lui à Archer City
T'as été trop long Nighty, il en a eu assez de t'attendre.
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Queenie- Messages : 7099
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Re: Larry McMurtry
Alors reprenons...
Larry McMurtry publie en 1985 Lonesome Dove (Prix Pulitzer).
En 1993, il écrit sa suite Les rues de Laredo.
Puis en 1995 et 1997, il complète la série par deux romans situés avant chronologiquement : La marche du mort, et Lune Comanche.
Si on veut lire la série dans l'ordre chronologique :
- La marche du mort, années 1840
- Lune Comanche, années 1850
- Lonesome Dove, années 1870
- Les rues de Laredo, années 1890
Perso, j'ai apprécié de les lire dans l'ordre de leur parution chez Gallmeister : Lonesome Dove, La marche du mort, Lune Comanche, Les rues de Laredo. J'ai trouvé très agréable de découvrir les personnages par Lonesome Dove, et ensuite de repartir en arrière. Puis arriver sur ce final...
Les rues de Laredo
Dans cet ultime épisode, on retrouve un des personnages principaux des autres volumes, ancien Texas ranger, qui se fait recruter pour mettre fin aux agissements d'un tueur mexicain qui s'attaque aux trains.
Et nous voilà reparti pour une épopée incroyable. Evidemment rien ne va se passer comme prévu.
On retrouve dans ce roman tout ce qui a fait la force de Lonesome Dove, voire peut-être en mieux.
L'auteur prend le temps (740 pages en grand format) d'installer tous ses personnages et leur psychologie, la complexité de leurs caractères ; les personnages ne sont jamais complètement comme on les a imaginés, leurs réactions sont rarement attendues.
Le but n'est pas de nous plonger dans l'action, mais de nous emporter dans les questionnements de chacun. L'époque a changée, les hommes ont vieillis, ne sont plus sûrs de rien, ne comprennent plus ce qui les entoure.
Et aussi, quels rôles de femmes extraordinaires, ce qui traditionnellement, n'est pas le fort du genre western.
Tout ceci donne un livre fort, et certainement le volume le plus mélancolique de la série.
Larry McMurtry publie en 1985 Lonesome Dove (Prix Pulitzer).
En 1993, il écrit sa suite Les rues de Laredo.
Puis en 1995 et 1997, il complète la série par deux romans situés avant chronologiquement : La marche du mort, et Lune Comanche.
Si on veut lire la série dans l'ordre chronologique :
- La marche du mort, années 1840
- Lune Comanche, années 1850
- Lonesome Dove, années 1870
- Les rues de Laredo, années 1890
Perso, j'ai apprécié de les lire dans l'ordre de leur parution chez Gallmeister : Lonesome Dove, La marche du mort, Lune Comanche, Les rues de Laredo. J'ai trouvé très agréable de découvrir les personnages par Lonesome Dove, et ensuite de repartir en arrière. Puis arriver sur ce final...
Les rues de Laredo
Dans cet ultime épisode, on retrouve un des personnages principaux des autres volumes, ancien Texas ranger, qui se fait recruter pour mettre fin aux agissements d'un tueur mexicain qui s'attaque aux trains.
Et nous voilà reparti pour une épopée incroyable. Evidemment rien ne va se passer comme prévu.
On retrouve dans ce roman tout ce qui a fait la force de Lonesome Dove, voire peut-être en mieux.
L'auteur prend le temps (740 pages en grand format) d'installer tous ses personnages et leur psychologie, la complexité de leurs caractères ; les personnages ne sont jamais complètement comme on les a imaginés, leurs réactions sont rarement attendues.
Le but n'est pas de nous plonger dans l'action, mais de nous emporter dans les questionnements de chacun. L'époque a changée, les hommes ont vieillis, ne sont plus sûrs de rien, ne comprennent plus ce qui les entoure.
Et aussi, quels rôles de femmes extraordinaires, ce qui traditionnellement, n'est pas le fort du genre western.
Tout ceci donne un livre fort, et certainement le volume le plus mélancolique de la série.
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Nightingale- Messages : 2764
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Re: Larry McMurtry
Je ne l'ai toujours pas lu.
Pourtant l'envie est là.
Et renforcée par ton article !
Pourtant l'envie est là.
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Queenie- Messages : 7099
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Re: Larry McMurtry
Je ne saurais dire si ça pourrait te plaire. Ça reste le thème du western...
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Nightingale- Messages : 2764
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Re: Larry McMurtry
J'adore les Westerns !
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Queenie- Messages : 7099
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Re: Larry McMurtry
Ah bon !??!!? Alors tu ne peux pas manquer ça.
Si tu ne veux pas te farcir toute la série, Lonesome Dove et Les rues de Laredo sont suffisants, et les meilleurs.
Si tu ne veux pas te farcir toute la série, Lonesome Dove et Les rues de Laredo sont suffisants, et les meilleurs.
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Nightingale- Messages : 2764
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Re: Larry McMurtry
kenavo a écrit:L'écrivain et scénariste texan Larry McMurtry est mort, jeudi 25 mars, à l'âge de 84 ans, chez lui à Archer City
Du coup il est mort le même jour que Bertrand Tavernier. Je ne sais pas si ces deux-là se sont rencontrés, mais nul doute qu'ils auraient eu de belles conversations.
Larry McMurtry était aussi scénariste, et plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran.
Quant à Tavernier, on connait sa passion (aussi) pour le cinéma américain et particulièrement le western (voir la magnifique collection "L'ouest le vrai" dans laquelle il était très impliqué, aux éditions Actes Sud).
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Nightingale- Messages : 2764
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Re: Larry McMurtry
Ca a l'air vraiment bien, du western pas trop western, du moins dans le sens caricatural.
Je l'ai dans ma bibli, acheté il y a un moment...Je vais l'en ressortir!
Je l'ai dans ma bibli, acheté il y a un moment...Je vais l'en ressortir!
Aeriale- Messages : 11757
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Larry McMurtry
Cavalier, passe ton chemin
Avec Larry McMurtry, le western n'est jamais bien loin, même si on est dans les années 50. Les cow-boys sont là, les chevaux, le bétails, les rodéos, les bars... On est dans un univers très masculin.
Mais point d'action, point de fusillade ici. Ce n'est pas le propos.
C'est un roman qui fait se dérouler lentement un drame (plusieurs en fait), avec en toile de fond les changements qui s'opèrent, inéluctables.
Ces changements, ce sont les ranchs qui laissent de plus en plus la place aux derricks des puits de pétrole. Ce sont les hommes qui s'interrogent sur la poursuite de leur activité, sur leur devenir, leurs rêves.
Beaucoup de choses sont évoquées, roman d'apprentissage pour Lonnie, partagé entre la loyauté à son grand-père et une sorte de répulsion/fascination pour Hud ; roman sur le devenir des hommes au lendemain de la guerre ; roman sur la perte du rêve américain...
Toute la force du récit est dans le choix du narrateur (Lonnie, 17 ans) et le regard qu'il porte sur le monde qui l'entoure.
Cela donne de très belles pages, où on le suit dans ses réflexions, ses questionnements sur ce monde qui bascule, lors d'errances - il est souvent solitaire - entre le ranch, la petite ville, les bars, le rodéo annuel...
Ce roman nostalgique pourra sans doute ennuyer certains. Moi, au fil des pages, j'ai bien aimé ce rythme.
Et c'est d'autant plus fascinant qu'il s'agit du premier roman de son auteur, publié alors qu'il n'a que 25 ans. Quelle maturité !
Par ailleurs, on comprend l’adaptation ciné aussi rapidement après sa publication, car à certains moments c'est très cinématographique. Sans dévoiler l'histoire, une des scènes finales, quand Lonnie court chercher du secours au bord de la route, c'est très beau, on y est, là, avec lui.
Belle lecture.
Lonnie grandit dans le ranch de son grand-père, un éleveur texan à l’ancienne, et dans l’ombre de cow-boys qui perpétuent une certaine tradition. Nous sommes dans les années 1950, et le souvenir de l’Ouest héroïque n’est pas si loin. Sauf qu’on s’ennuie ferme dans cette prairie désormais “civilisée”, qui n’offre guère de distractions à un garçon de dix-sept ans. Alors Lonnie rêve. Mais voilà que Hud, fils d’un premier lit de sa grand-mère et redouté des autres hommes, s’en prend à Halmea, une employée noire. Dans ce monde macho, encore ségrégationniste, la violence des rapports humains s’impose brutalement à Lonnie, alors qu’une terrible menace pour le ranch se précise peu à peu.
Premier roman de Larry McMurtry, Cavalier, passe ton chemin a été adapté au cinéma en 1963 par Martin Ritt avec Paul Newman, sous le titre Le plus sauvage d’entre tous.
Avec Larry McMurtry, le western n'est jamais bien loin, même si on est dans les années 50. Les cow-boys sont là, les chevaux, le bétails, les rodéos, les bars... On est dans un univers très masculin.
Mais point d'action, point de fusillade ici. Ce n'est pas le propos.
C'est un roman qui fait se dérouler lentement un drame (plusieurs en fait), avec en toile de fond les changements qui s'opèrent, inéluctables.
Ces changements, ce sont les ranchs qui laissent de plus en plus la place aux derricks des puits de pétrole. Ce sont les hommes qui s'interrogent sur la poursuite de leur activité, sur leur devenir, leurs rêves.
Beaucoup de choses sont évoquées, roman d'apprentissage pour Lonnie, partagé entre la loyauté à son grand-père et une sorte de répulsion/fascination pour Hud ; roman sur le devenir des hommes au lendemain de la guerre ; roman sur la perte du rêve américain...
Toute la force du récit est dans le choix du narrateur (Lonnie, 17 ans) et le regard qu'il porte sur le monde qui l'entoure.
Cela donne de très belles pages, où on le suit dans ses réflexions, ses questionnements sur ce monde qui bascule, lors d'errances - il est souvent solitaire - entre le ranch, la petite ville, les bars, le rodéo annuel...
Ce roman nostalgique pourra sans doute ennuyer certains. Moi, au fil des pages, j'ai bien aimé ce rythme.
Et c'est d'autant plus fascinant qu'il s'agit du premier roman de son auteur, publié alors qu'il n'a que 25 ans. Quelle maturité !
Par ailleurs, on comprend l’adaptation ciné aussi rapidement après sa publication, car à certains moments c'est très cinématographique. Sans dévoiler l'histoire, une des scènes finales, quand Lonnie court chercher du secours au bord de la route, c'est très beau, on y est, là, avec lui.
Belle lecture.
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