Davide Enia

Davide Enia

Acteur, metteur en scène et dramaturge, né en 1974, Davide Enia commence à écrire en 1998.
Lauréat de nombreux prix, il a vu plusieurs de ses pièces publiées en Italie chez des éditeurs prestigieux.
Sur cette terre comme au ciel, son premier roman, en cours de traduction dans dix-huit pays, a été finaliste des prix Strega et Bancarella et a reçu le Prix du premier roman étranger 2016.

Sur cette terre comme au ciel




Palerme, années 1980.
Comme tous les garçons de son âge, Davidù, neuf ans, fait l'apprentissage de la vie dans les rues de son quartier - amitiés, rivalités, bagarres, premiers émois et désirs pour Nina, la fillette aux yeux noirs pour laquelle il ira jusqu'à se battre sous le regard fier de son oncle Umbertino.
Pullara, Danilo, Gerruso rêvent de devenir ouvrier ou pompiste comme leurs pères. Davidù, lui, n'a pas connu le sien, mais a hérité de son talent de boxeur.
Entre les légendes du passé et les ambitions futures, le monde des adultes et la poésie de l'enfance, Davide Enia, finaliste du prix Strega et lauréat du Prix du premier roman étranger 2016, tisse le destin d'une famille italienne à travers trois générations d'hommes.
Entremêlant leurs histoires avec brio, il dresse un portrait vibrant de sa terre, la Sicile, et de ceux qui l'habitent.

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Voilà une très belle histoire, soutenue par un style percutant, dans laquelle je me suis laissé entrainer avec un vrai plaisir.
On suit le destin du petit Davidu, dès son enfance. Entouré de son oncle - dans une belle relation - et des ses copains - une vraie histoire d'amitié très originale - il va suivre un peu malgré lui, les pas de son père, dont l'absence imprime son existence d'enfant.
Le récit est très habilement construit. En effet, bien que l'on suive la vie du jeune Davidu - enfant, adolescence puis jeune homme - le récit est entrecoupé tout au long du roman, par des moments forts de la vie de son père et de son grand-père.
Et puis, jamais je n'aurais pensé me prendre de passion pour une histoire de boxe ! Mais c'est tellement plus que ça....

Ouille, j'ai horreur de la boxe. J'espère que cela ne prend pas trop de place?

(Ceci dit j'avais beaucoup aimé les premiers Rocky, au ciné)

Mais tu parais emballé. Et il a obtenu le Prix du roman étranger. Je retiens donc, merci Nightingale!

Aeriale a écrit:Ouille, j'ai horreur de la boxe. J'espère que cela ne prend pas trop de place?

(Ceci dit j'avais beaucoup aimé les premiers Rocky, au ciné)

  Moi aussi j'ai horreur de la boxe. Bien que ce soit le thème qui sous-tend toute l'histoire, franchement ça ne m'a pas gêné.
Même les combats sont passionnants.
Et il y a tellement plus. Le passage de l'enfance à l'âge adulte, les premiers émois, l'amitié, la guerre à travers le récit impliquant le grand-père, la présence de la Mafia...

merci pour cette présentation
je n'aime pas trop non plus la boxe, mais si cela sert son auteur, même ce sport peut être attirant...
j'ai en tout cas aimé City d'Alessandro Baricco où il en parle aussi beaucoup...
je note cet auteur

Nightingale a écrit:  Moi aussi j'ai horreur de la boxe. Bien que ce soit le thème qui sous-tend toute l'histoire, franchement ça ne m'a pas gêné.
Même les combats sont passionnants.
Et il y a tellement plus. Le passage de l'enfance à l'âge adulte, les premiers émois, l'amitié, la guerre à travers le récit impliquant le grand-père, la présence de la Mafia...

Ok, je te fais confiance! Et les autres thèmes me parlent.

A suivre, alors :-)