Maria Keil
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Re: Maria Keil
Maria Keil est l’épouse de l'architecte Francisco Keil do Amaral (1910-1975). Avec son mari, elle a pris part à la conception de plusieurs stations du métro de Lisbonne dans les années 1950 - 1960, et s'est distinguée par l'utilisation des azulejos pour recouvrir les murs des stations.
sur sa page Wikipédia (portugaise), on peut les voir tous
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Re: Maria Keil
Les trois pommes
Présentation de l’éditeur
Les trois pommes raconte une histoire simple, chargée d’un message positif, une fable amusante sur le partage à travers la générosité maladroite d’un jeune garçon. Possédant trois pommes, celui-ci souhaite en offrir à ses amis et pense ainsi prouver son amitié. Or un problème se pose : il a plus d’amis qu’il n’a de fruits à offrir ! Il donnera alors pour reprendre contrariant l’enthousiasme des autres enfants. Arrivent des allers-venues comiques : on reprend une pomme pour une fleur ou pour un bisou. Les retournements de situation sont nombreux, drôles et toujours très tendres. La contrariété de se voir reprendre la pomme offerte entraîne l’énervement des uns, les pleurs des autres et les rires aussi. Le jeu prenant le dessus c’est grâce à la bonne humeur et à la taquinerie qu’une solution sera trouvée. Ils sont 6, il y a 3 pommes … Pourquoi ne pas les diviser en deux ? Chacun a moins mais tout le monde a un peu ! C’est une histoire pleine d’espièglerie et d’intelligence que nous raconte Maria Keil.
Maria Keil compose Les trois pommes en 1988. Nom incontournable de l’illustration jeunesse au Portugal, elle est une référence, petits et grands sont familiers de son oeuvre. Dans Les trois pommes on retrouve un tracé qui lui est propre, sa manière si particulière de dessiner des corps. Le traitement géométrique des formes et de l’espace offre du mouvement au dessin. La simplicité du trait laisse place à l’élégance des silhouettes et à l’expression des visages. Ce dessin relativement simple s’inscrit dans une démarche plastique particulière, Maria Keil utilise ici la technique du collage, les personnages dessinés au crayon manipulent de véritables photographies de pommes rouges ! Les différentes parties du corps des personnages sont comme des pièces indépendantes et interchangeables, l’idée lors de la première édition était de pouvoir à partir des dessins créer des figurines. Autre singularité, les bulles dans lesquelles s’insère le texte rappellent la bande-dessinée.
La présentation de l’éditeur est très détaillé, mais je voulais quand même la mettre parce qu’elle parle si bien de ce livre tout à fait à part.
Découverte de ma part à travers la page FB de la maison d’édition.
J’ai bien aimé cet album… assez atypique dans le domaine de la jeunesse. Mais il y a plein d’attrait.
C’est dommage qu’il n’y a pour l’instant pas d’autres livres d’elle en traduction… j’espère que Chandeigne va publier d’autres, croisons les doigts.
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