Maria Pourchet
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Maria Pourchet
Maria Pourchet
Biblio
Avancer, éditions Gallimard, coll. « Blanche », 2012
Rome en un jour, Gallimard, coll. « Blanche », 2013
Champion, Gallimard, coll. « Blanche », 2015
Toutes les femmes sauf une, Pauvert, 2018
Les Impatients, Gallimard, « collection Blanche », 2019
Feu, Fayard, 2021
Maria Pourchet est une romancière française, née le 5 mars 1980 à Épinal (Vosges). Elle vit à Paris.
Maria Pourchet est titulaire d'un doctorat en sciences de l'information et de la communication. Maria Pourchet a enseigné les sciences de l'information et de la communication ainsi que la sociologie dans différentes universités, notamment à Paris X Nanterre, de 2006 à 2014. Ceci parallèlement à différents travaux de recherche et missions de conseils auprès d'équipements culturels et d'entreprises.
Elle collabore à la revue Décapage (Flammarion) depuis 2012.
Elle écrit aussi pour le cinéma et la télévision.
En septembre 2021, son roman Feu figure sur la liste des seize livres retenus dans la première sélection du prix Goncourt.
Biblio
Avancer, éditions Gallimard, coll. « Blanche », 2012
Rome en un jour, Gallimard, coll. « Blanche », 2013
Champion, Gallimard, coll. « Blanche », 2015
Toutes les femmes sauf une, Pauvert, 2018
Les Impatients, Gallimard, « collection Blanche », 2019
Feu, Fayard, 2021
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
feu
Feu, éditions Fayard (août 2021)
Feu est la rencontre banale entre une mère de famille, professeure d’université et un jeune financier que tout oppose. En effet, ils n’ont en commun qu’une certaine morosité, la monotonie du quotidien. Leur rencontre est comme un nouveau souffle charnel, un bouleversement de leur routine, et au fil des mois, une remise en question de leur existence.
Clément commence chaque journée avec le rapport médical, il consulte son rythme cardiaque, sa tension, se fie à ces chiffres pour appréhender sa journée et les événements. Son univers tourne en boucle, dans une entreprise bancaire qui le vampirise, il a pour seul compagnon et confident son chien. Laura se cramponne à leur relation, trouvant là un échappatoire à sa famille, sa fille adolescente aux combats féministes et écologique qu’elle admire sans parvenir à la suivre, la plus jeune qu’elle délaisse, son compagnon dont elle s’éloigne chaque jour, ses cours.
Pour Clément, Laura représente l’inaccessible, lui qui s’est toujours vu refuser l’amour, ne croit plus en une vie qu’il n’a jamais connu. Toujours un peu étonné de son amour, un peu passif face à une relation à laquelle il ne croit jamais tout à fait.
Pour Laura, Clément c’est l’impression qu’on la regarde de nouveau, être une femme à nouveau, avant d’être une épouse, une mère, une prof. C’est la redécouverte de la passion, le vivre pour soi.
C’est un roman fait de monologues intérieurs, qui permettent d’avoir le point de vue de Laura et Clément sur leurs vies et leur relation, et qui suscitent beaucoup d’interrogations sur leur devenir respectif.
Le roman est ancré dans notre société avec beaucoup d’esprit critique, cynique et drôle avec cette amertume de chienne de vie qui les ennuie.
Le style de Maria Pourchet retranscrit parfaitement cette vie qui oppresse l’Humain, étouffé par son travail, sa famille, les codes martelées par la société. Dynamique, vif et rythmé, haché comme des mots qui cognent à l’intérieur, comme des respirations saccadées, Laura et Clément cherchant comme un dernier souffle dans cette histoire, dans ce monde où les deux se noient.
Feu est la rencontre banale entre une mère de famille, professeure d’université et un jeune financier que tout oppose. En effet, ils n’ont en commun qu’une certaine morosité, la monotonie du quotidien. Leur rencontre est comme un nouveau souffle charnel, un bouleversement de leur routine, et au fil des mois, une remise en question de leur existence.
Clément commence chaque journée avec le rapport médical, il consulte son rythme cardiaque, sa tension, se fie à ces chiffres pour appréhender sa journée et les événements. Son univers tourne en boucle, dans une entreprise bancaire qui le vampirise, il a pour seul compagnon et confident son chien. Laura se cramponne à leur relation, trouvant là un échappatoire à sa famille, sa fille adolescente aux combats féministes et écologique qu’elle admire sans parvenir à la suivre, la plus jeune qu’elle délaisse, son compagnon dont elle s’éloigne chaque jour, ses cours.
Pour Clément, Laura représente l’inaccessible, lui qui s’est toujours vu refuser l’amour, ne croit plus en une vie qu’il n’a jamais connu. Toujours un peu étonné de son amour, un peu passif face à une relation à laquelle il ne croit jamais tout à fait.
Pour Laura, Clément c’est l’impression qu’on la regarde de nouveau, être une femme à nouveau, avant d’être une épouse, une mère, une prof. C’est la redécouverte de la passion, le vivre pour soi.
C’est un roman fait de monologues intérieurs, qui permettent d’avoir le point de vue de Laura et Clément sur leurs vies et leur relation, et qui suscitent beaucoup d’interrogations sur leur devenir respectif.
Le roman est ancré dans notre société avec beaucoup d’esprit critique, cynique et drôle avec cette amertume de chienne de vie qui les ennuie.
Le style de Maria Pourchet retranscrit parfaitement cette vie qui oppresse l’Humain, étouffé par son travail, sa famille, les codes martelées par la société. Dynamique, vif et rythmé, haché comme des mots qui cognent à l’intérieur, comme des respirations saccadées, Laura et Clément cherchant comme un dernier souffle dans cette histoire, dans ce monde où les deux se noient.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Maria Pourchet
J’ai relu ta critique.. Eh oui, il n’a pas l’air mal!
Il fait partie de la Selection du Prix Livre Inter 2022, je vais donc le commencer bientôt et vous dirai :-)
Il fait partie de la Selection du Prix Livre Inter 2022, je vais donc le commencer bientôt et vous dirai :-)
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Maria Pourchet
Aeriale a écrit:J’ai relu ta critique.. Eh oui, il n’a pas l’air mal!
Il fait partie de la Selection du Prix Livre Inter 2022, je vais donc le commencer bientôt et vous dirai :-)
YeePee
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Maria Pourchet
Je viens de terminer Western.
J'ai - encore- tellement aimé.
Cette autrice est une génie.
J'ai - encore- tellement aimé.
Cette autrice est une génie.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Maria Pourchet
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Maria Pourchet
Je vais tenter d'écrire un commentaire.
Mais ça parle de l'amour, de refuge, de solitude, de manipulation, de harcèlement, de vie à la campagne, de théâtre, de la vie !
Un type, star du théâtre, lâche du jour au lendemain ses répétitions de Dom Juan et Paris. Pourquoi ? On ne l'apprendra qu'au fil du bouquin.
Il débarque chez une femme, vivant un peu recluse avec son jeune fils dans la maison de sa mère récemment décédée.
Le type débarque, et une cohabitation méfiante, tels deux animaux se tournant autour dans une cage, s'installe.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Maria Pourchet
Ah oui, pas mal ! Merci @Queenie !
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Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
western
Western
Éditions Stock (août 2023)
Au décès de sa mère, Aurore s'est installée dans sa maison du Lot, avec son petit garçon.
Une vie un peu recluse, elle ne fait pas grand chose pour se lier à la vie de ses voisins.
Cosma, le fils, appréhende cette calme solitude en jeu solitaire, en lien sensible avec le monde invisible. Aurore laisse faire.
Elle, elle s'occupe de ses fleurs, de tout bien ranger, elle cultive son jardin, travaille à distance, dans sa coquille.
Débarque un soir Alexis. Un comédien réputé. Visiblement, il fuit. Paris, sa compagne, le monde du théâtre. Mais pourquoi ?
Et pourquoi vient-il ici, dans cette maison. Certes il a connu la mère (une voyante qu'il a consulté parfois) mais après ?
Deux solitudes s'apprivoisent.
Deux êtres tourmentés.
Qui se parlent, s'écoutent, prennent le temps. Le monde autour continue de tourner vite, dans le bruit, et la cavalcade. Les deux n'en entendent que quelques échos.
Puis se révèlent les coins obscurs d'Alexis, et c'est avec une grande intelligence que Maria Pourchet aborde la question de l'amour, l'amour pour un homme au passé de pervers narcissique en puissance. Comment aimer un homme qui a brisé des existences ?
Et quel est cet homme ? Est-il possible de changer, est-elle possible la rédemption ?
Maria Pourchet parvient à déstabiliser, à questionner, à surfer de la vague metoo avec intelligence, sans manichéisme.
Elle parle de corps, de "vieillesse", de traumatisme.
Maria Pourchet a cette plume magnifique, sensuelle, qui bouscule les sens, qui creuse dans l'intime, le révèle mots à mots.
C'est vif, percutant, et d'une pertinence poétique éblouissante.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Maria Pourchet
Tiens, ça pourrait me plaire ! je note !
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“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1047
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 49
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Maria Pourchet
J'aime bien les bouts d'échanges alors je viens les coller là @Aeriale
Alors, je ne cherche pas l'empathie, c'est sûr, quand je lis un Pourchet. Mais je comprends les personnages, je comprends leurs combats intérieurs, et ça me parle, me questionne.
Effectivement, je pense qu'on est proche de roman qui questionne l'humain, la société, le rapport à l'autre. La construction et le déconstruction.
Mais ce qui est fort, je trouve, c'est que l'écriture de Pourchet est sensuelle, sensorielle, pleine de chair. D'ailleurs les scènes de sexe sont hyper bien écrites je trouve.
Elle tient un équilibre fort entre le cérébral et le sensitif.
Aeriale a écrit:Bon, après (bien après) ils parlent quand même et ça s'éclaire un peu, mais on reste dans le flou et ça c'est plutôt bien. Qui est ce type? Là je commence à m'intéresser. (On est quand même à la moitié du livre!)
Quant au style, c'est pareil. Nerveux, brut de décoffrage, un style dans lequel on a du mal à retirer une émotion, une empathie quelconque.
Je veux bien reconnaître qu'elle a une plume acérée, très actuelle et qui dénonce nos dérives, mais clair qu'elle ne peut passer crème comme tu dis. Faut mettre du baume avant, prendre un bain relaxant, ou s'offrir une séance chez la naturopathe
Alors, je ne cherche pas l'empathie, c'est sûr, quand je lis un Pourchet. Mais je comprends les personnages, je comprends leurs combats intérieurs, et ça me parle, me questionne.
Effectivement, je pense qu'on est proche de roman qui questionne l'humain, la société, le rapport à l'autre. La construction et le déconstruction.
Mais ce qui est fort, je trouve, c'est que l'écriture de Pourchet est sensuelle, sensorielle, pleine de chair. D'ailleurs les scènes de sexe sont hyper bien écrites je trouve.
Elle tient un équilibre fort entre le cérébral et le sensitif.
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Queenie- Messages : 7153
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Maria Pourchet
Bon, j'ai essayé LE FEU. Ni l'histoire ni le style ne m'ont accroché... Je n'ai pas dépassé les 50pages. Je l'ai refermé et suis passé à autre chose.
Ovalire- Messages : 127
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 66
Localisation : IdF
Re: Maria Pourchet
Ça a le mérite d’être clairOvalire a écrit:Bon, j'ai essayé LE FEU. Ni l'histoire ni le style ne m'ont accroché... Je n'ai pas dépassé les 50pages. Je l'ai refermé et suis passé à autre chose.
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Maria Pourchet
Queenie a écrit:
Alors, je ne cherche pas l'empathie, c'est sûr, quand je lis un Pourchet. Mais je comprends les personnages, je comprends leurs combats intérieurs, et ça me parle, me questionne.
Effectivement, je pense qu'on est proche de roman qui questionne l'humain, la société, le rapport à l'autre. La construction et le déconstruction.
Mais ce qui est fort, je trouve, c'est que l'écriture de Pourchet est sensuelle, sensorielle, pleine de chair. D'ailleurs les scènes de sexe sont hyper bien écrites je trouve.
Elle tient un équilibre fort entre le cérébral et le sensitif.
Eh bien moi je ne les comprends pas. Ca doit être une question de génération, mais surtout de sensibilité. Je n'accroche vraiment pas à son style!
Je ne la trouve pas sensuelle, c'est fou. Tout est tellement fractionné, mécanique presque, je ne ressens rien. Comme si elle analysait de loin, de façon détachée, comme s'ils étaient des animaux de laboratoire. Du coup ressort l'impression de dureté, de cruauté même. c'est vraiment spécial.
Surtout son style si particulier me parait trop étudié, il l'emporte sur le ressenti. Je ne vois pas l'équilibre cérébral- sensitif dont tu parles.
Ovalire a écrit:Bon, j'ai essayé LE FEU. Ni l'histoire ni le style ne m'ont accroché... Je n'ai pas dépassé les 50pages. Je l'ai refermé et suis passé à autre chose.
Je ne suis pas non plus la bonne lectrice, je vais arrêter aussi, je pense. Même si la curiosité est forte je reste en dehors de leur psychisme. Et il faut un minimum d'empathie pour adhérer à un texte, il me semble :p
Sans parler de cette façon qu'elle a de toujours vouloir s'en référer au Western, chercher des comparaisons qui me restent obscures. Je suis peut-ête bouchée mais stop, j'abandonne ( page 200)
Aeriale- Messages : 11937
Date d'inscription : 30/11/2016
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