Elisabeth Corblin
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Elisabeth Corblin
Je travaille dans un coin, j'aime bien me sentir toute coincée.
J'accroche certains dessins au mur, et certaines petites images qui me font me sentir ailleurs, comme une carte postale de piscine découverte avec des gens qui rient en haut du plongeoir, et des sapins au fond, sous lesquels j'imagine qu'on peut pique-niquer après la baignade.
Ou bien un prospectus d'un théâtre de Fécamp sur lequel on peut voir une falaise et une plage de galets.
Il y a plein de bazar sur mon bureau, mais ça crée une ambiance bonne franquette propice au travail. Je profite presque de la lumière qui rentre par la fenêtre à gauche. Elle donne sur un morceau de rue où il ne se passe rien, à part les sept chats du voisin d'en face qui se chauffent sur les poubelles et les toits des voitures.
Source: son site
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Elisabeth Corblin
Attention au départ
Avec cette belle présentation de l’éditeur, même plus besoin d’ajouter quoi que ce soitPrésentation de l’éditeur
- Pourquoi il siffle, le contrôleur ? ? ? - Mais parce que c'est écrit dans la partition, tout simplement ? !
- Comment ça se fait que parfois il y ait des gouttelettes d'eau qui coulent sur les vitres alors qu'il ne pleut pas dehors ? ? - Ah, ça c'est parce que les contrôleurs sont en train d'égoutter la salade pour les sandwiches de midi, sur le toit ? !
Elisabeth Corblin signe un premier album où l'imagination et la créativité ne connaissent aucune limite. Page après page, ce livre est une invitation à se promener dans un train un peu fantasque dont la destination est inconnue, car l'important ici, c'est le voyage. Chaque wagon est ainsi l'occasion d'une question que tout lecteur aura pu se poser un jour, et à laquelle l'autrice répond en mêlant poésie et nonsense, maniant l'humour et le décalage d'une plume précise et aiguisée.
Elisabeth regarde et dessine tous ces voyageurs en proie à des situations incongrues avec justesse et tendresse, dans les moindres détails, et dans des illustrations riches et fournies que l'on prend plaisir à regarder, encore et encore. Le train est décidément le lieu où se rencontrent, (pour longtemps on l'espère) des personnalités farfelues qui forment toute notre humanité.
Vive le train !
À part que je plussoie à 100%.
Un album malicieux qui donne le grand sourire.
J’ai adoré cette première rencontre et j’espère qu’il va y avoir bien vite d’autres albums d’Elisabeth Corblin.
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