Gouzel Iakhina
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature russe, d'Europe Centrale et Orientale
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Gouzel Iakhina
mot de l'éditeur a écrit:Gouzel Iakhina est née en 1977 à Kazan, au Tatarstan (Russie). Elle a étudié l’anglais et l’allemand à l’université de Kazan, puis a suivi une école de cinéma à Moscou, se spécialisant dans l’écriture de scénarios. Elle a publié dans plusieurs revues littéraires, comme Neva ou Oktiabr. Son premier roman, Zouleikha ouvre les yeux, est immédiatement devenu un best-seller en Russie à sa parution en 2015. Il a reçu de grands prix littéraires, dont les prestigieux Bolchaïa Kniga et Iasnaïa Poliana 2015. Gouzel Iakhina vit aujourd’hui à Moscou, avec son mari et sa fille.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7092
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Re: Gouzel Iakhina
Egaré dans un fil de rentrée littéraire, je vous le met ici. Comme ça @Arabella aura envie de faire remonter le livre dans sa PAL et @Silou pourra enfoncer le clou !
Zouleikha ouvre les yeux, Gouzel Iakhina
(ed. Noir sur Blanc - 24.08.17)
ça commence au fin fond de la Russie rurale, au Tatarstan. Fin des années 20. En plein hiver. Zouleikha se lève plus tôt que tout le monde, pour aller chaparder en secret une friandise de pommes séchées dans le grenier. Guettant les ronflements de son mari, Mourtaza, elle traverse la petite maison, pieds nus sur le sol gelé. Mais c'est surtout de sa belle-mère, La Goule, dont elle a peur. Vieille femme aveugle, acariâtre et despotique. Qui la traite comme une esclave et l'humilie à la moindre occasion.
Mais Zouleikha trouve le courage d'aller voler cette sucrerie pour qui pour quoi ? On s'inquiète, on panique, on angoisse avec elle à chaque pas, à chaque craquement de bois, à chaque soupir du vent. Et on apprend, terrifiée, que ce n'est pour elle, un pique de gourmandise qui serait presque révolutionnaire vue son existence, ni pour un ami, un amant, une soeur... qui serait comme un point d'ancrage d'amour et de solidarité dans ce monde glacial. Non. C'est pour le dieu de la rivière, qu'il transmette au dieu du cimetière qu'il prenne soin de ces 4 filles mortes en très bas âge.
Le ton est posé.
Zouleikha a une vie terrible et terrifiante.
Dans la solitude la plus abjecte, celle où d'autres l'entourent mais pour l'exploiter, la traiter pire qu'un animal. Elle est une servante, sa vie n'est qu'une succession de tâches, nul repos pour elle. Entre entretenir la maison, faire à manger, aider Mourtaza avec le bois, les bêtes, laver sa belle-mère, et s'allonger, les cuisses ouvertes lorsque son mari veut bien d'elle. Et le poids de ne pas enfanter. Le poids d'avoir le ventre creux. Le poids d'avoir quatre tombes sur lesquelles elle ne peut se recueillir.
Puis Staline relance avec force la dékoulakisation (les koulaks sont ces paysans "bourgeois", qui seront chassés de leurs terres, volés de leurs biens, et envoyés en Sibérie. Pour le partage, la soviétisation.
La plupart mourront, assassinés par les soldats de l'armée russe, ou sur le chemin de la déportation de masse à pieds ou en train de marchandise. D'autres mourront encore sur ces terres glaciales, peu fertiles, de la Sibérie.
Quelques-uns survivront.
Le regard de Zouleikha sur les choses est doux, soumis, naïf, et en même temps obstiné à vivre. L'Histoire est affreuse, brutale, morbide, mais par le prisme de ses personnages, Iakhina arrive à en tirer une histoire pleine d'humanité, de force, d'espoir.
Elle n'insiste pas sur l'horreur, les maladies, les maltraitances, la famine perpétuelle, le froid, et les morts, le lecteur les sait, les connaît, les ressent. Elle met au contraire en avant la solidarité, l'amour, l'incroyable capacité de l'humain à s'adapter, à survivre.
Zouleikha ouvre les yeux. Lentement, sûrement. Cette petite femme fragile est un roc, un être qui a le cœur palpitant, prêt à aimer de toutes ses forces, mais qu'elle garde soigneusement blotti et protégé. Elle est une louve, silencieuse, l'oeil aiguisé, solitaire, mais acharnée à être une mère protectrice, affamée d'affection.
Ce roman est fluide, prenant, on ressent jusque dans le bout des doigts la douleur du froid et du labeur.
C'est un pan de l'Histoire, horrible, où la petite histoire devient belle, où les personnages sont comme des figures métaphoriques d'une humanité qui pourrait vivre ensemble, mains tendues les uns vers les autres.
Zouleikha ouvre les yeux, Gouzel Iakhina
(ed. Noir sur Blanc - 24.08.17)
ça commence au fin fond de la Russie rurale, au Tatarstan. Fin des années 20. En plein hiver. Zouleikha se lève plus tôt que tout le monde, pour aller chaparder en secret une friandise de pommes séchées dans le grenier. Guettant les ronflements de son mari, Mourtaza, elle traverse la petite maison, pieds nus sur le sol gelé. Mais c'est surtout de sa belle-mère, La Goule, dont elle a peur. Vieille femme aveugle, acariâtre et despotique. Qui la traite comme une esclave et l'humilie à la moindre occasion.
Mais Zouleikha trouve le courage d'aller voler cette sucrerie pour qui pour quoi ? On s'inquiète, on panique, on angoisse avec elle à chaque pas, à chaque craquement de bois, à chaque soupir du vent. Et on apprend, terrifiée, que ce n'est pour elle, un pique de gourmandise qui serait presque révolutionnaire vue son existence, ni pour un ami, un amant, une soeur... qui serait comme un point d'ancrage d'amour et de solidarité dans ce monde glacial. Non. C'est pour le dieu de la rivière, qu'il transmette au dieu du cimetière qu'il prenne soin de ces 4 filles mortes en très bas âge.
Le ton est posé.
Zouleikha a une vie terrible et terrifiante.
Dans la solitude la plus abjecte, celle où d'autres l'entourent mais pour l'exploiter, la traiter pire qu'un animal. Elle est une servante, sa vie n'est qu'une succession de tâches, nul repos pour elle. Entre entretenir la maison, faire à manger, aider Mourtaza avec le bois, les bêtes, laver sa belle-mère, et s'allonger, les cuisses ouvertes lorsque son mari veut bien d'elle. Et le poids de ne pas enfanter. Le poids d'avoir le ventre creux. Le poids d'avoir quatre tombes sur lesquelles elle ne peut se recueillir.
Puis Staline relance avec force la dékoulakisation (les koulaks sont ces paysans "bourgeois", qui seront chassés de leurs terres, volés de leurs biens, et envoyés en Sibérie. Pour le partage, la soviétisation.
La plupart mourront, assassinés par les soldats de l'armée russe, ou sur le chemin de la déportation de masse à pieds ou en train de marchandise. D'autres mourront encore sur ces terres glaciales, peu fertiles, de la Sibérie.
Quelques-uns survivront.
Le regard de Zouleikha sur les choses est doux, soumis, naïf, et en même temps obstiné à vivre. L'Histoire est affreuse, brutale, morbide, mais par le prisme de ses personnages, Iakhina arrive à en tirer une histoire pleine d'humanité, de force, d'espoir.
Elle n'insiste pas sur l'horreur, les maladies, les maltraitances, la famine perpétuelle, le froid, et les morts, le lecteur les sait, les connaît, les ressent. Elle met au contraire en avant la solidarité, l'amour, l'incroyable capacité de l'humain à s'adapter, à survivre.
Zouleikha ouvre les yeux. Lentement, sûrement. Cette petite femme fragile est un roc, un être qui a le cœur palpitant, prêt à aimer de toutes ses forces, mais qu'elle garde soigneusement blotti et protégé. Elle est une louve, silencieuse, l'oeil aiguisé, solitaire, mais acharnée à être une mère protectrice, affamée d'affection.
Ce roman est fluide, prenant, on ressent jusque dans le bout des doigts la douleur du froid et du labeur.
C'est un pan de l'Histoire, horrible, où la petite histoire devient belle, où les personnages sont comme des figures métaphoriques d'une humanité qui pourrait vivre ensemble, mains tendues les uns vers les autres.
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Queenie- Messages : 7092
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Gouzel Iakhina
Merci @Queenie. Je crois bien que c'était déjà toi qui m'avais motivée pour l'acheter.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Gouzel Iakhina
Merci Queenie, tu as fait tout le boulot ! et je pense donné une idée très juste de ce roman.
Je ne l'ai pas lâché, comme tu le dis l'écriture est fluide et on se laisse emporter par Zouleikha. Le récit de Gouzel Iakhina est très visuel, on est presque dans un film, on se prend à être là, à participer aux gestes quotidiens. J'ai particulièrement aimé la première partie du livre au Tatarstan. Les personnages autour de Zouleikha constituent aussi de très beaux et passionnants portraits : sa belle-mère, le peintre, le médecin, le couple de bourgeois russes...
Je mettrai tout de même un petit bémol, tu dis :
C'est en tout cas une épopée étonnante, d'autant qu'il s'agit je crois d'un premier roman, bien dans la tradition littéraire russe.
Je ne l'ai pas lâché, comme tu le dis l'écriture est fluide et on se laisse emporter par Zouleikha. Le récit de Gouzel Iakhina est très visuel, on est presque dans un film, on se prend à être là, à participer aux gestes quotidiens. J'ai particulièrement aimé la première partie du livre au Tatarstan. Les personnages autour de Zouleikha constituent aussi de très beaux et passionnants portraits : sa belle-mère, le peintre, le médecin, le couple de bourgeois russes...
Je mettrai tout de même un petit bémol, tu dis :
Je partage ton avis et c'est ce qui m'a tout de même gênée dans le ton du récit, cette petite histoire qui devient belle, Gouzel Iakhina nous laisserait presque penser qu'une vie de déportation en Sibérie pouvait être acceptable.Queenie a écrit:C'est un pan de l'Histoire, horrible, où la petite histoire devient belle, où les personnages sont comme des figures métaphoriques d'une humanité qui pourrait vivre ensemble, mains tendues les uns vers les autres.
C'est en tout cas une épopée étonnante, d'autant qu'il s'agit je crois d'un premier roman, bien dans la tradition littéraire russe.
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
Re: Gouzel Iakhina
Tu as raison @Silou, mais il faut rappeler d'où elle vient au départ.
Esclave domestique, sexuelle, et torturée au quotidien par une belle-mère terrifiante et un mari bourru et taiseux. Ajoutant à ça que les conditions de vie étaient extrêmement spartiates.
Dans cette déportation elle trouve une liberté par le fait d'être abandonnée, responsable d'elle-même. La vie est dure, horrible, mais elle n'a personne au-dessus pour l'oppresser (oui ils ont la chance d'avoir un "gardien" sympa, et ce personnage est aussi très intéressant, et j'aime le traitement humain qu'il en est fait). Et elle a son enfant, qui change tout.
Donc oui, c'est bizarre, mais ça ne m'a pas semblé aberrant qu'une telle vie, dans tout ce contexte, puisse devenir "acceptable" (tout en dénonçant ces déportations)
Esclave domestique, sexuelle, et torturée au quotidien par une belle-mère terrifiante et un mari bourru et taiseux. Ajoutant à ça que les conditions de vie étaient extrêmement spartiates.
Dans cette déportation elle trouve une liberté par le fait d'être abandonnée, responsable d'elle-même. La vie est dure, horrible, mais elle n'a personne au-dessus pour l'oppresser (oui ils ont la chance d'avoir un "gardien" sympa, et ce personnage est aussi très intéressant, et j'aime le traitement humain qu'il en est fait). Et elle a son enfant, qui change tout.
Donc oui, c'est bizarre, mais ça ne m'a pas semblé aberrant qu'une telle vie, dans tout ce contexte, puisse devenir "acceptable" (tout en dénonçant ces déportations)
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Queenie- Messages : 7092
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Gouzel Iakhina
Ce que tu dis est très juste @Queenie, tu as raison de rappeler tout ce parcours et le titre du livre me semble vraiment bien choisi. La force vitale de Zouleikha qui se dégage si finement au fil des pages grâce l'écriture de Gouzel Iakhina nous accompagne longtemps.
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
Re: Gouzel Iakhina
silou a écrit:Ce que tu dis est très juste @Queenie, tu as raison de rappeler tout ce parcours et le titre du livre me semble vraiment bien choisi. La force vitale de Zouleikha qui se dégage si finement au fil des pages grâce l'écriture de Gouzel Iakhina nous accompagne longtemps.
Je l'ai lu il y a plus d'un an, et je n'ai rien oublié.
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Queenie- Messages : 7092
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Gouzel Iakhina
Ce roman vient de paraitre en poche, et il me tente bien !
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2763
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Gouzel Iakhina
Nightingale a écrit:Ce roman vient de paraitre en poche, et il me tente bien !
C’est bien de faire remonter le fil, je l’ai relu et en effet, il est bien tentant ce livre!
Noté aussi
Aeriale- Messages : 11745
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Gouzel Iakhina
Super, je n'avais pas vu l'info passer : ça en a mis du temps !
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Queenie- Messages : 7092
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Gouzel Iakhina
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Nightingale- Messages : 2763
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Gouzel Iakhina
Zouleikha ouvre les yeux
Vous dire que cette lecture est un coup de cœur serait en-deçà de la réalité !
Quel roman ! C'est vertigineux.
Gouzel Iakhina nous livre une histoire à la fois ample et intime.
Ample parce qu'elle s'inscrit dans la grande Histoire, la "dékoulakisation" dans les années 30-40 en Union Soviétique. Ou pour faire plus simple, la déportation massive de millions de personnes jugées opposantes au régime, ou non "conformes", ce qui conduira par ricochet à des millions de morts (mauvais traitements, exécutions, conditions de vie extrêmes, famine, etc...).
Intime parce que le roman sait nous attacher à ses personnages et leurs ressentis tout au long d'un périple invraisemblable.
Je n'ajouterai pas grand chose au beau commentaire de @Queenie .
Toutefois, la grande réussite du roman est de nous lier à quelques personnages en particulier : Zouleikha évidemment, qui devra sans cesse trouver la force de s'adapter, de résister, et dont l'évolution aura de quoi nous surprendre.
Mais aussi d'autres qui sont captivants et très réussis. A commencer par le plus intéressant selon moi : le commandant Ignatov, complexe, ambivalent, et qui d'une certaine manière se retrouve lui aussi « déporté », et entraîné malgré lui dans cette absurdité. C'est presque le personnage principal, finalement, ou en tout cas au même rang que Zouleikha.
Il y a aussi le professeur Leibe, vraiment très intéressant. En particulier, un des deux chapitres qui lui est spécialement consacré, est d'une grande inventivité.
Et puis l'ignoble Gorelov... et puis le peintre qui va jouer aussi un rôle décisif...
Je n'ai pas lâché ce roman, qui se dévore avec passion. Et je précise que l'écriture, tout en étant très fluide, est magnifique, qui nous emporte dans de superbes descriptions.
Enorme coup de cœur !
* Par contre, ne pas trop tenir compte du résumé en 4ème de couv de l'édition poche, c'est n'importe quoi.
Vous dire que cette lecture est un coup de cœur serait en-deçà de la réalité !
Quel roman ! C'est vertigineux.
Gouzel Iakhina nous livre une histoire à la fois ample et intime.
Ample parce qu'elle s'inscrit dans la grande Histoire, la "dékoulakisation" dans les années 30-40 en Union Soviétique. Ou pour faire plus simple, la déportation massive de millions de personnes jugées opposantes au régime, ou non "conformes", ce qui conduira par ricochet à des millions de morts (mauvais traitements, exécutions, conditions de vie extrêmes, famine, etc...).
Intime parce que le roman sait nous attacher à ses personnages et leurs ressentis tout au long d'un périple invraisemblable.
Je n'ajouterai pas grand chose au beau commentaire de @Queenie .
Toutefois, la grande réussite du roman est de nous lier à quelques personnages en particulier : Zouleikha évidemment, qui devra sans cesse trouver la force de s'adapter, de résister, et dont l'évolution aura de quoi nous surprendre.
Mais aussi d'autres qui sont captivants et très réussis. A commencer par le plus intéressant selon moi : le commandant Ignatov, complexe, ambivalent, et qui d'une certaine manière se retrouve lui aussi « déporté », et entraîné malgré lui dans cette absurdité. C'est presque le personnage principal, finalement, ou en tout cas au même rang que Zouleikha.
Il y a aussi le professeur Leibe, vraiment très intéressant. En particulier, un des deux chapitres qui lui est spécialement consacré, est d'une grande inventivité.
Et puis l'ignoble Gorelov... et puis le peintre qui va jouer aussi un rôle décisif...
Je n'ai pas lâché ce roman, qui se dévore avec passion. Et je précise que l'écriture, tout en étant très fluide, est magnifique, qui nous emporte dans de superbes descriptions.
Enorme coup de cœur !
* Par contre, ne pas trop tenir compte du résumé en 4ème de couv de l'édition poche, c'est n'importe quoi.
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Nightingale- Messages : 2763
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Gouzel Iakhina
Merci de parler de nouveau de ce roman, j’étais passée à côté de ce fil, je le note…pour février !!
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4234
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Gouzel Iakhina
Dernière édition par Queenie le Dim 9 Jan - 9:37, édité 1 fois
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Queenie- Messages : 7092
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Re: Gouzel Iakhina
Nan, j'attends ton avis...Queenie a écrit:
Tu penses lire le nouveau qui vient de sortir ?
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Nightingale- Messages : 2763
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