Marion Poschmann
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Marion Poschmann
Marion Poschmann est née en 1969 à Essen.
Auteure de romans, de recueils de poésie et d’essais, elle a étudié la littérature allemande, la philosophie et les langues slaves.
Les Îles aux Pins, son premier roman traduit en français, a été finaliste du Prix du livre allemand en 2017 et a reçu de nombreux prix littéraires en Allemagne.
Source : Editeur
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Marion Poschmann
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Die Kieferninseln / Les îles aux pins
Quand je lisais encore plus en allemand, mon rendez-vous journalier était sur ce site. Maintenant je n’y passe que de temps en temps, après une lecture d’un livre allemand. Il n’y a pas pour toutes mes lectures des commentaires sur ce site, mais pour ces îles aux pins… tout plein. Et TOUS sont dithyrambiques.
Du jamais vu. Au moins un des journaux est toujours d’avis différent. Mais pour ce livre, que des louanges !
Je suis passée à côté du chef-d’œuvre de l’année
Je n’aurais pas écrit un commentaire trop négatif, mais certainement quelque chose sans trop d’enthousiasme. Mais là, je ne me fie même plus à mon ressenti.
Je pense que c’est assez difficile comme auteur occidental de s’approcher du Japon. Et à mon avis Marion Poschmann n’a pas réussi tout à fait le défi que ce pays pose à celui qui veut s’en approprier.
Mais en plus de ne pas avoir éprouvé « le décors japonais » je suis restée assez hermétique au sens de son récit.
Pour moi il va rester une assez belle lecture qui va se dissiper en quelques jours.
Après avoir écrit ce commentaire, je suis retourné sur Perlentaucher pour relire les commentaires… et je suis vraiment passée complètement à côté de ce bijou.
J’espère que d’autres vont avoir envie de tenter l’aventure et en faire un voyage plus satisfaisant.
Die Kieferninseln / Les îles aux pins
Il y a un site allemand, Perlentaucher (pêcheur de perles), qui publie chaque jour une revue de presse autour de la culture, mais se concentre le plus sur la littérature. Ainsi, des commentaires des journaux les plus importants du monde germanophone (Die Zeit, Neue Zürcher Zeitung, Frankfurter Allgemeine, Süddeutsche Zeitung, Die Welt…) sont redonnés en résumé.Présentation de l'éditeur
Gilbert Silvester est sous le choc : il a rêvé que sa femme le trompait. Quand il la confronte, elle nie tout en bloc et refuse de s’excuser. Furieux, ce barbologue allemand file à l’aéroport et saute dans le premier avion. Destination Tokyo.
Inspiré par des récits de voyage japonais, il décide d’aller admirer la lune au-dessus des Îles aux Pins. Mais c’est sans compter sa rencontre avec Yosa, un étudiant barbichu, en possession d’un guide bien particulier : Le Manuel complet
du suicide. Gilbert tente alors de détourner le jeune homme de son funeste projet et l’entraîne dans ses pérégrinations à travers le Japon.
Quand je lisais encore plus en allemand, mon rendez-vous journalier était sur ce site. Maintenant je n’y passe que de temps en temps, après une lecture d’un livre allemand. Il n’y a pas pour toutes mes lectures des commentaires sur ce site, mais pour ces îles aux pins… tout plein. Et TOUS sont dithyrambiques.
Du jamais vu. Au moins un des journaux est toujours d’avis différent. Mais pour ce livre, que des louanges !
Je suis passée à côté du chef-d’œuvre de l’année
Je n’aurais pas écrit un commentaire trop négatif, mais certainement quelque chose sans trop d’enthousiasme. Mais là, je ne me fie même plus à mon ressenti.
Je pense que c’est assez difficile comme auteur occidental de s’approcher du Japon. Et à mon avis Marion Poschmann n’a pas réussi tout à fait le défi que ce pays pose à celui qui veut s’en approprier.
Mais en plus de ne pas avoir éprouvé « le décors japonais » je suis restée assez hermétique au sens de son récit.
Pour moi il va rester une assez belle lecture qui va se dissiper en quelques jours.
Après avoir écrit ce commentaire, je suis retourné sur Perlentaucher pour relire les commentaires… et je suis vraiment passée complètement à côté de ce bijou.
J’espère que d’autres vont avoir envie de tenter l’aventure et en faire un voyage plus satisfaisant.
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George Gershwin
Re: Marion Poschmann
J'ai eu un autre retour de ce livre, peut-être un peu plus positif que le tien, sans être complètement enthousiaste. Je l'ai noté, et le lirai sans doute, mais ce n'est pas forcément une priorité. J'attends que les bibliothèques l'achètent.
Dernière édition par Arabella le Mar 7 Mai - 21:34, édité 1 fois
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Marion Poschmann
J'avoue que le thème ne me tentait pas trop au départ et ton commentaire me fait penser qu'il n'est pas incontournable @kenavo.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Marion Poschmann
je ne voudrais pas dissuader quelqu'un de lire ce livre, c'est toujours mieux de se faire son propre opinion et il est fort probable que je suis passée à côté de l'essentiel...Arabella a écrit:J'ai eu un autre retour de ce livre, peut-être un peu plus positif que le tien, sans être complètement enthousiaste. Je l'ai noté, et le lirai sans doute, mais ce n'est pas forcément une priorité. J'attends que les bibliothèques l'achètent.
faut aussi prendre en considération que ce livre se trouve quand même sur la shortlist du Man Booker International Prize... tous ces membres du jury ne peuvent pas se tromper
si tu as la possibilité d'y jeter un oeil, vas y, mais sinon, ton carnet est plein d'autres titresdomreader a écrit:J'avoue que le thème ne me tentait pas trop au départ et ton commentaire me fait penser qu'il n'est pas incontournable @kenavo.
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George Gershwin
Re: Marion Poschmann
C'est vrai qu'on a beaucoup d'autres tentations ! Un de moins à noter, de temps en temps, ça fait du bien !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4305
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Marion Poschmann
Les îles aux Pins
Nous suivons Gilbert Silvester, un chercheur devenu par hasard barbologue. Le récit démarre avec un rêve : celui où Gilbert voit sa femme Mathilda le tromper. Interrogée, la jeune femme nie farouchement, ce qui ne fait que confirmer la réalité de l’adultère aux yeux de Gilbert. Sa réaction est de prendre la fuite, le premier avion accessible est pour le Japon, et il se retrouve donc à Tokyo. Le pays l’attire peu, d’autant plus que les Japonais sont glabres. Il achète à l’aéroport quelques livres dont les œuvres de Bashŏ. Le fameux voyage de ce dernier vers les îles aux Pins va devenir un peu son guide de voyage, encore plus lorsqu’il fait par hasard connaissance de Yosa, un jeune étudiant japonais sur le point de se suicider, qu’il entraîne dans son sillage en essayant de le détourner de ses projets.
Le livre démarre d’une façon assez ironique, entre le sujet d’études surréaliste de Gilbert, sa façon de partir à l’autre bout de la planète à partir d’un prétexte, sa manière de considérer le jeune Japonais, en lui apprenant presque sa culture. Petit à petit toutefois, l’absurdité de la vie de Gilbert, la vie de couple fondée sur les non-dits et les frustrations, le besoin de poser les choses émerge entre les lignes, et les discours fanfarons. Une sorte de poésie, à rechercher entre les constructions modernes et les dégâts du tsunami apparaît également, le livre se fait plus lyrique dans la dernière partie.
Le livre est incontestablement intéressant et ambitieux, même si tout cela n’est pas convaincant en permanence et que la fin ne m’ait pas complètement séduite. Mais il y a des très bons moments, c’est parfois drôle, parfois touchant, cela suscite des questionnements. L’écriture est simple, directe, mais elle se complexifie et devient plus lyrique à certains moments, illustrant une forme d’ouverture, d’épanouissement dans la vie intérieure du personnage principal. Sans être un immense coup de coeur pour moi, c’est un roman dont la lecture a été plaisante, et qui sans doute laissera une trace.
Nous suivons Gilbert Silvester, un chercheur devenu par hasard barbologue. Le récit démarre avec un rêve : celui où Gilbert voit sa femme Mathilda le tromper. Interrogée, la jeune femme nie farouchement, ce qui ne fait que confirmer la réalité de l’adultère aux yeux de Gilbert. Sa réaction est de prendre la fuite, le premier avion accessible est pour le Japon, et il se retrouve donc à Tokyo. Le pays l’attire peu, d’autant plus que les Japonais sont glabres. Il achète à l’aéroport quelques livres dont les œuvres de Bashŏ. Le fameux voyage de ce dernier vers les îles aux Pins va devenir un peu son guide de voyage, encore plus lorsqu’il fait par hasard connaissance de Yosa, un jeune étudiant japonais sur le point de se suicider, qu’il entraîne dans son sillage en essayant de le détourner de ses projets.
Le livre démarre d’une façon assez ironique, entre le sujet d’études surréaliste de Gilbert, sa façon de partir à l’autre bout de la planète à partir d’un prétexte, sa manière de considérer le jeune Japonais, en lui apprenant presque sa culture. Petit à petit toutefois, l’absurdité de la vie de Gilbert, la vie de couple fondée sur les non-dits et les frustrations, le besoin de poser les choses émerge entre les lignes, et les discours fanfarons. Une sorte de poésie, à rechercher entre les constructions modernes et les dégâts du tsunami apparaît également, le livre se fait plus lyrique dans la dernière partie.
Le livre est incontestablement intéressant et ambitieux, même si tout cela n’est pas convaincant en permanence et que la fin ne m’ait pas complètement séduite. Mais il y a des très bons moments, c’est parfois drôle, parfois touchant, cela suscite des questionnements. L’écriture est simple, directe, mais elle se complexifie et devient plus lyrique à certains moments, illustrant une forme d’ouverture, d’épanouissement dans la vie intérieure du personnage principal. Sans être un immense coup de coeur pour moi, c’est un roman dont la lecture a été plaisante, et qui sans doute laissera une trace.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Marion Poschmann
si tu n'aurais pas remonté ce fil avec ton commentaire, j'aurais oublié que je l'avais ouvert et il s'est passé ce que j'avais prédit dans mon commentaireArabella a écrit:Sans être un immense coup de coeur pour moi, c’est un roman dont la lecture a été plaisante, et qui sans doute laissera une trace.
kenavo a écrit:Pour moi il va rester une assez belle lecture qui va se dissiper en quelques jours.
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