Marion Janin

Marion Janin a étudié à l'Ecole des Beaux-Arts d'Epinal puis de Nantes. Membre de La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse, elle vit et travaille en Auvergne.


source: son site

Texte : Philippe Barbeau


Les silences des pierres

Présentation de l’éditeur
La folie des hommes apporta le deuil et trancha la ville en deux. Longuement, Philippe Barbeau a poli son texte. Puis, patiemment, Marion Janin se l’est approprié, lui imposant son souffle, sa respiration. Son trait précis, presque précieux, respecte l’universalité du conte, tout en lui imposant une touche très personnelle. Les pierres ont parfois des silences qui séparent.

Quand j’ai décidé d’ouvrir le fil pour cette illustratrice, j’ai réalisé que je n’avais non seulement un, mais deux albums sur mes étagères qui attendaient que j’en parle d’eux.

Dans celui-ci Philippe Barbeau raconte la guerre… mais sans la mentionner. On la sent à travers ses mots, on la voit sur des images très délicats et extraordinaires de Marion Janin.

Il y a une couche de tristesse sur une partie de l’histoire, heureusement l’auteur trouve une belle issue pour en faire un conte qui rayonne. Et ensemble avec les sublimes illustrations – une vraie pépite.

Texte : Gilles Aufray


L’enfant errant

Présentation de l’éditeur
Un pied dans la nuit qui se termine et l’autre dans le jour qui se lève un enfant seul enjambe l’horizon.
Il pose le pied sur la terre froide et se met en marche.

Cet album se retrouve dans le catalogue de L’atelier du poisson soluble, maison d’édition qui publie en majeure partie pour la jeunesse ; dans plusieurs commentaires, j’ai lu que cet enfant errant est un album pour la jeunesse… bon, je suis cette idée, bien que je dois dire qu’il faut alors dans ce cas ajouter quelques années à cette « jeunesse ».

Côté histoire, je la trouve très belle, mais très onirique. Dans le genre de Bertrand Santini et son Flocon.

Côté illustrations, cela m’a fait penser à Joanna Concejo.

Un album vraiment à part… pour ceux qui ont envie d’accompagner cet enfant dans son « errance ».

En ce qui me concerne, très beau voyage et surtout envie de continuer avec cette artiste.

En effet...Très classe, très soigné, cela sort vraiment du lot!

Une oeuvre d'art, dans l'esprit de celui de Bernard Santini (découvert grâce à toi )

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Mon amie la chenille

Présentation de l’éditeur
« Ce n’est pas facile d’avoir une amie chenille. »
L’histoire d’une relation saugrenue, tendre et sincère.
Évocation des difficultés et des plaisirs de l’amitié, du temps qui passe, avec ses changements inévitables et irréversibles, les transformations qu’il fait subir aux corps.

Sous forme d’une métaphore qui n’impose pas complètement son sens, Marion Janin nous propose une évocation très sensible et très personnelle de l’entrée dans l’adolescence.

Tout comme mes deux lectures de cette auteure, en voici un autre album tout à fait à part.

Avant d’ouvrir la première page, faut être prêt de se laisser emporter par son imagination.

C’est par moment très onirique, mais en même temps tellement magique.

J’étais en tout cas enthousiaste dès la couverture qui n’est qu’un exemple de toutes les belles planches qu’on peut découvrir dans cet album.

Conquise.


L'avis chez Télérama