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Olivier Adam

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Message par Aeriale Sam 21 Sep - 17:46

Olivier Adam Avt_ol10

Olivier Adam est né le 12 juillet 1974 à Paris, son père est employé de banque. Après des études de gestion d'entreprises culturelles à l'université Paris-Dauphine — où il rencontre sa future compagne Karine Reysset, et mère de ses enfants, écrivain — il devient d'abord consultant pour conseiller des collectivités locales, puis participe à la création des Correspondances de Manosque en 1999, avec Olivier Chaudenson. Il travaille ensuite brièvement dans l'édition, où il est directeur de collection aux éditions du Rouergue.

Son premier roman, Je vais bien, ne t'en fais pas, en 2000, obtient la reconnaissance de la critique. Il est sélectionné pour le Festival du premier roman en 2001. Dès son troisième roman, Poids léger, en 2002, et l'achat des droits par Jean-Pierre Améris pour une future adaptation, il peut se consacrer entièrement à l'écriture.

En 2004, il obtient le Prix Goncourt de la nouvelle pour son recueil Passer l'hiver.

En 2005, il quitte la région parisienne pour la Bretagne, pour habiter à Saint-Malo, ce qu'il évoque dans Des vents contraires en 2009. Il revient dans la capitale en 2014.

Son œuvre dépeint des personnages en butte à des crises d'identité, souvent dans des milieux ordinaires de la classe moyenne. Olivier Adam affiche également dans ses écrits son admiration pour la culture et les paysages du Japon, pays où il fut écrivain lauréat en 2006, en résidence à la Villa Kujoyama à Kyōto.

Également scénariste, il a participé à plusieurs films (2007 -L'Été indien, 2009-Welcome de Philippe Lioret. Il a également participé à plusieurs adaptations de ses romans (Je vais bien, ne t'en fais pas  de Philippe Lioret-2006, Poids léger en 2004 et le téléfilm Maman est folle en 2007de Jean-Pierre Améris, Des vents contraires, de Jalil Lespert, en 2011.

Il fait partie en 2005 et 2007 de la dernière sélection du Prix Goncourt pour Falaises puis À l'abri de rien, et, en 2010, pour Le Cœur régulier, de la deuxième sélection du Prix Goncourt. Deux ans plus tard, pour son roman Les Lisières, il semble favori, d'après les médias « Olivier Adam aux lisières du prix Goncourt » mais ne figure même pas sur la première liste du Goncourt.

Il est nommé chevalier des arts et des lettres en 2013

Son ouvrage, Peine perdue -août 2014- se penche sur vingt-deux personnages d'une station balnéaire de la Côte d'Azur. L'ouvrage est finaliste du Prix des libraires 2015.

En 2016, son ouvrage La Renverse se penche sur le sort des proches d'un homme politique éclaboussé par un scandale sexuel. La même année sort sur les écrans "Le coeur régulier", adaptation de Vanja D'Alcantara, avec Isabelle Carré.

En 2018 paraît Chanson de la ville silencieuse. Puis dans la collection R destinée aux jeunes adultes, "La tête sous l'eau".

A la rentrée littéraire d'août 2019 parait Une partie de badminton, qui signe le retour de son double, Paul, déjà croisé dans "Des vents contraires" et "Les lisières"
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Message par Arabella Sam 21 Sep - 18:19

Pourquoi le titre du sujet est Jean-Paul Dubois ? Razz

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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
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Message par kenavo Dim 22 Sep - 6:27

Laughing je viens de changer le titre du fil

avec tous ses auteurs fétiches, pas étonnant que la chère Aériale ne s'en sort plus par moment Cool

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Message par Arabella Dim 22 Sep - 8:23

Merci @Kenavo.

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Message par Aeriale Dim 22 Sep - 9:32

Arabella a écrit:Pourquoi le titre du sujet est Jean-Paul Dubois ? Razz
Oh non?? J'ai pensé Adam et tapé Dubois mdr 

(C'est peut-être aussi parce qu'ils ont la même sensibilité, des thèmes approchants, et une grande admiration du premier pour le second. J'ai court-circuité Olivier Adam 3934884069 )

kenavo a écrit:Laughing je viens de changer le titre du fil
avec tous ses auteurs fétiches, pas étonnant que la chère Aériale ne s'en sort plus par moment Cool
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Merci et désolée Kena!

Ceci dit, c'était tout de même incroyable qu'il n'ait pas son fil!!!
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Message par Aeriale Dim 22 Sep - 10:03

A l'abri de rien


Olivier Adam Cvt_a-10


Je passe le plus clair de mon temps dans un état cotonneux assez étrange. La littérature m’a certainement permis de rester en vie", confie Olivier Adam

Mon premier de lui, j'avais été frappée par sa force, son souffle. Tout était juste, précis, avec une écriture sous tension.

Je me souviens d'une héroïne en dépression, en quête d'autre chose,  qui soignait son mal en se dévouant aux autres, des "ombres oubliées de la vie" à qui Adam rendait hommage. On était immergé dans cette souffrance, dans ses fissures.

Très beau et dur à la fois. 

...

Des vents contraires

Olivier Adam Bm_11010

(commentaire de 2008)

Le livre s'ouvre avec ces paroles d'une chanson de Stephen Eicher mise en exergue. (Tu ne me dois rien)

Je redoutais un peu de le lire. J'aime l'auteur mais le lire n'est pas une expérience anodine. Il a cette façon très particulière de parler au plus près, d'allier le dur et le tendre, de parler sans détour. Ses personnages nous renvoient des émotions brutales, confuses et nous plongent dans leur réalité.

Ici la femme du narrateur est partie, envolée on ne sait où. Paul est face au vide et pour lui pas de choix. Il lui faut assurer pour les enfants. Alors il va prendre sur lui, encaisser sans pouvoir crier, juste tenir, mais jusqu'où?

Tout le texte est dans cette urgence, cette sensation de vide et de plein. Cet amour très fort envers ses enfants qui lui donne la solidité d'un roc. Et le reste, la vie qu'il faut continuer, les autres qui ne comprennent pas, ou ceux qui s'épanchent, des blessés de la vie qu'il doit épauler aussi et qui luttent avec l'administration (qu'il n'a pas l'air de porter dans son coeur Wink ) On les sent tous en équilibre, prêts à s'effondrer.

C'est toute cette capacité de décrire l'instant qui me plait tant chez lui. Cette façon de dire avec peu de mots ce qui bouillonne à l'intérieur. On est au plus juste, sur le fil du rasoir. Mais c'est aussi là que jaillit quelques lumières.

Le chemin glissait le long de la falaise par les rochers on gagnait le sable et les voiliers à fond de cale. J'en ai choisi un blanc et bleu. Mes pieds s'enfonçaient dans la vase et dans certains creux, l'eau m'arrivait aux mollets. Je me suis hissé sur le pont, la cabine était ouverte et minuscule,j'ai sorti ma bouteille de la poche de mon manteau et je l'ai vidée allongé sur la banquette. Des hublots étroits, j'apercevais le désert de sable et l'embouchure du havre. La pluie avait cessé et la lumière jaune mangeait le ciel noir en surplomb des eaux vert-de-gris. J'ai fermé les yeux sans dormir et j'ai attendu. Que la marée me prenne et m'emporte. De temps à autre j'y jetais un oeil, je la voyais progresser. Bientôt j'ai senti le bateau s'élever. Il voguait immobile et cerné de toutes parts, un vent calme faisait tinter les filins d'acier le long du mât. Douces comme la soie, les vagues faisaient mine de m'emporter. Dans quatre ou cinq heures elles me déposeraient sur le sable et j'aurais le sentiment d'une traversée.
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Message par Aeriale Dim 22 Sep - 10:14

-Les lisières-


Olivier Adam Cvt_le14

(commentaire de 2012)


Le personnage incarné par Paul Steiner (et qui a tous les traits de l'auteur) n'a plus de chez lui au début du roman, il se trouve sans refuge, et est ramené au même moment sur les terres de son enfance, sa mère hospitalisée. Là bas les gens qu'il croise, famille, amis, vagues connaissances, lui signifient bien qu'il n'est plus des leurs non plus, qu'une distance due à sa vie d'écrivain s'est creusée, et qu'il n'est pas apte à partager leur quotidien, leurs problèmes d'argent etc. Il se sent donc à la lisière, à la fois en dedans et au dehors de cette réalité là. 

Roman intense et aussi le plus personnel à ce jour. Cette fois-ci Adam va au fond des choses, creuse la partie la plus intime de son personnage, sans artifice ni la moindre excuse. Il n'épargne personne et encore moins son double, ce Paul Steiner qui ne se remet pas d'avoir laissé partir sa femme, par sa faute, et qui cherche encore la force de se battre parce qu'il veut y croire, malgré "La Maladie" comme il la nomme, tapie derrière et prête à l'avaler.

Peu d'auteurs parviennent à affronter leur mal avec autant de sincérité, de lucidité et de rage mêlées. Il faut lui reconnaître une honnêteté désarmante et surtout une extrême clairvoyance. Cet homme nous force à regarder les choses bien en face, à gratter sous les vernis de la bienséance et oser dire, sans complaisance ni mauvaise foi, ce qui fait nos différences.

Je suis un être périphérique. Les bordures m'ont fondé. Je ne peux appartenir à quoi que ce soit, je suis sur la tranche

C'est à la fois un récit intime donc, puisque Adam nous dit tout de ses obsessions, de ses fuites et de ses manques, mais il dresse aussi, au travers de la vision de cet homme à la reconquête de ses marques, un portrait d'une frange de la population, cette partie qui en fait le coeur alors que lui même en est rejeté sur la marge.

"Etre au plus près des gens et des mots, ne pas s'enfoncer dans le confort, rester à l'écoute du monde". C'est son credo et il y réussit plutôt bien!
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Message par Aeriale Dim 22 Sep - 10:27

-Peine perdue-

Olivier Adam 51bfn810

(Commentaire de 2014)

C'est l'hiver, La Côte d'Azur vit ses derniers rayons de l'été et les touristes se font rares, laissant dans leur sillage un paysage triste et désolé. Antoine, le héros de l'histoire, peine comme l'ensemble des gars du village à joindre les deux bouts. Il est un peu la star du patelin, beau gosse un chouia trop colérique, il a tendance à se battre et sa carrière est en statu quo. Pour subvenir à ses besoins, il bosse pour un mafieux et retape les mobile-homes. C'est un homme à la dérive, et qui a des raisons de l'être. Il traîne depuis toujours ses blessures: un père absent, une mère dépassée, une épouse qui l'a quitté pour plus de sécurité, et qu'il aime toujours.

Un soir, surprenant des rôdeurs cagoulés, il se fait agresser et laissé pour mort. Voilà pour le point de départ. Autour de cet évènement tragique un soir de tempête, de nombreux personnages vont venir éclairer, chacun à leur tour, les faits opaques pouvant expliquer ce mystérieux traquenard. Ils sont plus de vingt, se connaissent ou pas, se croisent parfois mais pas forcément, tous avec leurs propres galères et leur misère affective, leurs misérables fins de mois ou leurs boulots cumulés. Marion son ex, Marco son rival, Sarah sa belle soeur, Coralie sa maîtresse, qui bosse à l'hôpital, Serge son père, Eric l'entraîneur. Et d'autres qui à priori n'ont rien à voir avec lui, tels Anouck, une écrivaine vieillissante et solitaire venue se mettre au vert, ou ce couple de petits retraités qui veulent en finir avec la vie, ou encore Léa la jeune fugueuse qu'abrite Anouck.

Je ne les citerai pas tous, d'ailleurs j'en ai oublié la moitié, et pour tout dire je ne suis pas allée au bout. Ma compassion et  ma bonne volonté ont fini par rendre les armes arrivée à la page 340. Dommage, je n'aime pas ne pas terminer un roman, surtout lorsqu'il s'agit d' Adam. Et je ne connaîtrai pas la chute, même si je l'imagine vaguement, arrivée à ce stade. Mais trop de malheurs multipliés et de drames enchevêtrés créent inévitablement l'overdose.

Comment Olivier Adam, dont l'empathie pour les cabossés du monde est sans conteste, a t'il tout de même pu se laisser engloutir à ce point? Ce que je peux dire c'est que les romans choraux ne sont pas pour lui, et qu' à trop regarder la misère on finit par s'y noyer. Ce sera mon dernier de lui, je pense, et quel dommage!
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Message par Aeriale Jeu 26 Sep - 12:47

-Une partie de badminton-


Olivier Adam Liv-2010

 
 «II était temps que ça cesse. Il avait quarante-cinq ans, merde. Il allait bien devoir un jour sortir de l'adolescence, arrêter de se défausser, de fuir, de se protéger. C'était ça, la vie. Des emmerdes, des deuils, des amitiés brisées, des secrets, des mensonges, des enfants qui partaient en vrille, des pépins de santé, des hauts, des bas, le grand manège, du grand n'importe quoi. Et il fallait s'en contenter. La regarder bien en face, telle qu'elle était, et s'y mouvoir debout.»

On est à Saint Malo où Paul Lester, un écrivain oublié des lecteurs et en panne de succès, est venu se ressourcer après 5 ans de vie parisienne plutôt décevantes. Engagés, lui par le journal local, sa femme en tant que prof de français et soutien aux réfugiés, ils vont se trouver confrontés à d'autres soucis, familiaux et conjugaux, leur fille en pleine crise d'adolescence n'atténuant pas les choses. Une femme qui l'espionne, une fille qui fugue, une épouse fuyante, si on ajoute un scandale financier dont il doit rendre compte, son quotidien risque de partir en vrille. Mais Paul tente de faire face.

On peut trouver les histoires d'Adam banales et similaires, redondantes ou désespérantes, trop portées sur le social, le mal de vivre, pas assez littéraires etc. Mais il a cette manière bien à lui de rendre compte d'un état (celui de son narrateur, celui d'une société) en toute objectivité, n'hésitant pas à se donner le mauvais rôle.

L'auteur ne joue pas les héros, ne donne pas de leçons, ne se regarde pas non plus écrire. Sa prose est fluide, rythmée, on y plonge toujours avec une aisance et une proximité qui nous font de suite aimer les personnages, nous les rendent proches. Et si le héros est son avatar, Adam se joue aussi de cette confusion. On y retrouve des références à son parcours, des acteurs ou autres célébrités à peine déguisés, des faits réels et des traits de caractères directement liés à sa personnalité. Paul Lester ou le double Adam, avec ses manques et ses errements, ses petites lâchetés et ses élans du coeur.

Bien sûr il faut aimer l'homme dans sa complexité pour apprécier ses écrits, être sensible à son indéniable authenticité, comprendre son inadaptation au monde et son amour des autres, cette relation ambigüe avec lui même et ce qui l'entoure pour en retenir du plaisir. Mais s'il est là, peu importe l'intrigue, le dénouement (ici bien amenés) on ne le condamnera pas d'être ce qu'il décrit. "A la fois multiple et cohérent", comme disait un mensuel, profondément humain et un brin misanthrope, revenu de la vie, ses artifices et ses compromis inévitables, et surtout de lui. En demande de reconnaissance et la rejetant à la fois.

Une sorte de détachement salutaire au final qui le rapproche de mon autre auteur fétiche, un certain Jean Paul Dubois, son frère d'arme et son mentor, avec qui il partage cette forme de lucidité désenchantée et souvent pleine d’auto-dérision.

Ca y est, j'ai renoué avec lui!  tongue
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Message par kenavo Lun 20 Juil - 6:12

illustré par Ilya Green
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Message par Aeriale Jeu 10 Nov - 14:35

-Dessous les roses-


Olivier Adam Metada10


Une famille se retrouve à la mort du père. Ils sont trois: Claire l'ainée, infirmière dont le couple bat de l'aile, Paul devenu metteur en scène célèbre, et Antoine, le benjamin, bossant dans une start up. L'occasion pour la fratrie de se retrouver mais surtout de régler leurs comptes. Antoine, le plus révolté, s'en prend d'emblée à ce grand frère dont il a gardé peu de souvenirs, lui reprochant de s'être éloigné et surtout d'avoir réinventé leur histoire commune, la dénigrant dans ses pièces ou ses interviews. Paul, l'intellectuel écorché vif censé être proche des simples mais qui se meut parmi les nantis, assumant comme il peut son homosexualité face à un père fermé et autoritaire, n'a à l'évidence pas les mêmes ressentis. 

Un huis clos houleux où les rancoeurs éclatent à chaque paragraphe dans une tension extrême. Olivier Adam sait pourtant lever le voile des non-dits, explorer plus profond dans ces sentiments complexes, amour, haine, jalousie, frustration, mais ici j'ai trouvé qu'il frôlait la caricature. La question des souvenirs vécus différemment selon l'angle de vue est intéressante et elle existe dans la plupart des familles, c'est certain, mais ces déballages de reproches m'ont au final paru bien prévisibles, alourdissant inutilement l'atmosphère sans que j'en sois particulièrement émue ou touchée. Un roman (pièce plutôt) Pas désagréable mais pas renversant non plus. Déçue!
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Message par Queenie Jeu 10 Nov - 18:33

Il n'arrive plus à te séduire le pauvre.

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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
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Message par Aeriale Jeu 10 Nov - 19:19

Ha ha... Pas cette fois en tout cas!

Je remarque que j'ai déjà dit ne plus le lire sur un post précédent, et que j'ai quand même été de nouveau sous le charme de son précédent. Donc, à voir!

Celui-ci ne me disait pas plus que ça mais une amie l'a adoré et me l'a passé!
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