Angela Carter
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Re: Angela Carter
En septembre, Angela Carter a reçu sa plaque bleue… et je trouvais que c‘était une bonne occasion de lire un de ses livres et lui ouvrir son fil.
Une blue plaque (« plaque bleue ») est une plaque commémorative permanente installée sur un bâtiment pour commémorer un lien avec une personnalité y ayant vécu ou un événement s'y étant déroulé.
source et suite
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George Gershwin
Re: Angela Carter
Love
Dans la version anglaise il y a une postface d’Angela Carter où elle revient sur le fait de s’être inspirée du roman Adolpohe de Benjamin Constant et elle avoue qu’elle a distillé autant cette histoire que l’original devient méconnaissant.Présentation de l‘éditeur
Peut-être la plus originale et la plus novatrice des romancières anglaises contemporaines, Angela Carter bénéficie aujourd’hui d’une importante reconnaissance. Dans les trois jours qui suivirent sa disparition, ses ouvrages furent épuisés et elle devint, sur les campus anglais, l’auteur contemporain le plus lu et étudié, devenant plus populaire que Virginia Woolf.
La veine inventive d’Angela Carter, sa fascination pour les travers de l’être humain, sa possible perversité et son analyse de la figure féminine se retrouvent dans Love.
Publié pour la première fois en 1997 et inspiré du roman sentimental Adolphe de Benjamin Constant, Love raconte une oppressante histoire d’amour à trois entre Annabel, étudiante aux Beaux-arts issue de la bourgeoisie, Lee Collins, d’origine plus modeste et orphelin d’une mère folle et Buzz, son demi-frère déséquilibré, vivant ensemble dans la province anglaise au milieu du désordre et de la saleté d’un petit appartement.
Dans cette relation, les émotions les plus subtiles côtoient les pulsions sexuelles les plus primaires et les névroses sentimentales les plus cruelles.
Illuminé par la présence d’une héroïne aussi fragile que radieuse, ce livre vibrant représente la quintessence du talent d’Angela Carter, qui s’affirme d’emblée par une écriture énergique à la fois rude et cultivée.
Mêlant violence et délicatesse, l’auteur britannique chamboule le familier pour créer un monde nouveau et étrange.
Ouf !! Je me suis posée des questions lors de ma lecture. Je croyais que j’étais incapable de percevoir les similitudes entre ses deux romans. Et en fin de compte, il n’y en a pas !!
Mais c’est marrant que le classique du mois m’a au moins amené à tenter une autre lecture de cette auteure.
Je dois avouer que j’avais par moment envie de délaisser ce roman.
Aucun des trois personnages ne m’a touché. Annabel est trop « folle », Lee a trop peu de caractère et Buzz est trop vague pour être perçu.
Finalement le tout dégage quand même une certaine atmosphère et j’étais curieuse de voir comment elle allait conclure cette histoire.
Ménage à trois qui tourne en bonbon de folie…
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Re: Angela Carter
Tu n'es finalement pas trop convaincue..
Je n'ai jamais lu Angela Carter, pourtant bien reconnue dans son pays, mais je commencerai par un autre alors ;-)
@Domreader, tu pourrais me conseiller?
Je n'ai jamais lu Angela Carter, pourtant bien reconnue dans son pays, mais je commencerai par un autre alors ;-)
@Domreader, tu pourrais me conseiller?
Aeriale- Messages : 11745
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Angela Carter
Désolée @Aeriale je n'ai jamais rien lu de cette auteure. Je ne peux rien en dire, même si le nom me dit vaguement quelque chose.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3545
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Angela Carter
Des nuits au cirque
Le livre est découpé en trois parties distinctes. Dans la première, Fevvers, femme oiseau, attraction de music-hall raconte sa vie à un reporter américain, Jack Walser, qui essaie de découvrir sur quoi porte la supercherie. Dans la deuxième partie, nous sommes à St-Pétersbourg, dans le cirque où Fevvers se produit, Jack s'étant engagé comme clown pour la suivre. Enfin, dans la dernière partie, le cirque part par train en Sibérie, en se dirigeant vers le Japon.
J'ai beaucoup apprécié les deux premières parties, entre l'histoire de Fevvers, puis la description des différentes personnalités du cirque. En revanche, la dernière partie, qui devait être le feu d'artifice final, m'a déçue, j'ai trouvé le trop plein un peu forcé, pas très convaincant au final. On perd un peu trop l'humanité des personnages en route. Mais il était sans doute difficile de conclure un tel roman, et de tenir complètement la distance après un tel début.
Une bonne lecture en tous les cas, qui m'a permis de découvrir Angela Carter.
Le livre est découpé en trois parties distinctes. Dans la première, Fevvers, femme oiseau, attraction de music-hall raconte sa vie à un reporter américain, Jack Walser, qui essaie de découvrir sur quoi porte la supercherie. Dans la deuxième partie, nous sommes à St-Pétersbourg, dans le cirque où Fevvers se produit, Jack s'étant engagé comme clown pour la suivre. Enfin, dans la dernière partie, le cirque part par train en Sibérie, en se dirigeant vers le Japon.
J'ai beaucoup apprécié les deux premières parties, entre l'histoire de Fevvers, puis la description des différentes personnalités du cirque. En revanche, la dernière partie, qui devait être le feu d'artifice final, m'a déçue, j'ai trouvé le trop plein un peu forcé, pas très convaincant au final. On perd un peu trop l'humanité des personnages en route. Mais il était sans doute difficile de conclure un tel roman, et de tenir complètement la distance après un tel début.
Une bonne lecture en tous les cas, qui m'a permis de découvrir Angela Carter.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Angela Carter
non, en effet, lecture plutôt mitigée et qui ne m'a pas donnée envie de retenter tout de suite un autre livre d'elleAeriale a écrit:Tu n'es finalement pas trop convaincue..
Love étant mon deuxième roman d'elle… je pense que je vais en rester là pour l'instantArabella a écrit:Une bonne lecture en tous les cas, qui m'a permis de découvrir Angela Carter.
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Re: Angela Carter
Je ne suis pas non plus sûre de continuer, d'autant plus que Merlette (j'avais pris ce livre sur sa liste de 100 livres) le considérait comme son meilleur.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
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